dimanche 15 août 2010

Prochain déménagement du gouvernement français à Vichy


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En France,

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le fascisme rampe sournoisement !
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La différence entre une dictature reposant essentiellement sur la force brutale de son appareil répressif (armée et police ) et un système fasciste, réside dans le fait que le système fasciste, au delà de l'utilisation de tout l'arsenal répressif de l'état ( police, armée, justice ..), parvient à s'assurer le prolongement de son idéologie et de sa politique, au sein de larges couches de la société civile.

Dans un système fasciste, l'état "Fort" n'a pas forcément besoin de pourvoir lui même à la création de groupes de supplétifs parmi la population civile ou de recruter de simples citoyens pour former des milices destinées à casser et à briser tout ce qui s'oppose à sa politique.

Ce sont en fait les citoyens eux mêmes qui, travaillés de multiples façons par les divers instruments de la propagande étatique ( presse, école...) qui en viennent à se proposer " spontanémént "leur service" pour soutenir les appareils officiels de la répression.

L'embrigadement encadré et programmé en haut lieu de ces "volontaires civils" intervient généralement de manière progressive

D'abord par l'observation du silence et par l'approbation tacite des mesures d'exclusion et de mise au pilori de certaines couches de la polpulation désignées comme étant néfastes ou représentant un danger potentiel ou réel pour la société des braves gens.

Si au début, l'action des milices fascistes ou même de simples citoyens observant derrière le rideau de leur fenètre, prend la forme de la délation ou du mouchardage, d'autres "prennent leur courage" à deux mains en allant au poste le plus proche " vendre " leur voisin de palier.

Intervient automatiquement alors un degré plus avancé de cette collaboration avec l'état et son appareil répressif au travers d' initiatives "citoyennes" prenant la forme de rondes de quartier pour débusquer les inciviques, voire, leur faire passer un mauvais quart d'heure avant de les livrer.

Mais l'étape la plus longue et la plus importante dans ce processus de fascisation réside dans le matraquage idéologique soutenu en direction de la polpulation en vue de désigner à l'exclusion et plus tard à la vindicte popluaire, voire au lynchage, les " corps non sains " et les "parasites" à éradiquer.

Certains intellectuels s'engagent dans cette entreprise par esprit de lucre ou pour se faire " bien voir " par le système politique, d'autres s'y engagent " de bonne foi " croyant que telle est leur mission.

Certains bloggers se reconnaîtront.

En France aujourd'hui, c'est la première étape qui prévaut: celle du silence complice de tout ce que la France compte comme " consciences ".

Le travail de vulgarisation de la haine et du rejet du " différent" a largement été réalisé par ceux qui, intellectuels, hommes et femmes de médias, opportunistes politiques de tout bords, ont balisé le terrain à la demande tacite de milieux fascisants.

Ce que l'on voit aujourd'hui avec les expulsions manu militari de Roms, non seulement nous rappelle que l'histoire peut à tout moment repasser les plats et que le cri " Plus jamais ça " est tombé dans les oubliettes de l'histoire de la grande France.

Où sont ces associations juives qui, à juste titre, réagissent au quart de tour lorsqu'un Ilan Halimi tombe sous les coups de délinquants antisémites?

Où restent les association tels SOS Racisme, La Licra, le Conseil des Musulmans de France, les syndicats, les partis de " gauche " et tous ceux qui sont aux abonnés absents au moment où l'on nous instaure un régime qui n'est pas loin de déménager dans la région de Vichy ?



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