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Benkirane en voulait à Al Al Himma, parce que Fouad est l'ami du roi
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Benkirane et ses ministres, tournés en dérision par des facebookers, les comparant à la troupe égyptienne d'Adel Imam, exécutant une pièce satirique.
A chaque fois que j'ai l'occasion de visionner un enregistrement sur Youtube ou de regarder, en direct ou en différé, une émission de télévision, ayant Benkirane comme invité, le premier ministre, semi - barbu marocain, ne peut s'empêcher d'évoquer sa relation avec le roi Mohammed VI.
Tantôt pour dire qu'il n'est, lui, que premier ministre et que les grandes options doivent être prises par le Roi (Aljazeera), une autre fois pour dire et répéter que le baisemain dû au respect au roi, est identique à celui que l'on doit aux parents et aux grands parents.
A la description de ses relations avec le roi, qualifiées par un journaliste de Beurre sur miel, Benkirane répond, en osant : Je voudrais qu'elles soient "Miel sur miel".
On peut dire que ce chapitre relatif aux relations de Benkirane avec le roi Mohammed VI, devient une sorte de caution au premier ministre, qui en tire, une grande fierté.
"Je ne suis qu'un premier ministre", a t il déclaré à Ahmed Mansour sur Al Jazeera, faisant mine d'oublier, que l'actuelle constitution reconnait au premier ministre, de larges prérogatives et des pouvoirs non négligeables.
Même si le monarque garde, à ce niveau, une sorte de droit de regard, sur les grandes décisions devant être prises par le premier ministre.
Cela devient lassant de l'entendre ressasser à longueur de discours ou d'entretiens, qu'il est le plus heureux des hommes, lorsqu'il évoque ses multiples rencontres avec le roi.
Comme si Benkirane, pour tenter de justifier ses décisions impopulaires - l'augmentation du prix du fioul ou la volonté de tourner la page de la corruption -, cherche à se couvrir en évoquant, de manière implicite, un supposé aval royal, à ses mesures politiques impopulaires.
De deux choses l'une: ou Benkirane est en mesure d'assumer ses décisions politiques, conformément aux pouvoirs que lui confère la constitution, sans se cacher derrière le soutien royal, ou alors, il doit reconnaître qu'il n'a rien à décider, et tire les conséquences du statut subalterne qu'il s'octroie, en démissionnant, pour laisser la place à un autre nouveau ministre, apte à prendre ses responsabilités, pleines et entières.
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