Préservez Benkirane de ses amis...

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...Ses ennemis, il s'en charge..

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Son rêve, son Nirvana, son Eden et son Firdaouss, son extase et son orgasme : c'est être l'ami du Roi à la place de Fouad Ali Al Himma.
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Abdelilah donnera tout ce qu'il a et surtout tout ce qu'il n'a pas, pour parvenir à cette position...
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C'est le but suprême de sa vie et l'horizon unique vers lequel il tend, depuis toujours.
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Mais voilà: Son puissant rival de toujours dans la course vers cet objectif, se trouve être, de loin plus fort que le petit propriétaire de l'école privée d'Al Akkari.
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D'autant que Fouad Ali connaît sur le bout des doigts, le dossier et le parcours des islamistes du Palais. Il a participé, du temps où il était le bras droit de Driss Al Basri, à la fabrication, de toutes pièces, de ces islamistes maison.
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Il a connu leur père spirituel, feu le docteur Al Khatib et connait les dessous, les dessus et les casseroles que traîne son rival Benki.
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Sauf que le dernier nommé n'en démord point, il veut à tout prix, supplanter, l'ami du roi et son premier conseiller.
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Depuis pas mal de temps, Benkirane a cessé de travailler et de poduire comme premier ministre, pour nous expliquer le pourquoi de la présentation de ses excuses au roi, nous faire part de ses rencontres avec le souverain.
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Il prend le contrepied de tous les opposants aux rites de la Beyaa ( l'allégeance ) pour dire tout le bien qu'il pense d'Imarat Al Mouminine.
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Il nous raconte sans cesse, ses échanges avec sa maman à propos du séjour américain du monarque.
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Il est, pour ainsi dire, devenu un second commentateur, après "Moulay" Mustapha Al Alaoui, le journaliste du sérail, pour nous mettre dans l'intimité de sa relation avec le souverain.
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Mais voilà: Ses amis à Benkirane sont occupés à saboter publiquement sa quête vers la première amitié du roi.
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Aftati, le parlemenrtaire rebelle des barbus, qualifie Al Himma, de Grand Vizir ( Assadre Al A3dam ), comme s'il fallait comprendre que le Palais royal marocain est devenu, le diwane de Haroune Arrachid et qu'Al Himma est l'alter égo d'Abou Jaafar Al Barmaki.
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Et les insultes, genre café du commerce, fusent de la bouche d'Aftati, l'électron libre du PJD, en direction du même Fouad.
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Aftati oublie, dans sa furie, qu'il fait partie d'un parti de la majorité.
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Face aux sorties massacrantes de son parlementaire rebelle, Benkirane risque de perdre tous les poils de sa barbe, tant il est occupé à se les arracher, de colère.
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D'autres membres du même PIJIDI, à l'instar du très turbulent Hamieddine, n'hésitent pas à reprocher au Roi ses actes, d'après l'intellectuel islamiste, non respectueux de la constitution, s'agissant de l'affaire des policiers mis à pied, sur intervention du monarque, au port de Tanger Med, suite à des plaintes formulées par des MRE.
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Notre ami Benkirane est pris entre le marteau Al Himma et l'enclume constituée par ses propres amis du parti za3ma islamiste modéré.
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Ajouter à cela, l'inertie du gouvernement semi barbu et son isolement sur le plan international, c'est acter que, comme avait crié Napoléon: "C'est la Bérézina"
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