Abdelaziz de Jamaa El Fna, devient conteur public...

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Abdelaziz " Le Marrakchi", menace de recourir aux armes

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http://www.elwatan.com/international/notre-armee-est-prete-si-05-02-2012-157784_112.php

Que signifie cette menace, proférée il y a deux jours à Séville ?

Plusieurs lectures sont suggérées, pour tenter de comprendre le grand énervement qui marque les attitudes et les déclarations du dirigeant du Front Polisario.

On ne l'a pas beaucoup noté, mais la sortie récente du représentant de Ban Ki Moon, pour l'affaire du Sahara, a été d'une netteté sans ambages:

Christofer Ross a clairement signifié que ce conflit n'a qu'à trop duré et qu'une solution définitive doit être trouvée.

En substance, Ross a signifié à l'Algérie et au Polisario que l'ONU n'est pas présente militairement et diplomatiquement, dans cette région, pour entretenir une situation qui pourrit.

http://www.google.be/url?q=http://www.un.org/apps/newsFr/newsmakersF.asp%3FNewsID%3D37&sa=U&ei=VncvT6u2MYWe-QaBrd2zDg&ved=0CBEQFjAA&sig2=_StxWZxuWTjuGS2jk1B3Kg&usg=AFQjCNHln6WU-d5ZY9kCgZ8qoLklhKu7Gg


Mais que cette présence est d'abord destinée à tout faire, pour apporter une issue pacifique à ce dossier.

Prochainement, le rapporteur du secrtéaire général de l'organisation internationale présentera son rapport et émettra des propositions à son chef.

Il ne manquera pas de demander la fin de la mission de la Minurso ( Forces de l'ONU au Sahara ), dans le but de forcer les parties en conflit, de sortir de la paralysie et du statut quo qui n'a que trop duré.

La menace de Abdelaziz est probablement proférée dans cette perspective.

En d'autres termes: Si les Nations Unies se retirent militairement, nous pourrions engager la lutte armée sur l'étendue du territoire du Sahara.

Cependant, ce qui semble irriter le mercenaire en chef du pouvoir algérien, réside dans le fait que la diplomatie marocaine semble marquer d'importants points sur la scène internationale et que ce regain d'activité de cette diplomatie, donne au Maroc un crédit et une stature qui s'affirment de plus en plus, auprès de la société internationale:

1 - Le Maroc est particulièrement actif au sein du Conseil de sécurité, pour ce qui concerne le dossier syrien.

C'est le Maroc, par le biais de son représentant non permanent au sein de ce conseil qui, au nom de la Ligue arabe, a présenté, le projet de résolution, relatif à la situation syrienne.

Ce faisant, le Maroc, a acquis, non seulement la confiance de la Ligue arabe mais surtout celle des puissances occidentales, ( EU et USA ) qui se sont alignées derrière la Ligue arabe en cette circonstance.

Dans cette dynamique, l'Algérie, qui soutient ouvertement le boucher de Damas, a plus que probabelemnt perdu beaucoup de terrain, dans ses relations avec les membres occidentaux du Conseil de sécurité de l'ONU et a montré au grand jour, en s'alignant sur Moscou, qu'elle refuse d'entériner le fait que le Mur de Berlin, est définitivement tombé.

2 - La visite récente au Maroc, du nouveau chef de l'exécutif espagnol ( Rajoy ) semble avoir relancé les nécessaires relations entre le Maroc et le pouvoir madrilène.

A peine quelques jours, après ce séjour espagnol à Rabat, le nouveau ministre des affaires étrangères marocain, vient d'effectuer un visite à Madrid, pour tenter de mettre en route et de concrétiser les décisions, arrêtées, lors de la récente présence de Rajoy, sur le sol marocain.

D'ores et déjà, pressée par son puissant lobby des pêcheurs du grand large, le gouvernement espagnol, a signifié à Monsieur El Othmani que des discussions urgentes vont démarrer pour solutionner le dossier de la pêche.

3 - L'Algérie sait pertinemment que sa situation intérieure est explosive et que la chappe de plomb qui étouffe la contestation du peuple algérien, ne peut se perpétuer, face à l'aspiration de ce peuple, à une vie digne et réelllement démocratique.

Les islamistes algériens, seront sans doute, les principaux vainqueurs des prochaines élections, devant se dérouler prochainement dans le pays du vieillard Boutef.

Et cette fois, contrairement à ce qui s'est passé, il y a quinze ans, nul ne pourra, en Algérie, dénier leur victoire, aux islamistes.

Le printemps arabe constitue le "garant moral", de l'agréation par tous les régimes arabes, de ces victoires électorales.

Et c'est probablemnt pour prendre de vitesse, ces changements internationaux et surtoit régionaux, que les desperados du Polisario, tentent aujourd'hui, de jouer la carte de la menace militaire.

D'autant que leur soutien lybien, a connu la fin que l'on sait et que les rangs du Polisario sont largement infiltrés par des éléments les plus radicaux de l'AQMI ( Al Qaida dans le Maghreb Arabe ) ainsi que par des groupes rebelles Touaregs et les trafiquants d'armes proches des milieux terroristes.

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