mercredi 9 novembre 2022

Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, force est d'admettre ...

 .



...qu 'Azzouzi a remporté haut la main la bataille médiatique contre Kir

I




Seule la photo de Mohamed Azzouzi est présente dans les médias au lendemain de l'affrontement du clan Boikete contre celui de Kir à la Place Saint Josse


De plus, que ce soit dans les pages des journaux du groupe Sud presse ou la gazette flamande Bruzz, Azzouzi est cité comme échevin de la commune de Saint Josse, ceci alors que l'intéressé ne siège même pas au conseil communal de l'entité puisqu'il lui fut refusé en 2018, de figurer sur la liste du Bourgmestre.


Mais certains journalistes qui sont en retard d'une guerre sur les réalités du terrain et préfèrent pondre leurs articles face à leurs claviers et en se basant sur les infos fournies par Wikipedia,  ne s'embarrassent pas de telles contre-vérités et autres approximations.


Azzouzi n'est ni conseiller communal encore moins échevin...depuis le rejet de sa candidature en 2018 par l'assemblée générale de la Ligue ouvrière (lisez Ligue des chômeurs ou des employés de l'administration communale ).



Azzouzi " victime " d'une injustice ?



Pour en revenir aux événements de la soirée du 7 novembre et surtout aux suites ayant été données aux bagarres qui ont opposé le clan Kir par Fremal interposé à celui de l'echevin Boikete, il est indéniable que Azzouzi, qui est présenté comme victime d'une injustice l'ayant privé de son droit d'assister à une réunion d'une section du parti dont il fait partie, a marqué un solide point contre le duo Kir - Fremal.


D'autant que l'interdiction faite à Azzouzi d'accéder à la salle du Péristyle ne reposait sur rien de légal puisqu'il n'a pas été exclu des rangs de la fameuse Ligue ouvrière 



Cousu de fil blanc



En revanche, et pour attester de l'attitude cynique de l'ex élu ten noodois qui s'est - enfin - présenté ce 7 novembre à la réunion de cette section du PS, force est de relever que Azzouzi a oublié depuis 2018 l'existence même de cette entité puisque bien avant le scrutin de 2018, il avait décidé de déserter ses réunions.


Son éviction de la liste du bourgmestre en 2018, était motivée par ses très fréquentes absences aux réunions tant du conseil communal que celles du Collège des bourgmestres. Absences qu'il avait admises en arguant que c'était pour des raisons personnelles.


Mais aussi par de nombreux conflits qui l'ont opposé à des employés et autres fonctionnaires communaux et dont la justice s'était mêlée 


Et le voilà,  subitement et curieusement qui se réveille ce 7 novembre 2022, après 4 années de désertion des réunions de la Ligue ouvrière pour se pointer, entouré de sa garde rapprochée à la dernière rencontre de cette section.


Bien évidemment, le navet joué par Azzouzi porte la signature de la mise en scène de Boikete.


 Que l'echevin banni par Kir en même temps que son frère ne vienne pas nous conter qu'il n y est pour rien dans la venue "subite" d'Azzouzi à la réunion du 7 novembre.


Sur la vidéo postée par l'echevin, on entend ce dernier, répéter plus d'une dizaine de fois aux vigiles de Fremal qui bloquaient l'accès de Azzouzi à la salle de réunion, que l'ex échevin était en règle de cotisation.


L'arrivée de Azzouzi n'avait rien de spontané ou relevant d'un réveil à la démocratie. 


Elle fut le résultat d'un coup imaginé par Boikete pour faire monter la pression à deux années des élections communales d'octobre 2024.


En réalité, Azzouzi qui a disparu durant 4 années des radars de la politique tant communale que régionale, n'a rien à br....er de la participation citoyenne. 


Ce qui l'anime et le pousse à répondre présent à l'appel de Boikete n'est rien d'autre que son désir irrésistible de vengeance contre Kir qu'il considère comme le principal artisan de ses multiples ennuis à Saint Josse.


Quid de 2024


Si Kir ne parvient pas à arrondir les angles avec le PS en vue d'une éventuelle réconciliation, l'actuel bourgmestre - député,  qui est loin d'être un  imbécile, sait que pour lui la partie est terminée et qu'il devra aller voir ailleurs si Erdogan y est.


En effet, la section ten noodoise du PS est en train d'imploser. Et ne permettra en 2024 à aucun des prétendants issus de ses rangs d'obtenir une majorité susceptible de lui donner le maîorat.


Le sigle PS et l'aval du parti ne seront pas accordés à Kir en 2024. Cela est une certitude.


Seront ils cédés à Boikete, sachant que Fremal souhaite également en bénéficier ?


C'est ce que les ten noodois sauront en 2023, lors du déroulement des élections internes pour le renouvellement de la direction de la Fédération du PS à Bruxelles.


Cette échéance sera déterminante pour savoir qui des trois ploucs en conflit à Saint Josse sera investi par le parti pour conduire la liste PS dans cette commune.  


La désignation du candidat du PS à la fonction de bourgmestre fera bouger les lignes chez les échevins et autres conseillers communaux PS khoubzistes qui choisiront leur "leader" en fonction des cadeaux que ce dernier serait amené à offrir aux uns et autres.


Jebbour, Medhoune et Smahi (mais pas que) y seront particulièrement attentifs


A l'arrivée et à l'issue du scrutin de 2024, aucun des trois candidats au maïorat (Kir s'il ne jette pas l'eponge, Boikete ou Fremal) ne sera en position d'obtenir une majorité des votes au conseil communal pour son investiture comme bourgmestre.


Tout dépendra de ce que le "vainqueur" PS de ce scrutin aura aussi à offrir à Ecolo au soir des consultations d'octobre 2024.









1 commentaire:

Onze novembre 1918...