lundi 24 septembre 2012

Tous échevins....


Echevin, sinon rien 


A Saint Josse, l'un des candidats de la L.B, nouveau venu dans la politique locale, ne cache pas sa volonté de prendre la place du bourgmestre, à l'issue du scrutin du 14 octobre 2012.

Son arme fatale ? Le nombre de voix qu'il compte recueillir sur son nom.

Il est persuadé de disposer d'une technique dans ce domaine, susceptible de lui permettre d'écraser Emir Kir et Jean Demannez réunis. 

"Technique" dont il refuse de communiquer les tenants et les aboutissants

Il est persuadé que c'est le nombre des voix qui sera déterminant pour décrocher le maïorat, ou du moins un poste d'échevin.

Ne venez pas lui raconter que l'accès à la fonction de bourgmestre ou à celle d'échevin obéit à des règles, obscures et peu accessibles au premier novice politique venu. 

Et que ce jeu s'inscrit dans une alchimie opaque, dans laquelle les rapports des forces au sein du parti gagnant sont de loin, plus déterminants, que tout autre considération relative au nombre des voix obtenues.

Laissons notre "future bourgmestre" à ses fantasmes et parlons du reste des candidats.

Nombre de candidats allochtones se sont engagés dans la politique, pour tenter de décrocher un poste de conseiller communal et, pourquoi pas? se positionner utilement dans la proximité du grand chef blanc, pour décrocher un poste d'échevin.

Ce fut le cas de l'enfant terrible de la franc maçonnerie, Medhoune, lorsqu'il  débarqua en 2006, pour la première fois dans l'arène politique ten noodoise. 

Comme ce fut le cas du fils Chahid à Molenbeek, qui a bien compris la position avantageuse, occupée par son Chaouch de père, auprès de Philippe Moureaux et accéder à la vice présidence de la STIB, après avoir obtenu un poste d'attaché de cabinet auprès de la ministre de la Justice Onkelincx.

Ce fut le cas aussi  d'un certain Hamza, fils de son illustre père, qui appréhendant tout l'intérêt qu'il y avait à coller à l'ombre de Joelle Milquet pour occuper, des positions obligatoirement éligibles, et conséquemment bien rémunérées, sur les listes communale et régionale.

Ce fut aussi le cas d'autres "protégés"  des grands chefs blancs, qui n'avaient pour arguments que la proximité avec les Patrons des partis politiques dont ils sont devenus " opportunément " membres.

Alors, les autres candidats qui arrivent sur la place électorale se disent fatalement: Pourquoi eux et pas moi ?

Et ils se déclarent tout de go, experts en prospective politique et en fabricants de carrières institutionnelles.

Les plus jeunes ne sont pas les moins gourmands: Tous jalousent Boucetta qui, dès sa première entrée en politique décrocha le sénat et un siège communal à Liège.

Ils jalousent aussi Laouej, qui dès son arrivée au PS, obtient la direction du Centre d'études PS Emile Vandervelde et un siège au sénat.

 Ils ont les dents longues, les jeunes "militants" politiques allochtones et ils sont pour cela, prêts " à les tuer tous et à gagner seuls"

Ils ont toujours un "Plan B". Un jeune cdH m'a dit récemment que si je ne suis pas échevin à l'issue du scrutin du 14 octobre, je revendiquerai une place comme attaché dans l'un des cabinets cdH.

Mais le parti qui a le plus à "offrir" est bien entendu le PS.

Présent dans de nombreuses majorités communales bruxelloises, surtout turques et arabes. 

Détenant des leviers solides et en nombre aux Régions, à la communauté française et au Fédéral.

Dès lors, il est "normal" que le gros paquet des khoubzistes se bousculent aux portillons de cette formation, devenue le refuge de nombreux machistes, négationnistes et opportunistes de tous poils


Certains pensent dans "leur tête": Une pension bien dodue est à portée de la main, après trois législatures fédérales ou régionales, sans rien faire ou presque. 

Pourquoi dès lors, suivre le très long chemin emprunté par mon Padre, qui s'est cassé le dos à conduire durant trente ans, trams et bus de la STIB.

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