mardi 24 septembre 2013

LES TERRORISTES DU KENYA SONT PLUS "COURAGEUX" QUE L'ARMEE AMERICAINE

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Seule la vengeance compte...
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Le titre ci dessus est sciemment provocateur...Sauf que si l'on prend la peine de réfléchir à la "guerre" que se livrent terroristes et armées du "monde libre", force est de constater qu' au niveau de la sauvagerie et du peu de respect de la vie humaine, les deux parties se valent....

Chacun d'entre nous, en Occident, vautré dans son sofa et regardant sa chaîne préférée, trouvera de plus en plus banal et justifié que des "dégâts collatéraux", se chiffrant en dizaines de victimes civiles innocentes -femmes et enfants compris-, au Pakistan ou en Afghanistan, constituent le prix à payer pour assurer notre sécurité, notre richesse, notre opulence et notre bien être.

Nous ne nous soucierons point si c'est un drone -avion sans pilote -, guidé par un "courageux" soldat américain ou britannique, qui se trouve être l'auteur de ces dégâts collatéraux.

Un drone courageux et vaillant, piloté par un soldat inconnu et anonyme, à partir d'une base, située, peut être en haute mer, en Allemagne, en Afrique ou d'un porte avion US.

Il se trouve d'après certaines informations qui commencent à filtrer des lieux de la tragédie kenyane, que l'une des terroristes, voire même plusieurs, se sont mobilisés pour venger des membres de leurs familles, abattus par des soldats britanniques ou par un drone américains...

A la bourse des valeurs "morales", faut il coter avantageusement un drone, ayant, au nom de la lutte contre le terrorisme, causé, collatéralement, la mort atroce de dizaines de morts civiles, dans un village pakistanais ou Afghan ou un terroriste dit musulman, qui, pour venger ses "Frères et ses Soeurs", a décidé de ne pas faire dans le détail, en tuant à son tour, des civils innocents, dont le tort est de se trouver dans un supermarché kenyan?

Difficile à décider lequel du drone aveugle et déchiqueteur ou du terroriste islamiste impitoyable et assassin, est le plus sauvage des deux. 

Ce qui est sûr, c'est que le terroriste, lui, affronte la mort, les armes de la terreur à la main, tandis que le drone... 

Il y a bien longtemps, le pilote largueur de la bombe H sur Hiroshima et Nagasaki n'avait pas pris la peine de revenir sur les lieux de son forfait pour admirer les dégâts collatéraux, causés par sa bombe.

C'était avant les drones mais la logique est identique.

Chacun, dans la tristesse et la rage qui le saisit, face à la perte des siens, estimera que le drone mérite d'être mieux coté à la bourse des horreurs, alors que l'autre, pensant que la mort d'innocents villageois, sera de nature à soulager sa colère, se recueillera sur la tombe du terroriste islamiste et lui rendra hommage pour l'avoir vengé.

Avec ce qui se passe au Kenya, l'on est sorti de la logique du gain du territoire ou de la victoire politique ou militaire contre l'ennemi. 

On est carrément dans la terrible logique de l'horreur vengeresse.

L'idéologie des terroristes semble occuper une place secondaire dans leur engagement meurtrier, pour faire place à la furie et à la folie de la vengeance.

On en est là avec les humiliations subies par les détenus de Guantanamo ou avec les opérations présentées comme chirurgicales ou les valeureuses opérations des drones.

Les logiques ont changé, comme en Syrie ou des djihadistes se proclamant de l'islam, se muent en zombies, et mangent, devant des enfants effarés, les coeurs de leurs ennemis ou les exécutent à la machette et à l'épée.

Ce n'est plus la guerre, c'est désormais, des deux cotés, le festival des horreurs  .







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