On est le 20 février
Sans le mouvement du 20 février au Maroc, il n y aurait eu ni Benkirane, ni nouvelle constitution, ni éléctions anticipées, ni libération des Chouyoukh de la Salafia jihadiya, ....
Avec des Ni-ni , on peut mettre Marrakech dans une guedra ou si vous préférez dans une Tanjiya.
Tiens, à propos de Ni - ni...Rachid est toujours en prison...parce qu'il avait osé s'attaquer aux niches du Fassad ( corruption ) les plus haut placées au Maroc...
Au Maroc, cela a toujours été le changement dans la continuité ...
Pourquoi le mouvement du 20 Février n' a ti pas réussi à faire sortir par millions les Marocains dans les rues ?
Tout simplement parce le 20 /2 n'a pas réussi à mobiliser les mosquées, après la prière du vendredi, comme ce fut le cas au Caire, à Alexandrie, à Tunis ou à Sanaa
Les mosquées c'est la chasse gardée des Affaires religieuses, du Cheikh Hamza Boudchichi et accessoirement du Cheikh Abdessalam Yassine.
Le 20/2 a préféré manifester un jour férié par les Nazaréens, le dimanche....le jour où le seigneur s'était reposé...
Et parce que les Marocains sont le peuple le plus con-servateur de la planète....un peuple Nimby ( Not in my back yard - Pas dans mon jardin de derrière ).
Ils veulent que cela change, mais pas faire l'effort pour que cela change...
Ils sont comme cela ...les Marocains ...
.Et le salaire de Gerets dans tout cela ?
Un salaire devenu secret d’Etat
Des voix, de plus en plus nombreuses s'élèvent alors pour réclamer la tête du Belge recruté en 2010 pour ramener au pays le trophée continental.
Après tout, c’est lui-même qui l’a promise au roi, cette coupe! Des parlementaires de gauche, passés dans l’opposition depuis la victoire des islamistes enfourchent la cause et répercutent sous l’hémicycle les clameurs du peuple.
Ils s’indignent du refus de la Fédération royale de football (FRMF) et du ministère de tutelle de dévoiler son salaire, argant d'une clause de confidentialité dans le contrat.
«Il y a une nouvelle constitution au Maroc qui garantit le droit à l'information. La transparence est essentielle dans ce cas de figure et le gouvernement est obligé d'informer les contribuables marocains sur le salaire de cet entraîneur» s’enflamme Ahmed Zaïdi, le député socialiste de l’USFP au micro de l’AFP.
Il n’a pas tort sur le fond, même si la Constitution ne garantit rien du tout en réalité, sauf le bon vouloir du souverain chérifien.
D’ailleurs, le parti de la justice et du développement (PJD) dirigé par l’islamiste Abdelilah Benkirane était en flèche pour réclamer que lumière soit faite sur les émoluments de l’entraîneur, lui qui a fait de la «bonne gouvernance» son thème de campagne favori.
C’était avant les élections… Depuis, le PJD a refilé la patate chaude au premier cercle du Palais qui garde la haute main sur le sport national, enjeu stratégique pour le pouvoir.
Dans une interview accordée au très officiel Matin du Sahara et commentée par la radio Aswat, le président de la FRMF, un proche du Palais, a annoncé que Gerets est maintenu à son poste, rappellant que le coach des Lions a signé jusqu’en 2014.
Il a contre toute attente, salué «son excellent travail». La défaite de Libreville? Un simple «accroc» pour Ali Fassi-Fihri soulevant un tollé général.
Il n’en fallait pas plus pour provoquer une bronca politique.
Fassi-Fihri a même été accusé d’avoir pris en charge Georges, le dogue allemand de Gerets pendant son périple africain, une information qui s’est révélée fausse, mais qui a fait tout de même son effet auprès du public, qui ulcéré, se rappelle au bon souvenir de Baddou Zaki, le mythique portier de Mexico 86, le selectionneur «bien de chez nous», qui lui ne touchait que 30 000 euros par mois pendant la CAN 2004.
Fassi-Fihri a même été accusé d’avoir pris en charge Georges, le dogue allemand de Gerets pendant son périple africain, une information qui s’est révélée fausse, mais qui a fait tout de même son effet auprès du public, qui ulcéré, se rappelle au bon souvenir de Baddou Zaki, le mythique portier de Mexico 86, le selectionneur «bien de chez nous», qui lui ne touchait que 30 000 euros par mois pendant la CAN 2004.
Ses protégés avaient bien failli rééditer l’exploit de leurs aînés à Addis Abeba en 1976 …
«Il s’est foutu de notre gueule!»
Une séance consacrée à ce sujet au Parlement a tourné à la foire d’empoigne, sur les ondes des radios, comme Radio Mars, spécialisée dans le sport, c’est la curée.
On ouvre l’antenne a des auditeurs en furie. Des anciennes gloires du football y vont eux aussi de leur pique assassine contre Gerets:
«Il s'est foutu de notre gueule (…).
«Il s'est foutu de notre gueule (…).
Tout le peuple marocain lui en veut», éructe Aziz Bouderbala, une des icônes de la Coupe du Monde mexicaine de 1986, où le Maroc avait touché les étoiles.
Perte de moral, indiscipline, préparation délétère sur la Costa Del Sol, les arguments n’ont pas manqué pour tirer à boulets rouges contre Eric Gerets.
On ne le sait que trop bien, les jeux du cirque tournent souvent au lynchage des perdants. Même le tout-nouveau ministre des Sports s’en lave les mains lui qui a affirmé adhérer aux vœux du peuple:
«Il est difficile que je rende des comptes sur un contrat au sujet duquel je n'étais pas partie prenante lors de sa signature. Il existe effectivement une clause de confidentialité et après ma nomination, j'ai déclaré que les Marocains ont le droit de savoir combien touche cet entraîneur», a-t-il affirmé au journal Al Massae.
Mais Eric Gerets semble avoir la baraka, lui qui rappelle à qui veut bien l’entendre que «ceux qui décident en haut» lui font encore confiance.
«Les vrais décideurs me concernant sont des personnes qui jouent un rôle de premier plan au Maroc, des personnes qui croient au travail à long terme que je suis en train d'accomplir» a-t-il déclaré sans ciller à la presse sportive belge.
Il livre d’ailleurs la clé de son maintien:
«Sans le roi du Maroc, j’aurais déjà quitté le Maroc».
Il a avoué également que sa révocation serait une catastrophe pour lui, car il vient d'investir dans une maison de luxe au Maroc. De quoi relancer la polémique de plus belle.
Source Slat Afrique
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