samedi 29 novembre 2014

Exécutif des Musulmans et l'affaire de l'arrêté de reconnaissance...;

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...ou quand la ministre Turtelboom s'est couché devant Beyazgul



Bruxellois surement vient de mettre la main  sur une lettre envoyée par l'avocat de Turtelboom (ex ministre de la justice) à Maître Georges Henri Beauthier, avocat des membres de l'Exécutif des Musulmans de Belgique, ayant déposé une requête en annulation de l'arrêté royal reconnaissant l'actuel Exécutif des Musulmans.

Le lettre de l'avocat de Turtelboom à G.H.Beauthier est accompagnée d'une seconde lettre, émanant celle là de Coscun Beyazgul, directeur des Diyanet turques de Belgique.

La lettre de Beyazgul, signée de son propre nom, a été envoyée par l'intéressé à la ministre Turtelboom, pour lui demander d'insérer dans l'arrêté royal reconnaissant les membres de l'EMB, un article (l'article 2), stipulant la nécessité d'associer à la gestion des affaires de l'EMB, les membres du bureau de l'assemblée générale des Musulmans de Belgique (Echallaoui fait partie de ce bureau).

Nous reproduisons des extraits de la lettre envoyée par Beyazgul à la ministre au lendemain de l'élection de l'actuel Exécutif des Musulmans:

" ...(...) Madame la Ministre, Par cette occasion nous tenons également à vous faire part d'une volonté de la communauté musulmane en ce qui concerne le fonctionnement de l'EMB.
La Commission de concertation a adapté le règlement d'ordre intérieur de l'EMB conformément au projet de renouvellement. Lors de ces adaptations la commission a tenu compte des expériences du passé et a imaginé des règles de fonctionnement qui impliquent une participation active du Bureau de l'Assemblée générale. (...)
 
Beyagul continue:
 
(...) Pour garantir en effet une stabilité  de l'institution et pour éviter des difficultés éventuelles dans le futur, nous souhaitons que le Bureau de l'AG soit impliqué dans le processus décisionnel de l'EMB ainsi que dans la gestion financière de l'institution (...)

Beyazgul conclut sa lettre à la ministre par une demande précise:

(...) Par conséquent, nous pensons que si l'arrêté royal de reconnaissance pouvait faire référence au règlement d'ordre intérieur en ce qui concerne cette implication en mentionnant les noms et qualités des membres du bureau de l'AG, cela pourrait être un moyen d'assurer d'une part un meilleur contrôle du budget de l'EMB et par ailleurs procurera à l'AG un sentiment de reconnaissance à travers son bureau (...)

Fin de la lettre de Beyazgul à la ministre


Observations pertinentes de Bruxellois surement

1- L'avocat de la ministre a transmis à Georges Henri Beauthier, la lettre que Beyazgul a envoyé à la ministre, pour lui expliquer que la ministre n'a pas agi d'initiative, lorsqu'elle a ajouté l'article 2 au texte de l'arrêté, mais qu'elle a été saisie par la "communauté musulmane" pour ce faire. 

Non seulement, la lettre de Beyazgul, dont nous avons reçu copie, engage Beyazgul et Beyazgul seul, mais à aucun moment la communauté musulmane n'a émis le souhait de voir Echallaoui et consorts, associés à la gestion de l'EMB, comme membres du bureau de l'AG.

Et quand bien même la communauté musulmane eut émis un tel souhait, il n'appartenait nullement à la ministre de s'immiscer dans une affaire qui concerne une association privée (l'EMB en l'occurrence). 

Une simple consultation d'un juriste débutant aurait pu éviter à la ministre de commettre une faute aussi grave dont elle devra répondre devant le conseil d'état, cette faute ayant été d'imposer à l'EMB l'intégration dans ses structures, de personnes n'ayant jamais été élus au sein de cette institution. 

C'est une immixion flagrante du politique dans une affaire relevant du religieux.

2- La commission de concertation évoquée par Beyazgul dans sa lettre à la ministre, a cessé d'exister dès lors que l'actuel Exécutif fut élu. Se référer, comme le fait Beyazgul, à cette commission pour légitimer sa demande à Madame Turtelboom, relève de la démagogie. 

Dommage que la ministre  soit tombée dans ce piège grossier que lui a tendu Beyazgul.

3 - Beyazgul fait allusion dans sa lettre à un règlement d'ordre intérieur concocté par la fameuse commission de concertation. Or, cette commission qui a cessé d'exister dès la sortie publique de l'EMB, ne dispose d'aucun droit pour imposer à l'Exécutif des Musulmans de Belgique, un tel règlement. 

C'est l'EMB et lui seul qui est habilité à présenter à ses membres, en vue de son adoption, un projet de règlement d'ordre intérieur.

D'après nos informations, le texte du projet de règlement d'ordre intérieur de l'EMB qu'Echallaoui et consorts ont cherché récemment à imposer aux membres de l'Organe chef du culte islamique, a été rejeté par une majorité de ces membres.

En conclusion, Georges Henri Beauthier roule sur du velours et le passage devant le conseil d'Etat en vue d'annuler l'arrêté royal reconnaissant les membres de l'actuel EMB, s'avère une promenade de santé pour les plaignants, membres de l'EMB et de l'Union des mosquées de la Région de Bruxelles Capitale. 

Echallaoui qui a usé de menaces de représailles, ceux qui ont "osé" déposer cette plainte, devra trouver une autre magouille pour espérer être associé aux travaux de l'EMB

Bruxellois surement envisage prochainement d'interroger la ministre de l'Enseignement  Joelle Milquet, pour lui demander de se prononcer sur le statut d'Echallaoui au sein de l'inspection de l'enseignement de la communauté française et sur le peu de temps que cet inspecteur, occupé à plein temps à magouiller, accorde à sa fonction d'inspecteur.  




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