mercredi 14 février 2024

Halis Kokten:

 .

...Un revenant 




Après être disparu de la scène politique bruxelloise durant de nombreuses années, le Schaerbeekois Halis Kokten, ancien enseignant de religion islamique, souhaite très fort figurer sur les listes du PS à Bruxelles.

Il a à cet effet envoyé sa candidature pour concourir dans le cadre du scrutin bruxellois du 9 juin 2024.

Ayant été mis au courant de l'information, j'ai décidé d'en savoir un peu plus à ce sujet.


Entretien:


Buxellois sûrement (B.S): Qu'est ce qui motive votre décision de présenter votre candidature pour figurer sur la liste PS après cette longue absence?

Halis Kokten (H.K): Avant de vous parler de mes motivations à figurer sur les listes PS, j'aimerais vous expliquer les motifs de ma longue absence de la scène politique bruxelloise.

Cette éclipse était due à la grave situation qu'a traversée la section PS de Schaerbeek lorsque Laurette Onkelinx avait décidé de quitter Schaerbeek suite à l'échec  - disons le clairement - de notre liste aux communales de 2012.

Depuis ce départ, la section schaerbeekoise qui se trouve dans une zone de turbulences, n'a fait que régresser.

- B.S: Mais vous vous êtes quand même présenté au scrutin régional de 2014 et obtenu un résultat honorable.

H.K: Effectivement, malgré ce très bon résultat, je n'ai pas pu siéger sur les bancs du parlement régional en raison de ce qui fut appelé à cette occasion "le bug informatique" qui avait créé un réel malaise parmi de nombreux candidats ayant été victimes de cette opération.

B.S: Si mes souvenirs sont bons, vous avez introduit à cette occasion, un recours auprès du tribunal pour faire valoir vos arguments liés à ce bug

H.K: J'avais pensé le faire, mais sur le conseil de certains membres influents du PS bruxellois dont Laurette Onkelinx, j'y avais renoncé. 

Ces cadres du parti m'avaient assuré que d'autres enjeux électoraux se présenteront pour lesquels je pourrais concourir.

B.S: Ce fut une déception?

H.K: Oui, très grande déception. Puis les événements liés au fonctionnement de la section communale de Schaerbeek ont rajouté à ma déception. 

Surtout lorsqu'au sein de cette section, certains éléments ont attaqué violemment le président de l'entité, le camarade Golstein, sur ses origines juives. 

C'était la goutte qui avait fait déborder le vase et qui m'a poussé à prendre mes distances avec cette section.

 Dégouté et même blessé, Yves prit l'option de quitter la section schaerbeekoise et de déserter la politique.

B.S: Et aujourd'hui, vous prenez l'option de revenir au bercail. Pour quelles raisons ?

H.K: Depuis l'exclusion d'Emir Kir des rangs du PS suite au grave derapage qui avait consisté dans son chef à accueillir des maires turcs d'extrême droite, et après mûre réflexion, j'ai  pris l'option de contribuer pour mon parti à mobiliser au nord de Bruxelles, cette communauté dont je suis issu et où je reste très populaire

B.S: Mais votre longue absence de la scène politique au nord de Bruxelles ne risque t elle pas de constituer un handicap pour votre candidature?

H.K: Je ne le pense pas. Parce que ce que vous appelez prise de distance avec la politique ne m'a jamais empêché d'être très présent à Saint Josse et à Schaerbeek notamment, où je reste en permanence à l'écoute des attentes et des doléances des gens parmi lesquels je vis et travaille depuis des décennies.

Je tiens tous les 15 jours une permanence sociale à la chaussée d'Haecht et m'efforce de contribuer à apporter des solutions aux problèmes de la population.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire