Le dossier que vous avez sous les yeux est le fruit de près de 3 mois de recherches, d'investigations et de contacts
les sources sollicitées sont e-a les sites 1210SJTN, Suffrage universel, Humeur allochtone...et les archives de Bruxellois sûrement
... acteurs et exécutants.
A des degrés divers, les 3 collaborateurs du centre PS Émile Vandervelde (Tojerow, Boikete et Laaouej), ont œuvré pour chasser le Turc
Qui est Jeremie Tojerow ?
A la vérité, je n'avais jamais entendu parler de Jérémie Tojerow avant la plainte qu'il avait déposée auprès de la Commission de vigilance du PS contre le bourgmestre Emir Kir.
Lors du dépôt de cette plainte, l'intéressé s'était présenté à la presse comme un simple militant Saint Gillois. (sud de Bruxelles)
Ajoutant que ce qui avait motivé sa démarche visant à dénoncer Émir Kir résidait dans son engagement anti fasciste، Ajoutant que le maïeur ten noodois avait selon lui, rompu le cordon sanitaire par l'accueil de deux mandataires turcs émargeant au parti d'extrême droite le MHP.
Avant de prendre l'option d'entamer mon enquête au sujet de l'exclusion de Kir, j'avais téléphoné à Jérémie Tojerow pour en savoir davantage sur ce "simple" militant du PS bruxellois.
Sans réaction de sa part, je décidai de lui envoyer un texto via l'application Messenger. Là non plus ce fut choux blanc.
Quelques recherches sur l'internet me confrontèrent à un cadre de très haut niveau ayant assumé d'importantes responsabilités au sein de ce parti.
La première information que je parvins à glaner facilement et qui aiguisa ma curiosité fut cet article de l'Echo:
Je découvre également que ce militant PS "lambda" qui a fait, excusez du peu, plusieurs cabinets ministériels PS, dont celui d'Elio Di Rupo, avait présidé au début des années 2000 et durant plusieurs années à l'ULB, le Cercle du Libre examen et occupé plus tard, une fonction au Centre d'études du PS, le très fameux Institut Émile Vandervelde.
Les grands journaux et revues du pays (Le Soir, le Vif, La libre, l'Echo, Knack...) n'ont jamais hésité à publier cartes blanches et réflexions émanant du cadre Tojerow
Mû donc par son engagement antifasciste qu'il déclarait chevillé au corps, Jerémie Tojerow annonçait aux médias après sa dénonciation de Kir en 2019:
"Suite à la réception de maires d’extrême-droite par Émir Kir à la maison communale de St-Josse le 4 décembre dernier : en tant que membre de la Fédération bruxelloise du PS, j’ai décidé de saisir la commission de vigilance de la Fédération"
Ce n'est pas une décision facile et agréable, mais le refus de banaliser ou normaliser les idées et partis d’extrême-droite, tout comme le strict respect du cordon sanitaire, doivent demeurer des exigences absolues au sein de notre mouvement politique.
Comme de nombreux militants, il me paraît impossible de réduire cette rencontre à un simple accident de parcours ou à une erreur de jugement." (...)
Monsieur Kir se considère-t-il encore fondamentalement comme un membre et un mandataire du Parti socialiste, engagé par ses valeurs, ses règles et sa logique collective?
Pour beaucoup, j’en suis convaincu, son attitude laisse penser le contraire.
Géométrie variable
Sauf, qu'en d'autres temps, Jérémie Tojerow n'avait pas cru utile de dénoncer les propos frisant l'antisémitisme du chouchou de Philippe Moureaux, Jamal Ikazban, lorsque l'échevin molenbeekois et député régional bruxellois avait qualifié un journaliste - Claude Moniquet pour ne pas le nommer - d'ordure sioniste ou quand le même Ikazban afficha, aux cotés d'Emir Kir, lors d'une marche, le signe des Frères musulmans.
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Où était encore Tojerow en novembre 2003, lorsque Kir participa, comme échevin PS à Saint Josse, au restaurant Bergama sis Chaussée de Haecht, à une soirée de rupture du jeûne, co - organisée par la MR Ten Noodoise Nezahat Namli, également présente à cette soirée?
Outre le socialiste Émir Kir, étaient présents à cette rupture de jeûne ramadanesque, des représentants d'autres formations politiques belges dont Joëlle Milquet (présidente du Cdh), Brigitte Grouwels (Cdn.v), Pascal Smet (Sp.a) et Sait Kose, échevin Fdf à Schaerbeek
Le consul général de Turquie à Bruxelles et le consul turc en poste à Anvers étaient également présents de même que le ministre turc Abdulkadir Cay pour le MHP Parti d'action nationaliste classé à l'extrême droite (fondé en 1969)
L'enquête avance
Poussant mes investigations plus loin, je découvre par la même occasion que l'échevin ten noodois Philippe Boikete, devenu l'ennemi juré d'Emir Kir depuis que le bourgmestre l'avait démis de ses compétences, figurait comme administrateur au même Librex, du temps où Tojetow assurait la présidence de cette très vieille et importante organisation laïque
Je décide en conséquence de prendre contact avec Philippe Boikete pour lui demander de me parler de son ami Tojerow qui fréquenta les cours de droit en même temps que l'édile ten noodois
Mon étonnement fut abyssal lorsque Boikete me répondit qu'il n'avait entendu parler de Tojerow que lorsque ce dernier avait dénoncé Kir à la Commission de vigilance du PS.
