lundi 25 juin 2012

Les baltajas et les opportunistes n'ont rien apporté aux communautés dont ils sont issus.

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La réussite des jeunes allochtones sera individuelle ou ne le sera pas
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S'il y a quelqu'un dans la salle qui connait un gars qui a réussi dans les études, dans le sport, dans l'art, dans l'économie et le commerce, ou dans un quelconque autre domaine, en ayant compté sur une mosquée, une association sportive marocaine, un atelier d'art allochtone ou une banque ou pseudo chambre de commerce marocaine, qu'il lève le doigt.


En revanche, des gars qui ont crée des associations, pour soit disant booster la réussite des jeunes issus de l'immigration, se sont bien servis de ces structures pour assurer leur propre succès et ascension politique ou alimentaire.


Le FC Atlas, crée par Mustapha Ouzekhti, n'a, à ma connaissance, envoyé aucun jeune marocain, rivaliser avec des joueurs d'Anderlecht, de Bruges ou de Charleroi. 


L'Etoile marocaine, non plus.


Les seules et uniques réussites en cette matière sont dues aux familles de Boussoufa, Dirar, Bouhna, de Fellaini, de Carcela ou de Chadli.


En basket non plus, Chico Kebsi, malgré sa propension à produire beaucoup de vent et de verbiage, n'a à ce jour, envoyé aucun jeune maroxellois, chez les Spirou, à Ostende ou au Standard. 


Grâce à sa maman et à son père, Dieu l'ait dans sa miséricorde, Ahmed Medhoune est parvenu à se hisser à l'ULB, à des hautes fonctions académiques et à gagner une place là où des jeunes des milieux populaires, n'ont que peu de chance de réussir.


Même les gars qui font la politique khoubziste en prétendant disposer d'une spécificité -on se demande laquelle- ne s'adonnent à cette activité, que parce que leur parti avait, un moment besoin de conquérir l'électorat allochtone ou manquait de soudards pour ramener le clame dans les quartiers.


Quant à ces associations, chambres de commerce ou clubs d'investisseurs qui n'investissent que de la buée et  dont l'AG et le Conseil d'administration comprennent souvent, outre le président analphabète, sa femme, ses filles, ses garçons et cousins, leur existence est généralement destinée à pomper des fonds de tiroir de tel pouvoir communal, régional ou communautaire.


Les jeunes garçons et les filles issues de l'immigration marocaine n'ont jamais compté sur ces coquilles vides pour promouvoir leur insertion sociale, syndicale, économique, sportive, artistique ou politique.


Rares, très rares même, sont les quelques cadres dévoués et agissant avec abnégation pour aider ces jeunes.


Monsieur Hamid Chakir, homme d'art et de théâtre, professeur à l'INSAS et compagnon de la première heure des militants du regroupement démocratique marocain, a aidé, des décennies durant, nombre d'entre ces artistes maroxellois, comme Mourade Zeguendi et ses potes de la troupe des Glandeurs, à se hisser à un niveau artistique professionnel, 


Il fait partie de ces rares militants de la réussite.


Noury Bensalah, enseignant de religion islamique, qui à lui seul, a réussi à créer un programme des plus en pointe au niveau de cet enseignement à la dérive, compte parmi ces hommes infatigables qui ne comptent plus les heures et les jours qu'ils consacrent à l'encadrement extra scolaire de leurs élèves et leurs familles


Mustapha Maadour, lui aussi enseignant de religion islamique, ne rentre chez lui qu'après avoir réglé quasi au quotidien, des difficultés dans lesquelles se débattent ses élèves et leurs parents.


Mon ami Hamid Benichou, "flic" schaerbeekois est le factotum, l'assistant social, l'orientateur, le conseil, l'éducateur, le médiateur bénévole et dévoué au service des jeunes et de leurs familles


Je n'oublie pas Brahim Bouhna, intellectuel de haut vol, imam de la mosquée Hamza et coordinateur du travail des aumôniers musulmans dans les prisons et les hôpitaux.


Je profite de ce post  pour le féliciter pour l'accession de son fils à l'élite du football belge. Il tâtera le cuir, en début de la prochaine saison au sein de l'effectif anderlechtois de la première division.


Ils sont rares, très rares,  ces intervenants de l'ombre, qui ne demandent pas à présider une association ou une mosquée. Qui n'attendent pas qu'on les appelle pour figurer sur une liste électorale ou pour obtenir un wissam ou une distinction officielle.


Je tiens à cette occasion à les saluer et à leur rendre un humble hommage...qu'ils auront de la peine à accepter, tant ils sont modestes et discrets...mais ô combien efficaces.      
     
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