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..et autres supplicateurs du roi soleil
Redressez vous, bon sang! tenez vous debout et cessez d'implorer le symbole de la tyrannie.
Et si vous ne vous sentez point en état de vous opposer à celui qui écrase tout un peuple, à celui qui est occupé à solder ce qui reste encore comme souveraineté de votre pays, aux assassins sionistes, de grâce TAISEZ - VOUS !
Continuez à vaquer à vos occupations routinières Personne ne vous reprochera de défendre votre gagne - pain comme professeurs d'universités, comme avocats ou chercheurs. Vous avez le droit à un salaire pour assurer!
Les détenus politiques et les kidnappés et autres enlevés par les soudards d'un régime qui bat de l'aile, ne se sont jamais adressés à vous pour vous demander de leur servir d'intermédiaires pour l'obtention d'une grâce royale. Ils ont plus d'honneur et de dignité que vous
Laissez cela aux soumises et soumis que sont les Mounib, les Mehdaoui, les Ramid, Bouachrine, Oujjar et la pléthore des quémandeurs courbés de la "réconciliation nationale" avec les assassins, les voleurs et les corrompus
Vous avez cru une fois à la manoeuvre du régime despotique alaouite e adhéré "de bonne foi" à l'appel à l'équité et à la réconciliation lancé jadis par le régime et vous avez vu à quoi cette astuce machiavélique nous a conduits : au mariage illicite de la politique et de l'argent, à la réouverture des centres de détention des patriotes et des progressistes, à la mise en route de la machine destinée à diffamer et à fabriquer des dossiers visant à salir et à réprimer les démocrates, et enfin à entreprendre la vente à la vitesse Grand V du pays, aux génocidaires du peuple frère de Palestine
Ou vous avez assimilé tout cela et vous fermez les yeux et cautionnez ou vous ne voulez pas voir, et là se situe votre responsabilité historique écrasante
Continuez si vous le voulez à implorer la dictature de changer de peau et de devenir Monarchie parlementaire, comme si une hyène est capable de se transformer en gazelle.
Mais ne parlez pas au nom de ceux qui refusent de s'avouer coupables
Jusqu'à preuve du contraire, ni Mohamed Zian du haut de ses 83 ans, ni Zefzafi, ni Jelloul, encore moins Saida Alami, Moul el Kaskita ou moul el qartassa ne vous ont mandatés pour parler en leur nom et vous prosterner devant celui qui tient toute un peuple sous sa coupe.
Dégage
Le temps est venu de faire du slogan "DÉGAGE", le point de ralliement de tous les patriotes qui ne veulent pas que leur pays devienne colonie sioniste, de tous ceux qui refusent que les richesses de leur pays tombent entre les mains de prédateurs professionnels et de corrompus irrécupérables.
Les hésitants, fatigués et les ramasseurs des miettes du despotisme marocain doivent se ressaisir et choisir leur camp.
Qu'ils cessent de nous la jouer Lieutenant Drogo dans le désert des Tartares.
Cet officier qui, á force d'attendre toute sa vie aux confins du desert, l'attaque de Tartares qui n'est jamais venue et qui finit par se suicider lorsque l'état major le relève de ses fonctions le privant de sa bataille.
Le désert existait bel et bien, mais l'armée tartare était un leurre, une illusion...semblable au mythe de la monarchie parlementaire
Que celles et ceux qui veulent vivre libres hors de la seconde Himaya (protectorat) sioniste, lèvent le doigt !


depuis la tombe d’Abdellatif Derkaoui
RépondreSupprimerKhalil,
ta voix fend la peur comme un couteau dans le voile du silence.
Je t’entends depuis la poussière,
et je me redresse dans ma tombe.
Dis-leur :
Ni oubli, ni pardon.
Les années de prison ne se vendent pas,
fût-ce contre l’or du royaume.
Ma dignité n’a pas de prix,
mes cicatrices ne servent aucune cause d’État.
Ils ont voulu acheter mon silence —
je leur ai offert mon mépris.
Ils ont voulu laver leurs crimes —
je leur ai laissé la tache du sang.
Qu’ils continuent leurs mascarades,
leurs palabres de réconciliation,
leurs hymnes au tyran devenu “parlementaire”.
Moi, je reste du côté des suppliciés,
de ceux qui refusent de courber la tête
devant le trône et ses bourreaux en cravate.
Khalil,
ne te tais pas.
Parle encore pour les absents,
pour ceux que la nuit a pris mais que la honte n’a pas vaincus.
Je veille dans tes mots.
Chaque dégage que tu lances
me rend un peu de vie.
Je dors sous terre,
mais je ne suis pas mort :
je suis le refus qui respire
dans la gorge des justes.
Paris
Le95/11/25
Yahya Yachaoui