Sidéré que je fus d'enregistrer l'énorme mensonge de l'echevin ten noodois, je décide d'aller plus loin.
Je prends contact avec un mandataire PS bruxellois qui m'apprit, tout en insistant sur le strict anonymat, que Tojerow et Boikete avaient durant des années, occupé des fonctions de conseillers à l'I.E.V. (Institut Émile Vandevelde).
Ce Centre d'Etudes et de de recherche constituant pour la crème du PS, y compris les ministres, un précieux fournisseur d'analyses, de conseils et de recommandations.
Je reviens "naïvement" vers Philippe Boikete pour lui demander s'il persistait à nier ses liens ulbeistes et Vanderveldistes avec Jeremie Tojerow.
Mis devant ces informations que je lui communique, Boikete, très gêné, finit par reconnaître leur exactitude et leur pertinence.
Guère plus tard, et intrigué par ces cachotteries, je pousse plus loin mes investigations pour apprendre qu'Ahmed Laaouej, l'actuel président de la Fédération bruxelloise du PS occupait une fonction de conseiller au fameux centre d'études (I.E.V) à la même époque durant laquelle Boikete et Tojerow y travaillaient.
Me voilà donc en présence d'un trio de Vanderveldistes mêlés à des degrés divers, à l'exclusion de Kir du parti socialiste.
L'idée de l'exclusion de Kir
Insistant toujours pour me parler sous le sceau de l'anonymat, mon contact au PS de Bruxelles - Ville m'apprit que l'idée de cette exclusion émanait à l'origine de l'esprit d'Ahmed Laaouej qui n'avait jamais pardonné à Kir son soutien à Rachid Madrane qui fut avec l'actuel bourgmestre de koekelberg, candidat à la présidence de la Fédération bruxelloise du PS.
Clarifions cette informations
La fédération du parti et la commission du PS chargée du bon déroulement des opérations électorales pour la présidence de cette Fédération avaient décidé d'organiser des séances d'information à l'attention des militants du PS, en présence des deux prétendants à cette présidence (Laaouej et Madrane)
Il fut décidé par ces structures organisant ces rencontres de grouper deux ou trois sections communales du Parti pour gagner du temps.
Ainsi la section de Saint Josse appelée Ligue Ouvrière se joignit à celles de Schaerbeek et d'Evère pour écouter les deux candidats briguant la fonction de président de la Fédération PS.
Cette rencontre fut massivement suivie et se clôtura par un vote à bulletin secret destiné à désigner le candidat qui avait le plus brillé et convaincu l'assistance.
Une semaine plus tard, sans se concerter avec personne, encore moins avec la Commission électorale, Emir Kir décida en infraction aux règles établies par cette structure, d'inviter à Saint Josse, le seul Madrane pour lui permettre de présenter la vision de sa future présidence de la Fédération
Mis au courant le lendemain au chant du coq, Laaouej sombra, d'après certains témoins l'ayant côtoyé ce jour là, dans une colère indescriptible et jura tous ses dieux, Allah compris, qu'après le scrutin, et s'il est gagnant, Kir entendra longtemps parler de lui.
Le 19 octobre 2019, à une majorité relativement courte (52,5 %) des suffrages des membres, Laaouej bat le clan Onkelinx dont Madrane était le porte drapeau.
Les choses n'ont guère traîné puisque 3 mois plus tard, le scénario destiné à l'exclusion de Kir fut ficelé. Il fallait trouver un motif valable et des acteurs prêts à s'investir pour concrétiser le plan visant à mettre le Turc à l'écart du parti
Cette fois, et contrairement aux multiples dérapages de Kir liés à ses affinités avec l'extrême droite turque, comme expliqué plus haut, l'affaire fut rondement et rapidement menée par des acteurs ayant tous fréquenté le centre socialiste d'étude et de recherche, le fameux I.E.V
La bizarre réaction de Kir à son exclusion
La très vivace intelligence de Kir lui fit prendre consscience que pour lui, les carottes étaient grillées et que toute tentative de recours était vouée à l'échec. Il décida de se retirer dans "sa commune" et de réfléchir à l'avenir de son parcours politique.
Celui qui s'était absenté du parlement lors de la minute de silence observée par tous les députés fédéraux, celui qui avait pétitionné pour le démantèlement d'un monument commémorant le génocide arménien, https://web.archive.org/web/20070901190735/http://allochtone.blogspot.com/2006/11/emir-kir-sign-une-ptition-visant.html, celui dont le nom fut à plusieurs reprises cité par des imams turcs lors de campagnes électorales, décide de mener son enquête pour connaître les tenants et les aboutissants de son exclusion du PS;
Les Boiketé expient
Pour le bougmestre de Saint Josse, il ne faisait aucun doute que les frères Boikete, et à des degrès divers, ont joué un rôle dans le "complot" ayant conduit à son éviction. En novembre 2021, il décidait dans des conditions confuses de se séparer de Christien Boikete, son directeur de cabinet depuis près de dix ans.
