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Dans un souci de clarification
Farida Tahar, mandataire Ecolo
https://bruxellois-surement.blogspot.com/2019/11/le-piege-tendu-par-les-islamistes.html?m=1
Récemment, j'ai appris comme beaucoup d'acteurs politiques ou associatifs s'intéressant à l'islam de Belgique, la polémique qui oppose les animateurs de l'association Observatoire des fondamentalismes en Belgique, à deux acteurs très impliqués dans cette question, à savoir: la députée régionale Ecolo Farida Tahar et l'un des fondateurs de MolenGeek, Ibrahim Ouassari.
Tahar et Ouassari ont déposé plainte auprès du tribunal de première instance de Bruxelles à l'encontre de Maaroufi qui anime le site Observatoire des fondamentalismes, pour, disent ils, avoir été qualifiés par elle, de Frères musulmans.
Je considère pour ma part que cette plainte constitue une imbécilité de premier ordre dans la mesure où appartenir à la Confrérie ou sympathiser avec elle ne constitue nullement, du point de vue strict du droit, un délit, encore moins un crime.
Je m'explique: nous savons tous que la Turquie de Recep Tayib Erdogan qui se trouve être un membre important de l'Otan, est dirigée par un parti émargeant à la Confrérie fondée par Hassan El Banna.
Nombreux sont les dirigeants de gouvernements démocratiques européens qui s'assoient régulièrement à la même table que la Turquie d'Erdogan; lequel Erdogan est lui même un Frère.
Durant l'actuel crise ukrainienne, Joe Biden a rencontré le président turc pour débattre avec lui de questions stratégiques
Au Maroc, le Parti Justice et Développement (PJD) est connu partout comme une antenne de cette confrérie.
Cette formation a dirigé le gouvernement marocain durant une décennie (de 2011 à 2021).
Son chef de file Abdelilah BENKIRANE qui occupa le poste de premier ministre, fut reçu sans difficultés par moult responsables politiques européens.
Celui qui succéda au Frère Benkirane à la tête de l'Exécutif marocain, le sieur Saadeddine ALOTHMANI, lui même frériste, a même signé le texte inspiré des Accords d'Abraham, normalisant ainsi les relations de la monarchie marocaine avec Israel
A ce jour, le PJD ne cache nullement sa filiation à l'organisation internationale des Frères musulmans
En Algérie, en Jordanie, au Koweït et en Tunisie, les Frères musulmans disposent de représentations au sein des parlements de ces pays.
La grande centrale frériste qui corrompt nos politiques européens et accueille nos sélections nationales de football se trouve être le Qatar, grand ami de l'occident démocratique.
Seuls quelques pays se comptant sur le doigt d'une main, comme l'Égypte ou l'Arabie saoudite ont procédé à l'interdiction des structures fréristes, jadis très actives dans ces pays.
Ceci n'empêche pas ces gouvernements d'entretenir de bonnes relations avec le Hamas palestinien qui se profile comme faisant partie de la grande famille frériste.
Depuis Barak Obama et jusqu'à Joe Biden, les Démocrates américains n'ont jamais caché leur volonté de dialoguer avec des structures islamiques US, cataloguées comme fréristes
Ceci étant, tout en chacun est en droit de porter un regard critique, voire hostile vis a vis des fondements idéologiques ou politiques mis en avant par la Confrérie; une organisation qui ne cache guère sa volonté militante de ré - instaurer le califat sur l'ensemble de la planète, en cela compris dans les contrées non islamiques.
Chaque personne dispose du droit de combattre idélogiquement et politiquement les objectifs hégémoniques de cette Confrérie via des voies légales
Déposer plainte contre l'observatoire du fondamentalisme en raison de son opposition aux desseins des Frères musulmans très actifs chez nous, s'apparente à de l'intimidation voire à un certain "terrorisme intellectuel".
En considérant comme une diffamation leur qualification de frères musulmans par Fadila Maaroufi, les deux plaignants cités ci dessus accréditent la thèse selon laquelle, cette "accusation" constitue une dénonciation d'une filiation dangereuse et illégale dont ils voudraient se démarquer.
Or, comme expliqué plus haut, l'appartenance d'une personne à la Confrérie Frériste ne constitue pas, présentement en tout cas, un délit puni par la loi.
L'attitude des deux plaignants bruxellois ne diffère guère de celle de tous les membres et sympathisants de la Confrérie islamique qui font tout pour cacher leur filiation frériste.
C'est ce que l'on appelle la Taquiya (ou la dissimulation).
Cette règle fait partie du dispositif comportemental imposé à tous les membres et sympathisants du mouvement fondamentaliste des frères.
La Confrérie qui fut décapitée en Égypte par Nasser en 1956, suite à une tentative de putch fomenté par les Frères contre le Rais, n'a jamais proclamé publiquement l'abandon de son objectif califal.
Al Sissi qui les avait sommés de renoncer à cet objectif visant à reinstaurer le règne du Califat au sein du monde musulman dans un premier temps et sur l'ensemble de la planète par la suite, n'est pas parvenu à les faire plier.
Et en Europe ?
En Occident, les structures fréristes sont très actives. Elles se dissimulent derrière différentes appellations.
Elles se manifestent sous formes d'associations charitables comme Islamic Relief, de collectifs de lutte contre le racisme comme le CCIF français et son pendant belge le CCIB.
Elles infiltrent diverses associations culturelles et sociales créées par des jeunes issus de l'immigration, comme Présence musulmane fondée à l'initiative du violeur suisse en série
Nombre de mosquées belges ont été prises en main par des Freristes.
Al Khalil de Molenbeek est un fief frériste connu des services sécuritaires belges.
Des partis politiques démocratiques belges, surtout le PS et Ecolo, se trouvent aujourd'hui infiltrés par des éléments fréristes.
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