samedi 7 janvier 2012

A mon humble avis

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Des "loosers" récupérés
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Pour le simple esprit que je suis, une chose est incompréhensible : Pourquoi Taieb Fassi Fihri a t il été appelé pour faire partie du staff des conseillers du souverain marocain ?

Sachant que l'ex ministre des affaires étrangères fait partie de la famille liée à Abbas El Fassi et que sa tête avait été demandée par la rue, lors des manifestations du Mouvement du 20 février,

Sachant que Fassi Fihri n'a jamais été élu ou passé l'examen du suffrage universel, mais qu'il a toujours été "parachuté" au sein des gouvernements, comme ministre de souveraineté,

Sachant que Fassi Fihri a lamentablement échoué dans sa mission visant à fédérer un maximum de soutiens à la cause nationale du Sahara marocain (A la veille de son départ du gouvernement Abbas El Faasi, les parlementaires européens ont voté, sous la pression du lobbying algérien et Polisariste, la suspension des accords de pêche UE - Maroc.),

Sachant que l'appui plus que démesuré, apporté à son fils, pour l'organisation de ses Midays, n'a, en rien empêché le Congrès américain, de mettre des conditions draconiennes, à la vente des armes US au Maroc,

Sachant aussi, que suite aux incidents d'El Ayoun; les députés espagnols, se basant sur des photos trafiquées, avaient voté, l'année passée, un texte condamnant le Maroc pour des "atteintes aux droits des Sahraouis",

Sachant tout cela, comment expliquer l'option prise par le Palais de nommer au sein du staff du gouvernement dit de l'ombre, un diplomate qui a été en dessous de tous les espoirs que le Maroc avait placés en lui?

Il doit vraiment y avoir quelque chose qui échappe à mon esprit de simple observateur de la chose politique marocaine. Ou alors comme le dit le proverbe très catholique: Les Voies du Seigneur ( le Palais en l'occurrence,) sont impénétrables

J'abonderai dans le même sens en évoquant le choix de Fouad Ali Al Himma, comme conseiller royal.

Voilà un homme, brillant, puissant, évoluant dans la proximité du roi, qui a été chargé par les hautes instances du pays, de se démener, comme un beau diable, pour amoindrir au maximum, la progression du PJD et lui substituer une force politique de premier plan, le PAM, et qui échoue lamentablement dans cette mission.

Un homme qui tétanisa, dans un premier temps, l'ensemble de la classe politique marocaine, en tentant de la vider de sa substance parlementaire et qui, in fine, parvient à unir, comme un seul homme, contre lui, toute cette classe politique.

A tel point que son principal ennemi qu'il avait voulu anéantir et effacer de la carte politique, finit par triompher et par rejeter toute prise de bec avec l'ami du roi.

Pour beaucoup moins que cela, un homme politique, normalement constitué aurait pris congé, de manière définitive, de la chose politique.

Mais Al Himma bénéficia de son inaltérable amitié avec le roi Mohammed VI.

Yassir Znagui, hier inconnu au bataillon de la politique, fut récemment promu à la fonction de conseiller du roi. Lui, qui a fait dégringoler le nombre de touristes au Maroc, depuis qu'il a été promu ministre ayant le tourisme dans ses attributions.

Je pense humblement qu'il est trop jeune et peu expérimenté, pour apporter les conseils avisés des stratégies devant guider la politique et l'action du souverain.

Ce ne furent pas les moyens qui firent défaut à ce jeune cadre dynamique, pour réussir sa mission.

Le Plan azur qui s'est étendu d'Agadir à Essaidia, en passant par El Jadida, Rabat, Sidi Bousselham, Tanger avec le désenclavement des régions côtières du Rif, lui donna tous les leviers pour réussir l'entreprise.


Le soutien du Roi Mohammed VI à ce plan, fut total et beaucoup d'argent, émanant de l'UE, notamment a été englouti par les chantiers gigantesques de ce cette entreprise..

Mais en définitive, pour son cabinet politique, le roi choisit qui il veut...Ceci est juste un humble avis.

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