Au Maroc, pays de la poudre aux yeux...

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...en matière d'égalité des droits "hommes - femmes"

Avec l'assentiment des sultans de jadis et des rois qui leur ont succédés, en cela compris Mohammed VI, qui tel le magicien Boudini, fit disparaître sa femme Lalla Salma depuis 2017, les droits des femmes sont allègrement  bafoués au plus beau pays du Monde 

Passons l'envoi de milliers de saisonnières marocaines se courber en Espagne pour cueillir des fraises...et subir par la même occasion, attouchements, harcèlements à caractère sexuel et viols de la part de leurs employeurs ibéres et des contremaîtres veillant au "bon" fonctionnement de la labeur, et penchons nous un peu sur les législations héritées de la charia version "roi de droit divin":

1 - Qu'est ce qu'on n'a pas glausé au Maroc lors de la promulgation de la Mouddawana relative aux situations familiales, en mettant en exergue la fixation de l'âge de la fille à marier à 18 ans.....

...Sauf exceptions.... que les juges peuvent autoriser à la demande du père ou du tuteur de la mineure d'âge à lier à un homme financièrement à l'aise, par les liens sacrés du mariage.

Or, depuis 2006, date de cette promulgation, l'exception a supplanté la règle et le nombre de mariages de mineures d'âge a explosé comme l'hymen des petites vierges. Des houries avant le "paradis d'Allah".

2 - Le témoignage d'une femme devant un juge n'est égal à celui d'un homme que si deux nanas comparaissent pour délivrer ce témoignage. Cela se pratique même dans les consulats marocains d'Europe,

3 - Rayon héritage lors du décès du père, la même Charia bien conservée par le commandeur des croyants stipule que la moitié de l'ecot revenant au fils échoit à sa sœur et qu'un huitième de l'héritage tombe dans l'escarcelle de l'épouse du défunt (Ça, c'est le Coran)

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Voici ce qu’Allah vous enjoint au sujet de vos enfants: au fils, une part équivalente à celle de deux filles.

S’il n’y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. 

Et s’il n’y en a qu’une, à elle alors la moitié. 

Quant aux père et mère du défunt, à chacun d’eux le sixième de ce qu’il laisse, s’il a un enfant. 

S’il n’a pas d’enfant et que ses père et mère héritent de lui, à sa mère alors le tiers. 

Mais s’il a des frères, à la mère alors le sixième, après exécution du testament qu’il aurait fait ou paiement d’une dette. 

De vos ascendants ou descendants, vous ne savez pas qui est plus près de vous en utilité. Ceci est un ordre obligatoire de la part d’Allah, car Allah est, certes, Omniscient et Sage.

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4 - La même législation interdit à un couple non marié en voyage ou déplacement, de passer une nuit dans la même chambre d'un hôtel du royaume. 

J'ai vécu la mésaventure à l'hôtel El Batha de Fes lorsque le réceptionniste me suggéra l'astuce de payer pour deux chambres séparées, proposant de fermer les yeux sur ce qui se passerait une fois à l'étage avec ma moitié 

Comme un homme averti qui en vaut deux, j'ai refusé, sachant que ce même réceptionniste ne manquera pas de téléphoner à la police pour signaler une infraction à la loi avec descente dans la chambre et bakchich à la maréchaussée.

Ceci dit, les couples non musulmans, eux, peuvent disposer d'une chambre commune dans tous les  établissements hôteliers du royaume.

Bon séjour dans la "ferme" du roi prédateur!