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Rien ne va plus à l'EMB
La réunion de vendredi passé à laquelle le président fantoche et homme de paille d'Echallaoui, avait invité les membres de l'EMB, a tourné au dialogue de sourds. Et parfois de sourds agressifs
Ce président commença par regretter très fortement l'initiative prise par des membres de l'EMB, initiative qui a consisté à introduire par l'avocat, dur à cuire, Georges Henri Beauthier, d'un recours auprès du Conseil d'Etat.
Il s'est étonné de cette initiative en rappelant hypocritement qu'il a toujours été ouvert au dialogue avec les membres de l'EMB mais que ses nombreuses occupations l'ont empêché de réunir régulièrement les membres de cet organe
Et Echallaoui d'ajouter que lui même a toujours souhaité impliquer les membres de l'EMB aux travaux et aux responsabilités au sein de cet organe.
Ce à quoi les membres ayant déposé le recours pour l'abrogation de l'arrêté reconnaissant les membres de l'EMB ont rétorqué que depuis la mise en place de cet organe, ils se sont sentis exclus des débats au sujet de l'élaboration des stratégies de cet Exécutif et que toutes les rencontres se sont déroulées en coulisses et n'ont concerné que le président et des individus ne faisant même pas partie de l'EMB.
Les plaignants ont fait part de la stratégie présidentielle qui a consisté à ignorer leurs appels à être associés aux responsabilités au sein de l'EMB
Sans qu'il soit concerné par l'action de l'EMB, Echallaoui a expliqué que son travail d'inspecteur de l'enseignement de la communauté française, l'a empêché de trouver le temps pour rencontrer les membres de l'Exécutif ( A quel titre d'ailleurs se sent il obligé de se mêler des déroulements des travaux et des débats de l'EMB alors qu'il n'en est même pas membre ?)
Le président évoque alors la question des présidences des commissions de l'EMB (Commission enseignement, reconnaissance des mosquées etc...) et fait allusion à l'octroi de la présidence de ces commissions aux membres de l'EMB, ayant déposé le recours auprès du Conseil d'Etat.
Une vielle méthode chère au Makhzen, destinée à "acheter" les opposants après avoir échoué à les faire taire.
Et ce fut dans une ambiance des plus tendues que la réunion s'est clôturée. Les membres ayant déposé le recours en annulation de l'article 2 de l'arrêté royal, se sont accrochés à leur initiative.
En attendant, les copains d'Echallaoui au sein du gouvernement fédéral (Turtelboom et Milquet) ne seront plus à leur poste (Justice et Intérieur). Ce qui rend la position de ce dernier plus que problématique.
Pour la petite histoire, Joelle Milquet a passé une bonne partie de ses vacances à Tetouan (Nord marocain ), invitée et logée chez le très controversé Lotfi Chelbat et son épouse Véronique Lefrancq.
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