Oui, Ecolo demande ( encore ), une ristourne salariale à ses élus, plus importante que celle réclamée par les autres partis.
Mais une telle ristourne qui doit servir à alimenter les actions du parti remplit également une autre tâche: celle de financer les camapgnes électorales des ténors de cette formation et des "invités " candidats provenant de la société civile.
Lorsque l'actuelle direction a décidé de faire appel au moustachu de Greenpeace ou à Jaccky Morael, elle ne s'est pas arrêté au souci éthique de sollicter l'avis des militants
A ses débuts, ce parti nous a bien bassinés avec sa tendance à donner des leçons d'éthique et de transparence aux autres partis de la place.
Aujourd'hui, ECOLO ou du moins, la clique qui dirige ce parti, n'hésite pas à faire un sort au "principe" du choix des candidats par les pools et par la base.
Ainsi, et depuis la prise en main du parti par les graines de dictateurs politiques qui veillent à bien garder le pouvoir, l'on se soucie peu et progressivement de moins en moins de ce principe, puisque lorsque la direction du parti avait dans les années 90 déjà, décidé de placer en position éligible, le très médiatisé banquier, Mostafa Ouzeghti, cela fut fait en deux coups de fourchette à la Medina.
Et ceci sans se soucier de l'avis de la base qu'on avait fait semblant de respecter alors que tout un chacun savait pertinemment que l'affaire s'était réglée autour d'un plat dans un restaurant de la place avec un bon Mascara et quelques cornes de gazelles.
Depuis quelques temps, les choses se sont accélérées puisque Josy Dubié qui n'avait jamais pris sa carte de membre, se voit propulsé vers les sommets de la reprsentativité institutionnelle par la seule volonté du groupe très restreint des dirigeants du parti vert qui font la pluie et le beau temps au sein de cette organisation..
Sans avoir jamais été membre ou même sympathisant Ecolo, son frère de sang J.C Defosset n'allait pas tarder à quitter ses " Travaux inutiles " pour se faire élire sur la liste régionale du parti de Durant-Turinne-Javaux.
Carine Russo, très médiatisée lors du combat pour la vérité sur la mort de sa fille, elle, n'avait rien demandé à Ecolo.
Ce sont ces dirigeants d'Ecolo qui, bafouant cette chère et tendre éthique, avaient été la chercher pour la placer en position éligible pour le Sénat..
A tel point que Carine Russo dut reconnaître, quelques temps plus tard, n'avoir rien à faire dans cette galère.
Dans le registre des dérogations aux statuts et principes verts, cette direction a rendu ce principe dérogatif qui était l'exception, une règle permanente dès lors qu'il fallait permettre à un bonze vert de cumuler les mandats ou de figurer sur une liste électorale envers et contre les règles éthiques jadis entérinées par le plus grand cumulard bruxellois, l'ex Ecolo Henri Simons.
Ainsi, l'on retrouve depuis une décennie en têtes de listes, les inévitables " dérogés " comme Doulkiridis, Huytebroek ou Durant qui se retrouvent à l'arrivée, ministres, parlementaires européens ou secrétaires d'état
Quant à la véritable force d'ECOLO sur le terrain, bruxellois du moins, quasi aucune section ne fonctionne correctement aujourd'hui.
Des sections ont cessé d'exister ou ne sont réunis que pour sauver la face lors de la prise de certaines décisions pour donner un vernis démocratique aux options prises.
Autrement, l'on aurait de temps à autre remarqué des sorties écologistes au sein des conseils communaux bruxellois.
Et ce n'est pas l'ex Ecolo molenbeekoise Bousselmati, passée avec armes et bagages au MR qui me démentira.
Mais le label ECOLO demeure néanmois aujourd'hui, un " produit " bien estampillé auprès d'un certain électorat qu'il suffirait de présenter une liste à un scrutin pour que ce public se sente en devoir de porter son suffrage sur les candidats Verts.
C'est ce qu'on peut appeller en terme de marketing; "La fédélisation du public ". Un peu comme pour l'électorat PS en Wallonie ou dans les quartiers arabes ou turcs de Bruxelles
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