mercredi 26 septembre 2012

Feu, les "démocrates" marocains et autres 20 février de Belgique

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La nébuleuse "démocratique" marocaine de Belgique a fondu comme neige au soleil.
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Se présentant en Belgique, comme le prolongement "logique" du Mouvement du 20 février, les dizaines d'opposants au régime marocain, qui s'étaient manifestés à Bruxelles, au lendemain des manifestations du Printemps marocain du début 2011, ont totalement disparu de la scène bruxelloise.

A cette disparition, il y a plusieurs explications, dont la plus criante est celle liée au caractère disparate et hétéroclite de cette "opposition".

Au départ, ce furent les quelques militants que l'on peut qualifier de progressistes, militants guère nombreux, essentiellement regroupés autour de Fadi Ben Addi, ex Ben Barkiste et panarabiste éternel.

Fadi a toujours été pour l'avènement, au sein du monde arabe, de systèmes politiques, guère loin du nationalisme Nassérien.

Benaddci deviendra par la suite, Nationaliste arabe et particulièrement Baathi, soutenant Saddam Hussein et Hafez Al Assad. 

Fadi se profila depuis très longtemps comme le principal soutien de la cause palestinienne en Belgique. Surtout de ses branches nationalistes et pro Syriens.

C'est ce réseau Benaddiste qui organisa, dès années durant, chaque vendredi, des sit in pro palestiniens sur les Marches de la bourse, au nom du COCAB ( Comité de soutien aux peuples arabes ). 

COCAB au sein duquel, on pouvait trouver certains élus issus de l'immigration maghrébine de Bruxelles.

Dès le lancement par Fadi et ses amis, des premiers sit in dominicaux en face de l'ambassade du Maroc à Bruxelles, en mars 2011, la section, à peine secrète d'Annahj Addimokrati ( extrême gauche marocaine ), pointa le bout de son nez et proposa à Benaddi, l'élargissement de son groupe par la création d'un front d'opposition au régime marocain.

Benaddi accepta d'ouvrir un dialogue avec cette mouvance pour agrandir les rangs de la contestation anti marocaine. Et l'on assista à l'arrivée dans ce front peu structuré, de nombreux groupes, disposant, pour chacun d'entre eux, d'un agenda particulier. 

Des groupes que réunissait la seule opposition au système monarchique marocain.

Ainsi les pro Polisario, téléguidés par l'ambassade d'Algérie et soutenus par le Centre culturel Arabe de Hawa Jabali, prirent pied au sein de ce front anti marocain. 

De même, les partisans du séparatisme rifain tel que le Congrès mondial Amazigh entrent dans le front mis en place au départ par Benaddi.

L'"exilé" politique volontaire , Mohammed El Batiui et le correspondant d'Aljazeera en Belgique, soutenus en sous main, par Fatiha Saidi et Hassan Boucetta, constituent les principaux animateurs du groupe séparatiste rifain

Mais au delà de ces groupes, l'on retrouva au sein de cette nébuleuse, des individus isolés ou vaguement liés à des forces politiques, agissant dans l'ombre du front ainsi constitué autour de Benaddi.

Parmi ces individus, on peut épingler un certain Belamaïzi, laïcard et fidèle visiteur et commentateur du blog de Nadia Geerts. 

Sans oublier le dément  et agitateur professionnel Nordin Saidi d'Egalité, agent de propagande du Polisario,

Adhèrent aussi à ce front, les sympathisants de l'AMDH (l'Association marocaine des droits humains) en Belgique.

Cette association, et c'est un secret de polichinelle, constitue la courroie de transmission de l'organisation marxiste léniniste marocaine Annahj Addimokrati.

Chacun de ces groupes et de ces individus,  cherchant à tirer à sa cause, le bénéfice des manifestations hostiles au Maroc.

Cette grande disparité et ces multiples agendas politiques et opportunistes ne pouvaient aboutir qu'à l'éclatement de cette nébuleuse.

Et c'est ce qui passa.

Dès le mois de Mars de cette année, débordé de toutes parts par des groupes et des individus irresponsables et opportunistes, Benaddi, incapable de maintenir son emprise sur ce front, décida de passer la main.

Le départ  de Fadi et son charisme, accéléra l'éclatement, en milles morceaux, de ce "front" très éphémère.

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