Au secours, nos politiques deviennent fous et enragés..

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Enfermez Grouwels avec un Pittbull

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Pas plus tard qu'hier, surenchérissant sur le thème électoraliste de la sécurité, Brigitte Grouwels, ministre régionale bruxelloise Cdnv, réclamait la présence de brigades canines au bord des transports en commun bruxellois.

Après l'armée dans nos rues, idée MR, voici que la ministre régionale demande que des brigades canines montent dans nos bus et nos trams et les rames de notre métro bruxellois.

Elle ne dit pas si ces chiens doivent participer aux contrôles des billets, mais le fait de proposer une telle mesure est tout simplement fou et irresponsable, je dirai même criminel.

Imaginez un bus ou un tram bondé aux heures de pointe, où un chien de cette brigade se jette sur un jeune (allochtone de préférence), pour tenter de le neutraliser suite à une prise de bec avec le maître chien.

Imaginez le jeune (allochtone), courant dans les couloirs du tram du bus ou de la rame de métro pour échapper au clébard n'obéissant qu'à son instinct carnivore et que des femmes avec landaus, poussettes, voire même l'une ou l'autre femme enceinte se trouve dans le chemin du jeune ou des jeunes poursuivis par le chien.

Imaginez même que le jeune ne se laisse pas faire et engage une lutte avec ce chien dans les couloirs du véhicule.

On peut imaginer beaucoup de choses de ce genre que Brigitte Goruwels, ne voyant que la date fatidique du 14 octobre prochain et l'intrusion à Bruxelles, du parti de De Wever, se refuse d'imaginer.

Elle qui n'a jamais pris un bus ou un tram, malgré la possession d'un libre parcours gratuit, "offert" par la STIB à tous les mandataires publics et les fonctionnaires de l'état, communautaires et même fédéraux. 


Des libres parcours que nous, "vaches à traire des politiques", payons de nos deniers, sous formes d'impôts à l'état fédéral,  aux régions, aux communautés et aux communes ...

Nous ne sommes pas encore au bout de nos surprises concernant la surenchère sécuritaire qui semble avoir rendu fous, nos politiciens.


Il n y a plus de place au débat ou à la raison: Tous veulent leurs policiers supplémentaires, leur armée dans nos rues, leur chiens dans les bus.


Brigitte Grouwels sait que sa "proposition" est totalement impraticable, mais qu'à cela ne tienne: ce qui importe pour elle c'est de se se faire remarquer à quelques mois du scrutin communal, par une intrusion dans la folie sécuritaire qui semble envahir nos politiques bruxellois.


Sommes nous à Damas, à Kaboul (Reynders le suggérait récemment, en évoquant Molenbeek), ou dans ces pays africains comme le Mali, la Somalie ou le Nigéria où règne la loi de la jungle intégriste ?


Si cela était le cas, je déménagerai de ce pays qui est en train de nous dévoiler des politiciens médiocres, démagogues, charognards et irresponsables)


Qu'on enferme Grouwels avec un chien d'une brigade canine.


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