Pour ne pas que cela soit interprété comme un acte vengeur, Kir maquilla ce licenciement en une grossière mutation de l'aîné des Boikete vers les Ateliers Mommens.
Tellement gros, que ce juriste de haut vol n'avait jamais eu à gérer un lieu culturel cultivant la nostalgie de la musique traditionnel que fut le Centre Mommens
Bien évidemment, Christian Boikete refusa gentiment l'offre du bourgmstre pour se retrouver quelques semaines plus tard, avec la bénédiction d'Ahmed Laaouej comme secrétaire du groupe des parlementaires PS à la Région de Bruxelles - Capitale. Lequel groupe est présidé par l'homme à tout faire de Laaouej, le député régional Ridoaune Chahid
Lequel Chahid se retrouvera plus tard à la tête d'une Commission dont les trois membres furent désignés par Ahmed Laaouej et dont la mission est d'imposer une tutelle sur le fonctionnement de la Ligue ouvrière de Saint Josse.
Au lecteur de ce qui précéde de se faire sa propre opinion au sujet de cette affaire rondement et proptement menée et dont Ahmed Laaouej, Jérémie Tojerow, Philippe Boikete et accessoirement Ridouan Chahid furent les principaux acteurs.
Il est à relever que le repêchage de Christian Boikete, licencié par Émir Kir et son casage au secrétariat du groupe PS sous la supervision de Chahid peut constituer une sorte de conflit d'intérêt dans le chef du président de ce groupe, dans la mesure où le même Chahid se retrouve parachuté par la Fédération bruxelloise du PS pour gérer les affaires d'une Ligue ouvrière anti Kir dirigée de facto par un autre Boikete.
Un Boikete qui est pressenti par les instances du PS bruxellois pour conduire la liste PS à Saint Josse.
Un plat qui se mangera...glacé
Ce que le PS n'a jamais compris ou feint de ne pas comprendre, dans ses relations avec Kir depuis l'arrivée du Turc dans cette formation, réside dans le fait que le Prince Kir a depuis toujours évolué dans un monde parallèle à la planète Belgique.
Son allégeance et son dévouement, c'est à sa communauté et à la Turquie Erdoganiste que Kir les manifeste en permanence.
Et cette communauté le lui rend si bien en le plébiscitant également en permanence.
Si, depuis son exclusion du PS, Kir a consacré toute son énergie à bétonner sa position à la tête de la commune de Saint Josse et à renforcer sa popularité au sein de sa communauté d'origine - la turque -, c'est parce qu'il sait que son seul moyen de rendre les coups reçus ces dernières années, réside dans la victoire qu'il espère remporter en octobre 2024 à Saint Josse.
Mais sa vengeance s'accomplira, pense t il, lorsqu'il fera irrémédiablement reculer le PS bruxellois lors des prochaines consultations fédérales. Et qui sait, fera perdre son siège à Ahmed Laaouej à l'issue de ce scrutin.
Ce cas de figure est possible, voire même probable quand chacun sait que les 20000 voix que Kir a engrangées aux dernières élections fédérales feront cruellement défaut au PS et seraient de nature à lui faire perdre un siège à Bruxelles.
Quant aux communales d'octobre prochain, Kir pourrait profiter de la grande faiblesse des partis de la place (un Ecolo moribond, les pieds nickelés du PS, le MR, les Engagés et Défi inexistants et le PTB aux abonnés absents), et espérer, si pas obtenir une majorité absolue pour sa liste du bourgmestre, du moins s'en approcher pour se rendre incontournable pour toute formation d'une majorité.
Mais cela est une autre histoire
http://bruxellois-surement.blogspot.be/2014/10/et-apres.html
http://bruxellois-surement.blogspot.be/2014/10/kir-en-pertes-et-profits.html
http://bruxellois-surement.blogspot.be/2014/10/kir-nest-par-parti-site-de-la-chambre.html
https://bruxellois-surement.blogspot.com/2020/01/que-fera-kir.html?m=1
Démenti par Tojerow et Philippe Boïketé, qui a soutenu Kir bien après son exclusion avant de se fâcher avec lui. Il existe pourtant des prises de position publiques de sa part où il fustige le caractère "anti-Turc" de la plainte contre son bourgmestre.
RépondreSupprimerIl n'y a pas de complot même si les liens peuvent paraître troublants. C'est un simple concours de circonstances qui se sont alignées et qui ont créé cette situation qui a aboutie à l'exclusion. C'est tout.
RépondreSupprimerAprès ça a fait les affaires de beaucoup de monde c'est un fait mais ni laaouej ni boikete et encore moins chahid n'ont manœuvré dans ce sens au départ.