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Lahbabi, ancien dirigeant de l'Union Socialiste des Forces populaires, jette un gros pavé dans la mare
La déclaration faite par Lahbabi à l'hebdomadiaire Al Machaal, la semaine dernière, a fait l'effet d'une bombe au Maroc.
Elle concerne l'affaire Ben Barka, ce leader tiers mondiste et opposant politique de feu le roi Hassan II, assassiné à Paris, le 29 octobre 1965
D'après Lahbabai, la dépouille sans tête, du leader internationaliste, Mehdi Ben Barka, serait enterrée sous l'édifice parisien de l'ambassade du Maroc.
Le film l'Attentat, inspiré de l'affaire Ben Barka
Contactés par des organes de la presse marocaine, les actuels dirigeants du parti, fondé par Ben Barka, n'ont pas souhaité réagir à cette information, invoquant des prétextes très légers, comme un surplus de travail dans le chef de l'ancien secrétaire général de cette formation, Mohammed Yazghi.
L'ancien ministre de la justice, émargeant au parti de Ben Barka, le parlementaire à vie, ( 52 ans de parlement ) Abdelouahid Radi, n'a pas trouvé l'information digne d'intérêt.
La Jeunesse ittihadiya, émargeant à l'USFP ne l'entend pas de cette oreille.
Ses dirigeants ont demandé à la direction de leur parti de mettre tout en oeuvre, pour vérifier cette information qui relance une affaire vieille de plus d'un demi siècle et qui connait des rebondissements épisodiques.
L'ancien général marocain Oufkir, aujourd'hui décédé et le défunt colonel Dlimi furent reconnus coupables par les tribunaux français, d'avoir prémédité, organisé et exécuté cet assassinat sur le sol français, avec le soutien de services secrets français et des barbouzes, engagés, par ces services, à cette occasion.
La Jeunesse Ittihadiya vient d'écrire à l'actuel ministre islamiste, Mustapha Ramid, pour lui demander de prendre les initiatives qui s"imposent au vu de ces déclarations de Lahbabi
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