mercredi 5 septembre 2012

La répression tous azimuts et la torture des opposants conduit le Maroc vers une pente glissante et dangereuse



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 A quoi sert un ministre des affaires étrangères au Maroc
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Depuis plus de 9 mois que l'islamiste Saadeddine El Othmani est ministre des Affaires étrangères, aucune visite d'un haut responsable occidental n'a eu lieu en direction du Maroc.

La seule visite que des ministres belges ont effectué à Rabat, fut celle de la ministre belge de l'intérieur, Annemie Turtelboom, accompagnée à cette occasion de Monsieur Didier Reynders, ministre belge des Affaires étrangères du plat pays....( plat pays qui est le mien ).
 
L'objet de cette visite concernait le transfert des Marocains détenus en Belgique pour purger leur peine au Maroc. 

On sait les conséquences de la manière peu cavalière du premier ministre marocain, qui avait tout simplement ignoré la ministre belge lors de cette visite et les réactions de la presse belge face à l'attitude mchiste de Benkirane.

En dehors de cette visite, rien sous le soleil des relations maroco européennes. 

Si ce n'est la brève visite effectuée par Benkirane à Mariano Rajoy qui n'a donné lieu à aucun communiqué substantiel.

Face à la menace brandie par l'ONU d'inclure la question du respect des droits de l'homme par le Maroc, dans la gestion du dossier du Sahara, les islamistes ont perdu la partie, puisque l'ONU a bien introduit cette question dans son traitement du dossier sahraoui. 

Et ce malgré les multiples voyages effectués par El Othmani vers la Chine, l'Inde ou la Russie. Echec sur toute la ligne.

Echec aussi face au refus du Maroc, du médiateur Ross. 

Puisque tant les USA que Ban Ki Moon ont renouvelé leur confiance au diplomate américain.  

Lors de la récente visite de l'ONG américaine "Kennedy", notoirement connue pour son soutien au Polisario, les ministres PJD n'ont eu d'autre réaction que de demander, naïvement, à la patronne de l'ONG américaine, d'avoir une attitude objective et neutre dans le dossier Sahrouie.

Cette dernière les a envoyés sur les roses, en actant avec fermeté que le Maroc ne respectait pas les droits des indépendantistes sahraouis.

Elle n'a pas totalement tort, puisque la police marocaine est occupée à saper tous les acquis en matière des droits de l'homme dans le plus beau pays du monde.

Les militants du 20 février sont actuellement martyrisés et torturés dans les locaux des commissariats. 

Les journalistes couvrant les manifestations de rue, sont maltraités et violentés par la police du gouvernement Benkirane et de son ministre de l'intérieur Laenser.

Les militants de l'AMDH ont été interdits d'organiser un rassemblement de protestation contre les atteintes de plus en plus flagrantes aux droits de l'homme au Maroc.

A Tinghir et dans d'autres régions du Maroc, c'est la Zarouta qui prévaut.

Comme si une force occulte voulait saper les acquis engrangés par la politique du roi Mohammed VI, en matière des libertés démocratiques, et ce pendant plus de 10 ans..

C'est quasi la cinquième colonne du régime des généraux algériens, qui se trouve aujourd'hui à l'oeuvre pour briser l'image du Maroc  à l'étranger.

Pendant ce temps, les ministres PJD se contentent de protester contre l'interdiction du concert de leurs jeunes, interdit à Tanger. 

Passant sous silence les graves agressions policières qui se sont déroulées récemment devant le siège du PJD et sous les yeux des militants et des dirigeants de ce parti.

Qui cherche à saboter l'effort de libéralisation et d'ouverture démocratique au Maroc ?

La question est pertinente face à tant d'atteintes aux droits de l'être humain au Maroc.

Le Maroc est sur une mauvaise pente à ce niveau et il serait temps que les forces du changement réagissent.

1 commentaire:

  1. les hommes forts du Maroc sont connus. Ce ne sont pas Benkirane ni al Anser. Ce sont bien Al Himma, Al Majidi, Tayer Fashi Al Fihri etc. A la question pertinente de savoir qui sabote la fausse volonté du changement, ce ne sont ni plus ni moins les hommes du sérail susmentionnés. Ils ont habilement manoeuvré contre l'orage du printemps arabe (en utilisant le bouclier islamiste notamment). Une fois cet orage dissipé, ils ont repris le baton pour taper sur tout ce qui bouge et tout ce qui aspire à un quelconque changement.

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