mercredi 12 novembre 2014

Court séjour à Tanger

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Le pays s'enfonce dans l'obscurantisme, le fanatisme religieux et le pouvoir de la monarchie


Le paradoxe marocain



Alors que le Maroc officiel tente de rassurer ses pourvoyeurs de fonds occidentaux, en affichant toutes sortes d'apparences d'un état moderne et ouvert sur la planète, ce même Maroc ne cesse d'afficher, sur le plan interne, les signes les plus affirmés de l'obscurantisme  religieux, cette fois pour donner des gages aux généreux et néanmoins fanatiques états théocratiques du Golfe. 
  


Au moment où tous les Marocains savent que la production des produits vinicoles et alcoolisés constituent pour le pays, des rentrées financières indispensables à l'équilibre des budgets de l'Etat, il se trouve de plus en plus de jeunes, chauffés à blanc par les mouvements religieux, en cela compris le parti du premier ministre barbu, pour constituer des milices armées de couteaux et de gourdins, dont l'activité est de s'attaquer à  d'autres jeunes, jugés comme transgressant les bons moeurs islamiques.

Mais au delà de ces groupes, qui demeurent il est vrai minoritaires, les discours et les pratiques des responsables politiques et religieux à tous les niveaux de l'état, sont de plus en plus démagogiques et poussent jour après jour, à l'attachement du petit peuple, à des croyances d'un autre âge.

Lors de mon récent séjour au Maroc, j'ai été sidéré d'assister à une très grande mobilisation, initiée par le Palais et visant à faire défiler des milliers de Marocains, dans toutes les grandes villes du pays, pour demander à Allah, d'arroser de sa pluie, le pays, victime de la sécheresse.

 


L'une de ces marches fut d'ailleurs dirigée par le propre fils du Roi, le prince héritier Moulay Hassan, âgé de 12 ans.

Ce genre de mobilisation se déroule partout au Maroc, au moment où dans les établissements scolaires du pays, l'on enseigne aux enfants et aux jeunes, les concepts  scientifiques élémentaires, liés à la météorologie et au fonctionnement de la nature et de ses éléments.

Si cela ne relève pas du grand écart, il faudrait m'expliquer cette schizophrénie qu'on inculque au petit peuple. 

Passons la fameuse fatwa du conseil supérieur des Oulamas marocains, institution dépendant du pouvoir de la Commanderie des croyants et donc du souverain lui même, laquelle fatwa condamne à la peine capitale, le musulman coupable d'apostasie et  retenons divers signes extérieurs trahissant la montée fulgurante de l'islamisme politique au Maroc.

Parmi ces signes, les nombreuses déclarations de mise en marge de la société, émanant  d'oulamas officiels, de la pratique de l'homosexualité entre adultes consentants.

Certains oulamas n'hésitant pas à condamner ces homosexuels à la peine capitale.

Les résistances de ces mêmes oulamas quant à l'obligation instaurée par la moudawana (statut de la famille), de s'abstenir de marier des jeunes de moins de 18 ans est en train de vider ce texte de loi de sa substance, tant les dérogations prononcées par les juges, sont en passe de devenir  la règle.

Les attaques virulentes de nombreux oulamas contre le droit des femmes à pouvoir bronzer sur les plages et à tremper leur corps dans les eaux de la mer ou de l'océan,poussent de nombreux fanatiques à passer à l'acte en agressant tant verbalement que physiquement les Marocaines s'adonnant à ces pratiques.

Aucun café ou restaurant situé dans les quartiers populaires des grandes villes marocaines n'ose servir des boissons alcolisées à ses clients européens.

Les touristes sont envoyés vers des pubs ou des bars obscurs ou vers des bars d'hôtels ayant pignon sur rue.   






2 commentaires:

  1. je vous conseille de passé la prochaine fois un PLUS LONG SEJOUR car tout ce que vous raconté est complètement faux.

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    1. Si vous voluez qu'on discute vous devez faire comme moi: vous présenter

      moi je m'appelle Khalil Zeguendi et vous ?


      A moi que vous craigniez le Makhzen

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