Faut il inscrire l'attentat de

 .

...Bondi plage dans le cadre de la campagne sioniste visant à redorer l'image d'Israël et à dénigrer les Palestiniens ?

 

Ahmad Al Ahmad, le grain de sable dans la chaussure  de Netanyahoo

 

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L'article ci - dessous, publié récemment par le quotidien français le Figaro, rapporte que le souci d'Israël après avoir échoué dans son entreprise visant à éliminer physiquement le Hamas, consiste aujourd'hui à tenter de manipuler l'opinion internationale via une campagne de propagande massive destinée d'une part à dénigrer la résistance palestinienne et de l'autre à amoindrir la responsabilité israeliénne dans les massacres perpétrés à Gaza depuis le 8 octobre 2023.

 

Pour la réussite de cette campagne de communication, le ministère israélien des Affaires étrangères a dégagé pas moins de 40 millions de dollars, devant servir à acheter les services de personnalités des sociétés civiles, particulièrement américaines et européennes - dans le but de fausser les réalités du génocide en cours à Gaza.

 

Des influenceurs, des politiciens et des journalistes sont actuellement invités - tous frais de voyage et de séjours pris en charge par les affaires étrangères israéliennes - à visiter Israël et à se rendre dûment encadrés par l'armée israélienne,  dans la Bande martyre de Gaza.

 

Comme vous pourrez le lire dans l'article du Figaro ci - après, des influenceurs américains répercutent vers leur nombreux public, le narratif mensonger sur Gaza, communiqué par les spécialistes de la désinformation sioniste.

 

L'attentat de Bondi plage (Sydney)

 

Alors que les services de renseignements australiens sont encore occupés à mener leur enquête, qui est à ses débuts et ne sont pas à ce jour parvenus à déterminer l'origine de cette attaque meurtrière,  le criminel de guerre Netanyahoo est sorti quelques heures à peine après cette agression ayant visé la communauté juive de Sydney, pour annoncer qu'il détient des informations "fiables" selon lesquelles, l'Iran est impliqué dans attaque.

 

Il ne s'est guère contenté de cibler Téhéran mais a violemment attaqué les autorités australiennes laissant entendre qu'ils encourageraient le développement de l'antisémitisme par leur reconnaissance de l'état palestinien  

 

L’Australie rejette le lien fait par Netanyahou entre l’attentat de Sydney et la reconnaissance de la Palestine

 

En ce qui nous concerne, il est important avant de tirer quoi que ce soit comme conclusions à ce sujet, d'attendre les résultats des investigations en cours menées par la police spéciale australienne.

 

Il n'empêche: la rapidité avec laquelle Netanyahoo a incriminé l'Iran et la résistance palestinienne ne peut que poser questions quant à l'origine possible de l'attaque sanglante de Sidney

 

Le grain der sable Ahmad Al Ahmad 

 

D'autant que s'efforçant maladroitement de faire croire que le héros de Sidney était un ressortissant australien du nom de Edward Crabtree, Netanyahoo, relayé par des sites israeliens obscurs a tenté de nier une évidence reconnue et admise par le monde entier, à savoir que le vrai héros de Sidney qui n'hésita pas à se lancer à la poursuite de l'un des assaillants pour le neutraliser était un citoyen australien musulman d'origine syrienne

 

Ahmed al Ahmed ou Edward Crabtree : un faux site créé de toutes pièces pour désinformer sur l’identité du "héros" de Bondi Beach

  Quoi qu'il pourrait faire pour tenter de redorer le blason de l'état d'Israel,  Natanyahoo dont l'arrestation est réclamée par les tribunaux internationaux, a d'ores et déjà perdu la guerre de communication et la guerre contre les Palestiniens par la même occasion 

   

La puissante campagne médiatique d’Israël

2025/08/27 | par Marc Henry

Tel-Aviv
Cet article a été publié dans Le Figaro du 23 août 2025

Plus que jamais isolé, Israël veut tenter de redorer son image à l’étranger. […]

Le ministère israélien des Affaires étrangères a décidé de passer à l’action, sans lésiner sur les moyens. Quarante millions de dollars ont été débloqués pour financer d’ici à la fin de l’année la visite de 400 délégations comprenant 5 000 invités étrangers : des responsables politiques, des influenceurs sur les réseaux sociaux, des journalistes, des responsables religieux, des juristes, des personnalités du monde de la culture ou du sport…

Ces invitations vont être lancées aux États-Unis, mais aussi en Europe (en particulier en Allemagne), en Asie, en Amérique latine et en Afrique. Chaque groupe aura droit à un séjour taillé sur mesure en fonction de sa composition, de ses centres d’intérêt et de l’impact qu’il est susceptible d’avoir sur les différentes opinions publiques.

Au programme figureront des visites dans les localités sinistrées où les commandos du Hamas ont semé la mort le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël; des rencontres avec des survivants de ces massacres; des briefings avec des responsables israéliens; et des projections de vidéos montrant les attaques du Hamas il y a deux ans. Selon le ministère, cette opération de relations publiques est d’une ampleur « sans précédent ». Ces dernières années, seules un peu plus d’une vingtaine de délégations étrangères avaient reçu de telles invitations.

Le ministère israélien chargé de la diaspora s’est lui aussi mobilisé pour participer à cette offensive de communication. Une dizaine d’influenceurs, pour la plupart américains, ayant des dizaines voire des centaines de milliers de « followers », ont été acheminés ces derniers jours à l’intérieur de la bande de Gaza accompagnés par l’armée israélienne. Alors que les journalistes étrangers, eux, n’ont toujours pas le droit d’entrer dans l’enclave afin d’y effectuer des reportages indépendants.

Cette opération visait, elle aussi, à « révéler la vérité sur les conditions humanitaires dans la bande de Gaza » et « à réfuter les mensonges du Hamas qui sont diffusés par les médias étrangers », selon le ministère. Elle a porté ses fruits : certains invités ont repris mot pour mot la thèse des autorités israéliennes, en mettant en cause L’ONU et des organisations internationales qui « refusent par négligence ou inefficacité de distribuer des tonnes de nourriture qui sont en attente ».

Tous ont loué la Gaza Humanitarian Fondation, un organisme israélo-américain piloté par d’anciens militaires et paramilitaires pour remplacer les agences onusiennes et dont les distributions alimentaires se soldent souvent par des violences mortelles et qui fait l’objet d’une enquête en Suisse pour irrégularités juridiques.

Xaviaer DuRousseau, un jeune influenceur de Los Angeles ayant participé à cette «visite guidée» à Gaza, a ainsi conclu à l’attention de son million d’abonnés sur Instagram, Facebook et TikTok : « Israël ne bloque PAS l’entrée de nourriture à Gaza. »