dimanche 5 août 2012

Almassae dénonce les alimentaires du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger


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Les Marocains de Thaïlande

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Article paru dans le quotidien Al Massae 



جمال بدومة - jamalboudouma@gmail.com



بعض المؤسسات في المغرب تصرف عليها الملايين، دون أن يعرف أحد فائدتها بالضبط. ورغم أن النية من وراء إحداثها كانت نبيلة، فإن المصير الذي آلت إليه على أيدي من يسيرونها يدفع إلى التساؤل بجدية عن جدواها وعما يمنع أهل «الحل والعقد» من حلها وتوفير الملايين التي تهدر عليها بلا طائل، خصوصا في هذه الأوقات العصيبة التي تحتاج فيها خزينة الدولة إلى جمع الدرهم الأبيض لليوم الأسود، كي لا تعصف الأزمة الاقتصادية العالمية ببلادنا كما فعلت مع جيراننا الشماليين وشركائهم في منطقة الأورو...
من بين هذه المؤسسات هيئة تدعى «مجلس الجالية المغربية في الخارج»، انتهت صلاحيتها منذ أكثر من ستة أشهر، ولم نعد نسمع أخبارها إلا من باب «الفضائح» و«تبذير المال العام»، إلى درجة بات الأمر معها يستدعي تدخلا عاجلا من وزير العدل، كممثل للنيابة العامة، من أجل فتح تحقيق في الاختلالات الخطيرة التي تشوب تدبير هذه المؤسسة ومحاسبة المسؤولين عما آلت إليه. المجلس الذي بدأ عمله عام 2007، «كي يقدم الاستشارة والرأي بخصوص شؤون الهجرة، ولاسيما القضايا التي تهم مواطنينا بالخارج» -كما جاء في الظهير المؤسس- لم ينجز شيئا يذكر على مدى خمس سنوات، ما عدا تأمين أسفار أعضائه إلى كل جهات العالم، والمشاركة في المهرجانات والحفلات والمعارض، علاوة على تقارير باهتة يمكن لأي جمعية تطوعية أن تنجز أفضل منها، دون حاجة إلى إهدار أموال دافعي الضرائب... ولو وزعنا استمارات في موانئ ومطارات المملكة نسأل فيها العائدين إلى أرض الوطن عن رأيهم في مجلس اليزمي، لجمعنا مجلدا ضخما من الشتائم واللعنات التي تعكس حنق المهاجرين من استغلال أسمائهم في تحقيق مآرب شخصية من طرف حفنة من «المتنفعين»، دون حسيب أو رقيب. قبل شهرين، تسرب إيميل خطير يحمل توقيع إدريس أجبالي (الذي بات يقدم نفسه مديرا للمجلس منذ تعيين إدريس اليزمي رئيسا لـ«مجلس حقوق الإنسان») يتحدث عن وجود «صندوق أسود» يستفيد من ريعه أعضاء المجلس. اتهامات كافية لإرسال اليزمي ورفاقه إلى عكاشة، جنب عليوة وبنعلو، واجهها إدريس أجبالي بسيل من الشتائم، دون أن يقدم دليلا واحدا على براءته، ولم نسمع عن القضية أي شيء بعد مرور أربعة أشهر، رغم أنه من المفترض أن تحقيقا فتح في القضية، كل ما سمعناه أن اليزمي رفض الذهاب إلى البرلمان للإجابة عن أسئلة نواب الشعب، في احتقار سافر للمؤسسات المنتخبة!
ويبدو أن «الكتاب الأسود» للمجلس لا يقتصر على الصندوق إياه، قبل أيام فقط نشر موقع «يا بلادي» تذكرتيْ سفر باسم إدريس أجبالي، «مدير» المجلس: تذكرة طائرة من الدار البيضاء إلى باريس ومن باريس إلى الرباط، مؤرخة بـ17 يناير 2012، قيمتها 14814 درهما، ما يعني أن سعادته سافر في «الفورست كلاص»... وأخرى مؤرخة بـ9 غشت 2011، من الدار البيضاء إلى فوكيت بالتايلاند عبر دبي، ذهابا وإيابا، بقيمة 33089 درهما... ولا يسع الواحد إلا أن يتساءل: ماذا ذهب أجبالي يصنع في فوكيت؟ وكم عدد المغاربة في التايلاند؟ واضح أن اليزمي ورفاقه حولوا «مجلس الجالية» إلى وكالة للأسفار وتعهد الحفلات. وما يحز في النفس أنه في الوقت الذي «يتفقد» فيه إدريس أجبالي أحوال «مغاربة التايلاند»، يحرق «مغاربة فرنسا» أنفسهم في القنصليات، احتجاجا على البيروقراطية، كما حدث في قنصلية باريس قبل شهرين، دون أن يجدوا من يطفئ نيران «الحكرة» التي تلتهم أجسادهم!


