dimanche 18 juillet 2010

Le paysage urbain change mais les mentalités ne suivent guère

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Les villes marocaines
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respirent...enfin !!!


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Sur un point au moins, l'actuel roi du Maroc ressemble à l'un de ses illustres ancètres: Le Sultan Moulay Ismail.

Si, selon les historiens, l'illustre maître de Meknes ne descendait de son cheval que pour en enfourcher un autre, tellement il parcourait le pays pour apaiser l'une ou l'autre révolte ou pacifier des régions en ébullition, le roi Mohamed VI, n'arrête pas de parcourrir le Maroc dans toutes les directions.

Mais pour une autre besogne.

Souvent à l'improviste, pour se rendre compte de l'état d'avancement des ouvrages et autres travaux parfois gigantesques comme le Plan Azur pour le tourisme ou l'achèvement du port de logistique Tanger Med.

Le roi semble bien connaitre les mentalités et les comportements des officines de l'exécution de ces travaux qu'il a lui même initiés: Une mentalité souvent tricheuse et peu patriotique.

C'est pour cette raison qu'il ne se contente pas de procéder " à la pose de la première pierre " d'un chantier, mais, tout en fixant les délais à l'exécution, il revient assez souvent sur les lieux mêmes de ces ouvrages pour s'assurer de l'état d'avancement des travaux ou pour la livraison des réalisations achevées.

Pour ce qui concerne les équipements collectifs tels parcs, jardins publics, allées et autres promenades urbaines, le Maroc connait une véritable révolution....Et pas ,uniquement dans les grandes villes.

Ainsi, une ville comme Tanger qui a toujours été la proie aux appétits des promoteurs immobiliers véreux et mafieux, la transformation au forceps est on ne peut plus flagrante.

Le moindre carrefour ou autre rond point est aujourd'hui aménagé de manière moderne avec plantes, gazon et arbres. Et une fontaine arrondie au mileu. Ces parcs publics qui subjuguent sont largement éclairés le soir et attirent ainsi les riverains qui, par temps de grandes chaleurs, s'assoient à même le sol herbacé.

Curieuseùent, les Marocains qui étaient connus pour être les Huns de la déterioration des espaces publics commencent à prendre goût à la défense de ces espaces agréablement aménagés et s'arrogent même le droit de les défendre.

Des poubelles sont partout autour de ces espaces publics mais hélas, les détritus ne sont pas régulièrement évacués. D'où débordements et autres nuisances visuelles.

De Marshan, à Iberia, en passant par Ain Qtiouet, Drissia, Beni Makada ou Plaza de toros, les espaces publics agréablement aménagés attirent un public de plus en plus nombreux et créent ainsi l'esprit de voisinage et de convivialité entre les riverains de ces espaces.

Quant à la grande Promenade des Tangérois située le long de la très large avenue des Forces armées royales, en quelques années, elle a connu une métamorphose extraordinaire de par son statut piétonnier et les multiples types de plantations qui ornenet son intérieur et ses extrémités.

Les balnéaires, ces bicoques hideuses qui obstruaient sur cette avenue, la vue de la mer, ont été déracinés permettant ainsi aux milliers de promeneurs de voir les confins sud de l'Espagne par beau temps.

La corniche de Tanger n'a rien à envier à celle de Casa ou de Nice.

Des bancs mettalliques en fer forgé, couleur locale sont partout dans les espaces urbains de la ville de Tanger, à Settat, Kenitra, Rabat, Casa ou Marrakech.

A propos de Marrakech, un journaliste canadien qui faisait partie du meeting des journalistes skieurs en janvier dernier, m'a décrit la ville de la manière suivante, je le cite:

"Cette ville ressemble à un immense parc planté, avec de ci de là, des maisons érigées au sein même de ce parc " . Belle description d'une ville où la verdure des palmiers est partout et où la senteur des oliveraies vous guérit anticipativement de toutes les maladies dues à la pollution.

Les routes urbaines sont très larges et comptent jusqu'à trois bandes de circulation. Sauf que l'indiscipline routière des Marocains ne les pousse pas à avoir du rspect pour le code de la route.

Malgré ces progrès, les mentalités des chauffeurs qui veulent toujours arriver avant les autres fait que les accidents de la route estropient un maximum de monde quand ils ne contribuent pas à l'horreur des morts du volant.

Si en haut lieu, l'effort et la volonté est indénbiable pour modifier l'image du pays et partant rendre agréable le quotidien des Marocains, les mentalités sont à un million d'années lumière pour l'accomplissement de ce miracle.

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