Regroupez les, ils seront faciles...

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...à rafler

 

Lorsque H.Goldman avait lancé dans son bureau, l'initiative  Convergences musulmanes de Belgique, destinée à ghéttoiser les acteurs islamistes de Belgique, dans une structure communautaire, imaginait il le grave préjudice qu'il allait inconsciemment, causer à ces intervenants ?

Présentée comme une "révolution" par H.G, cette apologie du ghétto visait selon l'architecte de l'idée, une identification de ces individus et de ces groupuscules, agglutinés autour de Privot, Haddach, Zibouh et Mahi, comme un conglomérat communautariste "autonome", se prenant en charge par lui même.

Un rassemblement, dont la seule raison d'être et d'exister est l'islam.

Une nébuleuse de laquelle toute référence à la culture, l'art et la pratique active de la citoyenneté, devait être extirpée, pour ne laisser la place qu'à un ostentatoire basé sur la foi et le référent cultuel.

Ceux et celles des individus dont la seule raison d'être et de vivre au sein de la cité, se résume à une appartenance religieuse, ont répondu présents à l'appel pour une concentration ethnico-religieuse, lancé par le maître à penser de Fatima Zibouh et autre Michael Privot.

Ce regroupement religieux communautariste lancé sur orbite, il revenait aux "grands acteurs" et autres penseurs chefs blancs, inscrivant dans leur démarche, l'ensemble des luttes pour l'égalité, de prolonger vers les décideurs institutionnels de notre pays, les requêtes et les revendications provenant du ghetto islamique.

Comme si les intervenants agissant en milieu islamique, ne disposaient pas des aptitudes  nécessaires, pour s'adresser aux structures décisionnelles  et qu'il leur fallait passer sous les fourches caudines d'H.G et consorts, pour "faire remonter" vers le monde institutionnel, leurs attentes et leurs doléances.

Cette vision Goldmanienne, que certains qualifieront de paternaliste est davantage que cela.

 sciemment ou non, elle vise à confiner les "Musulmans" de notre pays, dans des ghettos communautaires dont il sera  facile, le moment venu, de les rafler, comme firent jadis les nazis avec les Juifs, concentrés dans des ghettos spécifiques. 



 
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