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Traduction de l’article en français, (réalisée par Khalil Zeguendi )


Des millions sont dépensés au Maroc, en faveur de certaines institutions, sans que personne ne sache, avec exactitude, à quoi servent ces structures.
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Et bien que les intentions étaient nobles et louables lors de leur mise en place, le triste sort auquel ces institutions ont abouti, de par leur gestion,  pousse à s’interroger, avec sérieux, sur leur utilité et sur ce qui empêche les décideurs, à y mettre fin, en les dissolvant.
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Et pourquoi continuer à leur octroyer des millions, sachant que c’est en pure perte.. 


Surtout en ces temps difficiles pour le trésor public, qui a si besoin, d’épargner le moindre dirham, en prévision des perspectives, peu réjouissantes,  afin d’éviter à notre pays, les affres de la crise internationale telle que rencontrée par notre voisin du nord et par d’autres pays de la zone euro.
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Parmi ces institutions, une instance dénommée «  Conseil de la communauté marocaine à l’étranger », dont le terme de l’existence a échu, il y a de cela 6 mois.
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Les informations émanant du CCME ne sont que scandales et dilapidations de l’agent  public.
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A tel point qu il est devenu plus qu’urgent, face à cette situation, de saisir le ministre de la justice et le ministère public. Et ceci afin d’ouvrir une enquête relative aux graves dysfonctionnements de cette institution et afin de réclamer des comptes aux responsables du CCME.
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Ce conseil qui avait débuté ses activités en 2007, avec pour objectif, conformément au Dahir constitutif, de fournir des avis et des recommandations, liées aux questions intéressant nos MRE , n’a fourni aucune réalisation, digne d’être épinglée, durant ses 5 années d’existence.
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Si ce n’est des déplacements et voyages à destination des 4 coins de la planète, en faveur de ses membres. Si ce n’est aussi, la participation à des festivals, des festivités et des expositions.
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Seuls quelques compte-rendus sommaires et bâclés, que n’importe quelle association de bénévoles est en mesure de fournir, en mieux et sans recourir à la dilapidation des deniers des contribuables, ont été rédigés par ce conseil.
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Si nous devions aujourd’hui, fournir un formulaire à compléter à nos MRE, ralliant les ports et les aéroports du royaume et leur demander leurs avis et appréciations concernant le conseil d’El Yazami, il n’est pas du tout exclu, qu’on récoltera un énorme recueil, empli d’injures et dé récriminations, reflétant le raz le bol de ces MRE, quant à l’instrumentalisation de leurs situations, par une poignée d’alimentaires, échappant à tout contrôle et toute supervision.
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Il y a deux mois, un courriel, signé Driss Ajbali ( celui-ci se présentant comme directeur du CCME, depuis la nomination d’El Yazami à la tête du Conseil national des droits de l’homme) fait état de l’existence au sein du CCME, d’une caisse destinée à octroyer de l’argent aux membres du CCME.
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Ces accusations sont largement suffisantes, pour renvoyer EL Yazami, à la prison d’Okacha, tenir compagnie à Alioua et Benalou.
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Rapportées à  Ajbali,  ces accusations furent accueillies par l’intéressé, par un flot d’injures et d’obscénités, sans qu’aucun élément l’innocentant ne fut apporté, quant à cette affaire.
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4 mois depuis le déclenchement de cette affaire, c’est le silence radio au CCME. En revanche de ce nous avons entendu, El Yazami refuse de répondre aux convocations que le parlement marocain lui a adressées, en vue de répondre aux questions des représentants du peuple.
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Il semblerait que le « livre noir » de ce conseil ne se résume point à cette caisse noire. Il y a quelques jours, le site Yabiladi a publié deux copies de billets d’avions au nom de Driss Ajbali, « directeur du CCME » : un billet d’avion Casablanca-Paris en aller et Paris Rabat en retour. 
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Le billet qui a coûté 14814 dirhams ( 1400 € ), porte la date du 17 janvier 2012.
Son excellence se déplace en « first class ».
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L’autre billet, daté du 9 août 2011 concerne un voyage Casablanca – Phuket  (Thaîlande). Voyage effectué via Dubai ( en aller et retour). Le montant affecté à ce déplacement est de 33089 dirhams ( 3100 €).
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On ne peut s’empêcher de s’interroger :
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Qu’est ce a motivé Ajbali à se déplacer à  Phuket  et quel  est le nombre de Marocains résidant en Thaïlande ?
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Il est clair qu’El Yazami et ses camarades ont transformé le CCME en une agence de voyage et à une organisation d’événements festifs.
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Ce qui attriste réside dans le fait qu’au moment où Driss Ajbali s’ »enquière » de la situation des MRE de Thaîlande, des Marocains de France s’immolent dans des consulats pour protester contre la bureaucratie, comme cela fut le cas , il y a deux mois à Paris
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Sans que ces MRE ne trouvent le moyen d’éteindre le feu de la Hogra ( Humiliation ) qui dévore leur corps
  
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