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...45 000 spectateurs rendent hommage au prophète Mouhammad, suite à la publication de sa caricature par Charlie Hebdo
Les 40.000 spectateurs du Complexe Mohammed V de Casablanca ont assisté à une belle rencontre entre le Raja et Sfax. Et comme toujours, ils se sont appliqués à mettre l’ambiance dans les tribunes.
65 % de la population marocaine a moins de 30 ans: une vraie bombe à retardement
Mais, samedi soir, les chants ont pris une connotation politique inédite suite à la publication de caricatures du prophète Mohammed sur le dernier numéro de Charlie Hebdo.
Le quotidien Al Akhbar dans son numéro du 19 janvier, revient sur le match amical entre le Raja et Sfax disputé samedi soir dans la capitale économique, en mettant l'accent sur les slogans politiques scandés par le public rajaoui.
La Curva sud a montré son mécontentement contre l’hebdomadaire satirique français tout en hurlant son amour pour le prophète Mohamed en chantant "lachaab yakool illa rassoul"- (Le peuple dit: sauf le prophète).
Un chant qui a fait écho dans tout le stade décrit le journal arabophone.
Commentaire de Bruxellois surement
Contrairement à ce qui était attendu du Maroc, les autorités de ce pays ont manifesté leur totale désapprobation à la publication par Charlie Hebdo, des caricatures du prophète Mouhammad.
Au lendemain de la tuerie terroriste dans les locaux de Charlie Hebdo, le ministre marocain des affaires étrangères, s'est déplacé brièvement à Paris pour présenter à François Hollande, les condoléances du Maroc, mais a refusé de participer à la marche de Paris, invoquant l'exhibition probable lors de cette marche, de caricatures du prophète.
Le premier ministre islamiste marocain, Abdelilah Benkirane a tenu à saluer chaleureusement l'attitude du ministre des affaires étrangères, déclarant que celui ci a exprimé la position du roi Mohammed VI, commandeur des croyants, dans cette affaire.
Depuis de nombreuses années, le Maroc officiel s'aligne sans arrêt sur les psoitions wahabites, exprimées par l'Arabie Saoudite, en raison des aides très importantes que le régime théocratique et obscurantiste saoudien accorde aux autorités marocaines.
La récente interdiction du film Exodus, s'inscrit dans cette "obéissance" manifestée par le Maroc aux "injonctions" saoudiennes.
Pour ces aides, le Maroc est en train de vendre son âme à ce régime d'un autre âge et de revenir de plus en plus sur les acquis démocratiques, engrangés par le royaume marocain, durant les premières années du règne du monarque alaouite.
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