vendredi 16 décembre 2011

Le souq Benkirane

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ce n'est pas un gouvernement, c'est un souq...

Finalement, Benkirane formera ( peut être ) un gouvernement avec les partis qu'il accusait, pendant la campagne électorale, d'avoir conduit le Maroc à la faillite économique, financière et morale.

Il négocie actuellement, pour la formation de ce gouvernement, avec ceux que le peuple marocain a sanctionné, en boycottant le scrutin du 25 novembre ou en donnant une leçon aux corrompus et autres voleurs.

Ce sont les aristocrates Fassi Fihri, les "communistes" caviar Benabdellah et Naciri et les amis intimes de Basri que sont Laenser du Mouvement populaire et Labied, qui sont assis en face de Benkirane, pour la constitution du gouvernement.

Des créatures, rejetées par le peuple marocain.


Sentant que ses futurs partenaires sont hautement susceptibles de lui mettre les bâtons dans les roues et de bloquer le fonctionnement de son gouvernement, Benkirane a imaginé la signature d'une charte de bonne conduite et invité ses futurs alliés à la ratifier.

Conscient que ses partenaires, protecteurs des corrompus et des pourris n'hésiteront pas à lui tirer dans le dos et à saboter les initiatives du PJD, à la première occasion, Benkirane cherche, à travers la ratification de cette charte, non pas à empêcher ses alliés gouvernementaux de le trahir, ( ils en ont l'habitude ) mais surtout à s'aménager une porte de sortie "honorable", en cas de coup tordu prévisible.

Signalons que cette charte ne constitue en rien un engagement contraignant mais représente une simple feuille, passible de terminer au fonds d'une poubelle

La porte de sortie que cherche à s'aménager Benkirane est, pense t il, à même de lui permettre, le moment venu, de démissionner, en prenant " à témoin", le peuple marocain et surtout son électorat.


On le voit, la confiance règne entre les partis qui se réunissent pour arracher, chacun de son coté, et quelle que soit sa force et son poids, un maximum de portefeuilles gouvernementaux.

Hormis les futurs ministres PJD, nous ne serons pas étonnés que ceux qui étaient à l'origine de la faillite du pays, siégeront au sein du futur gouvernement.

En tout état de cause, songer un seul instant que Benkirane pourra réaliser le programme de son parti pour ce qui est de la lutte contre la corruption et le pillage des richesses nationales, c'est prendre les Marocains, pour des demeurés.

Les soutiens à la corruption qui se trouveront au sein du gouvernement Benkirane, feront en sorte de l'en empêcher.


QUI A DIT QUE LE PAM DE FOUAD ALI AL HIMMA A PERDU LE SCRUTIN ?

Ceux qui avancent une telle affirmation n'ont rien compris aux résultats du dernier scrutin et au jeu de la politique marocaine.


En effet, comment croire qu'un parti qui vient de voir le jour en 2007, ait perdu ce scrutin, lorsque cette formation a devancé en sièges, des partis très anciens comme l'USFP, LE PPS, le MP, et l'Union constitutionnelle de Driss Basri?

Il faut être de mauvaise foi pour penser que le PAM a ramassé la raclée de sa vie.

Avec ses 48 sièges, ce parti nouveau qui s'est présenté aux élections, pour la première fois, devient le premier parti de l'opposition et ne manquera pas de remonter à la surface, si un jour, pas très lointain, le PJD devait échouer dans son pari actuel.


A ce moment là, ce sera le PAM et son complice le RNI, qui présenteront l'alternative aux islamistes.

Et lorsqu'on sait la place qu'occupe le fondateur de ce parti et les soutiens qu'il tire de sa proximité avec la monarchie, il ne faudra point s'étonner, que la cellule dormante PAM, attend le moment opportun pour se substituer aux islamistes dont l'échec est inscrit dans les astres.

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