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MRE, RME,
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Al Jaliya al maghribiya,
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Al Hijra al maghrebiya,
la Diaspora et
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tutti quanti...
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Curieusement, plus le temps passe et les générations s'ajoutent aux générations, plus les officiels marocains régressent dans leur relation avec les Européens de moins en moins originaires du Maroc.
Il n y a guère, feu le roi Hassan II intimait à ses "sujets" ( Arra3aya ) vivant hors du Maroc l'injonction stricte de se tenir loin de toute "immixtion" ou implication dans les affaires des pays d'accueil.
Et surtout de ne pas se mêler de politique, de syndicalisme et encore moins de droit de vote ou d'accès à la nationalité des pays de leur résidence.
Hassan II était aussi très réservé par rapport aux mariages mixtes, bien que nombre de ses ministres et autres serviteurs de l'Etat marocain avaient pris pour épouse, des ressortissantes françaises, britanniques ou espagnoles.
Aujourd'hui, tout cela est de l'ordre d'un passé révolu puisqu'un débat parcourt les classes priviligiées du pays au sujet de la détention de plus en plus fréquente par les décideurs politiques et économiques, de la double voire de la triple nationalité.
Parlementaires, ministres, hauts fonctionnaires et autres "Commis" du système possèdent la double nationalité franco marocaine ou hispano marocaine.
Concernant ceux que l'on appelle MRE aujourd'hui, c'est à dire ceux que le Maroc considère avant tout comme une manne financière intarissable, ils sont encore plus "Marocains" aujourd'hui que par le passé.
Du moins pour ceux qui au Maroc, s'inquiètent de la prise de distance avec le "pays d'origine" des jeunes générations issues de l'immigration des années 60 du siècle dernier.
Interrogé au début des années 80 au sujet des transferts faramineux vers le Maroc des économies réalisées en Belgique par les RME, un ministre belge avait répondu : " Vous verrez, tout cet argent que transfèrent les aînés de la première génération marocaine reviendra un jour en Belgique sous une forme ou une autre, par le biais des héritiers de ces immigrés".
Il ne savait pas si bien dire: aujourd"hui, la majeure partie de ces enfants devenus adultes, transfèrent vers la Belgique, la Hollande ou la France, le produit de l'héritage de leurs parents après la mort de ces derniers.
Mais les officiels marocains qui sentent le vent tourner puisque les pourvoyeurs de fonds de jadis se raréfient et leur progéniture est davantage préoccupée par les difficultés de la vie en Europe.
Alors, ils font semblant de s'intérésser à leurs MRE. Mais uniquement en paroles ou en posant des gestes ne dépassant pas l'aspect symbolique: organisation de la campagne estivale de la traversée entre l'Espagne et le Maroc, mise sur pied de structures de pseudo dialogue avec les RME comme le ministère chargé des Marocains de l'étranger, invention d'un conseil consultatif des Marocains de l'étranger dont l'essentiel de l'activité ne dépasse pas le bla bla autour de thématiques éculées dont les actes et les conclusions sont produites depuis des décennies et garnissent les étalages des bibilothèques spécialisées.
Une promesse royale avait été faite en 2005 à ces RME: Ils voteront lors des élections législatives marocaines de 2007. Cette promesse n'a pas été tenue pour des raisons que nul ne sait expliquer avec clarté à ce jour.
Aujourd'hui, le Maroc officiel s'accroche à sa certitude de toujours: les RME sont des marocains qui résident à l'étranger...!
Drôle d'approche puisque les "vrais " Marocains ayant immigré en Europe sont en passe de devenir une espèce en voie d'extinction.
Et que les jeunes, les enfants et les petits enfnats de ces pionniers sont devenus tellemnet Belges, Hollandais, Français ou Allemands et que beaucoup d'entre eux occupent des positions bien en vue dans la société qu'ils considèrent comme la leur.
A ceci s'ajoute la compléxité de la structure même des ces diverses " immigrations marocaines" puisqu'il serait hautement erroné de parler d'une seule "immigration marocaine" aujourd'hui : De pays à pays, les situations présentent des différences très notables dès lors que l'on aborde les réalités des "immigrations récentes" vers l'Italie ou l'Espagne ou celles plus anciennes et davantage stabilisées comme les situations belges, françaises ou celle prévalant aux Pays Bas
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Curieusement, plus le temps passe et les générations s'ajoutent aux générations, plus les officiels marocains régressent dans leur relation avec les Européens de moins en moins originaires du Maroc.
