mercredi 2 mai 2012

Rachid Nini est libre après avoir refusé la grâce

Le journaliste Rachid Nini est libre, après un an de prison
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En réalité, Rachid Nini n'a jamais considéré sa détention comme une situation l'empêchant de s'exprimer. 


Il a continué à parler et à commenter la situation au Maroc, depuis sa cellule, à la prison d'Okacha ( Casablanca).

Sa première pensée à sa sortie de prison, par une porte dérobée, à 3 heures du matin, a été vers le gouvernement de Benkirane, que Rachid Nini a qualifié de "gouvernement en détention."

Pour empêcher sa rencontre au milieu de la nuit, avec des centaines de sympathisants venus l'accueillir, à sa sortie de prison, la direction du centre pénitencier  de Casa a fait sortir l'ex détenu par une porte dérobée, située à l'arrière de la prison.  

Après avoir remercié, à Sidi Slimane, lieu de" sa résidence, toutes les personnes ayant marqué de la solidarité à son égard, Nini a adressé ses sentiments de compassion à Benkirane, que le journaliste considère comme le prisonnier de l'appareil du Makhzen.

Il a dit en substance, qu'au lieu que Benkirane prenne à bras le corps les problèmes des Marocains qui l'ont massivement élu, il passe son temps à s'adresser à ces mêmes Marocains, pour leur "expliquer" les problèmes qu'il rencontre face aux agents du Makhzen.

Parmi ces agents, Benkirane cite les responsables des deux chaines de télévisions, La 1 et la 2M.

Des agents qui sont sensés appliquer les directives des cahiers de charge du gouvernement mais qui, en lieu de cela, défient ce même gouvernement, le qualifiant de rétrograde et d'archaique.  Le monde à l'envers.

Comme si un patron d'une entreprise se voit défié par ses directeurs, refusant d'appliquer la ligne stratégique de l'entité de production.

Sans trop se faire d'illusion, Rachid Nini a également déclaré souhaiter être le dernier journaliste à avoir été condamné par un tribunal pénal, comme un vulgaire voleur de poules ou un corrompu.

Hier, journée du premier mai, un peu partout au Maroc, des cortèges de travailleurs, sans conviction et très clairsemés, ont défilé pour affirmer l'engagement de la "classe ouvrière" à lutter pour ses droits. 

Le syndicat islamiste qui s'aligne, de plus en plus, sur l'offensive des barbus, pour limiter, au maximum le droit de grève,  a fait, à Rabat, une ovation au premier ministre Benkirane, venu saluer les "travailleurs islamiques", défilant dans les rues de la capitale.



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1 commentaire:

  1. je suis trés heureuse que le plus grand journaliste marocain Rachid Nini qui ressemble a notre journal le canard enchainé,le gand journaliste Rachid Nini a eu du courage il a préféré aller en prison et a eu le courage de ne pas d évoiler ses sources.la corruption est grande a ben slimane,procureur juges commissaire WABI et toute la police pour un francais qui a été tué par sa femme SB de ben slimane a donner au procureur et au juge pour ne pas aller en prison 350mille euros commissaire wabi a touché une grosse,le tribunal militaire pour des armes francaise avec la complicité de wabi pour des armes francaise qu ils ont trouvé chez SB a payé,et ils ont d hésérité une francaise des biens de sont pére tous ces gens de la justice qui sont payé pour déffendre cette justice corrompu qui a infecté le maroc la justice au maroc est plus corrompu du monde.Rachid Nini déranger tous ce beau monde.merci Rachid NINI continuez vous étes le meilleur et un trés bon journaliste.mes sincéres salutations.

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