dimanche 23 septembre 2012

L.B.

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Liste du bourgmestre

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Lorsque cette formulation a été introduite, au début des années 1980, elle concernait la liste communale, menée par un bourgmestre sortant, sur laquelle figuraient des candidats d'autres formations politiques que celle du maïeur.

Il était logique que la liste porte le sigle  L.B.

Avant cette époque, la liste regroupant plusieurs partis politiques se présentait aux électeurs avec tous les sigles des partis la composant. 

On pouvait ainsi se trouver devant une affiche électorale, portant, par exemple les sigles : PSB-PSC-SP, ou PRL-FDF-RW ou encore PRL-FDF-NOLS

Chaque parti de la coalition, tenant à son logo et à sa spécificité sur la liste.

De nos jours et depuis que le bourgmestre ten noodois défunt Guy Cudell introduisit la " Mode L.B.", vers le début des années 80, pour permettre au PSC d'Olivier Dradin, de s'associer à la liste Cudellienne, quasi tous les bourgmestres bruxellois sont tentés de recourir à cette formule.

Mais ce qu'il y a de non conforme à la déontologie politique réside dans le fait que le sigle L.B est utilisé par certains, de manière abusive et trompeuse de l'électeur.

Ainsi, Charles Picqué, qui utilise ce sigle, tente de tromper l'électorat Saint Gillois, sachant que le Ministre président de la Région de Bruxelles Capitale, ne siège plus, depuis belle lurette comme bourgmestre à Saint Gilles. 
Depuis le début de la présente législature régionale.

Comme il a été, par le passé, ministre fédéral, tout en conservant, abusivement, l'appellation de  bourgmestre empêché.

Cette appellation ne se retrouve nulle part dans nos lois communale ou fédérale.

Et donc, pour Charles Picqué, le bourgmstre en exercice est un homme de paille dont le rôle est de garder au chaud la place du ministre ou du ministre président.

Il en va de même pour d'autres "bourgmestres empêchés" à l'instar de Bernard Clerfayt, qui alla chez Didier Reynders aux Finances, arrondir ses émoluments. 

En confiant le maïorat  à une créature, à peine arrivée à la section du FDF de Schaerbeek.

Aujourd'hui, le même Bernard nous présente une " L.B", tout en sachant qu'en dehors du FDF et de quelques renégats PRL, devenus sans parti, il ne se trouve sur cette liste aucun  autre candidat représentant une autre formation politique.

A Saint Josse, Jean Demannez, qui se retrouve, avec ses seuls candidats PS et l'un ou l'autre Spa, a opté pour le sigle L.B.

Soit il a honte de se présenter avec le sigle PS, sachant qu'il existe à Saint Josse, comme qui dirait, une lame de fonds de refus du personnel de ce parti. 

Soit, il veut enraciner dans la tête des électeurs ten noodois, l'idée qu' en dehors de Demannez, il n'existe aucun candidat, susceptible de briguer la fonction de bourgmestre.

Quand Philippe Moureaux s'était présenté en 2006 avec le sigle L.B, l'on pouvait comprendre, qu' embarquant le cdH avec lui, il était "normal" d'accoler cette appellation , à sa liste

Mais aujourd'hui, alors que le PS molenbeekois se présente seul aux suffrages des électeurs, rien ne justifie cette appellation. Si ce n'est de faire croire aux électeurs, que bourgmestre il est, bourgmestre il restera.

Les électeurs des communes bruxellois se doivent de sanctionner ces pseudo candidats au maïorat qui, sitôt élus, trahissent leur engagement à siéger comme maïeurs ou échevins, pour répondre aux attentes de leur citoyens, prennent la tangente en direction de cieux plus rémunérateurs.

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