Il n y a guère, feu le roi Hassan II intimait à ses "sujets" ( Arra3aya ) vivant hors du Maroc l'injonction stricte de se tenir loin de toute "immixtion" ou implication dans les affaires des pays d'accueil.
Et surtout de ne pas se mêler de politique, de syndicalisme et encore moins de droit de vote ou d'accès à la nationalité des pays de leur résidence.
Hassan II était aussi très réservé par rapport aux mariages mixtes, bien que nombre de ses ministres et autres serviteurs de l'Etat marocain avaient pris pour épouse, des ressortissantes françaises, britanniques ou espagnoles.
Aujourd'hui, tout cela est de l'ordre d'un passé révolu puisqu'un débat parcourt les classes priviligiées du pays au sujet de la détention de plus en plus fréquente par les décideurs politiques et économiques, de la double voire de la triple nationalité.
Parlementaires, ministres, hauts fonctionnaires et autres "Commis" du système possèdent la double nationalité franco marocaine ou hispano marocaine.
Concernant ceux que l'on appelle MRE aujourd'hui, c'est à dire ceux que le Maroc considère avant tout comme une manne financière intarissable, ils sont encore plus "Marocains" aujourd'hui que par le passé.
Du moins pour ceux qui au Maroc, s'inquiètent de la prise de distance avec le "pays d'origine" des jeunes générations issues de l'immigration des années 60 du siècle dernier.
Interrogé au début des années 80 au sujet des transferts faramineux vers le Maroc des économies réalisées en Belgique par les RME, un ministre belge avait répondu : " Vous verrez, tout cet argent que transfèrent les aînés de la première génération marocaine reviendra un jour en Belgique sous une forme ou une autre, par le biais des héritiers de ces immigrés".
Il ne savait pas si bien dire: aujourd"hui, la majeure partie de ces enfants devenus adultes, transfèrent vers la Belgique, la Hollande ou la France, le produit de l'héritage de leurs parents après la mort de ces derniers.
Mais les officiels marocains qui sentent le vent tourner puisque les pourvoyeurs de fonds de jadis se raréfient et leur progéniture est davantage préoccupée par les difficultés de la vie en Europe.
Alors, ils font semblant de s'intérésser à leurs MRE. Mais uniquement en paroles ou en posant des gestes ne dépassant pas l'aspect symbolique: organisation de la campagne estivale de la traversée entre l'Espagne et le Maroc, mise sur pied de structures de pseudo dialogue avec les RME comme le ministère chargé des Marocains de l'étranger, invention d'un conseil consultatif des Marocains de l'étranger dont l'essentiel de l'activité ne dépasse pas le bla bla autour de thématiques éculées dont les actes et les conclusions sont produites depuis des décennies et garnissent les étalages des bibilothèques spécialisées.
Une promesse royale avait été faite en 2005 à ces RME: Ils voteront lors des élections législatives marocaines de 2007. Cette promesse n'a pas été tenue pour des raisons que nul ne sait expliquer avec clarté à ce jour.
Aujourd'hui, le Maroc officiel s'accroche à sa certitude de toujours: les RME sont des marocains qui résident à l'étranger...!
Drôle d'approche puisque les "vrais " Marocains ayant immigré en Europe sont en passe de devenir une espèce en voie d'extinction.
Et que les jeunes, les enfants et les petits enfnats de ces pionniers sont devenus tellemnet Belges, Hollandais, Français ou Allemands et que beaucoup d'entre eux occupent des positions bien en vue dans la société qu'ils considèrent comme la leur.
A ceci s'ajoute la compléxité de la structure même des ces diverses " immigrations marocaines" puisqu'il serait hautement erroné de parler d'une seule "immigration marocaine" aujourd'hui : De pays à pays, les situations présentent des différences très notables dès lors que l'on aborde les réalités des "immigrations récentes" vers l'Italie ou l'Espagne ou celles plus anciennes et davantage stabilisées comme les situations belges, françaises ou celle prévalant aux Pays Bas
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