.
Assimilation des musulmans de Belgique: le vice-président de l'Exécutif désapprouve son président
K. F. (source La Capitale)
Alors
que le journal Charlie Hebdo venait d’être frappé par un
attentat, les propos tenus dans la foulée par le président de
l’Exécutif des musulmans de Belgique sur Bel RTL en ont
décontenancé plus d’un, tant au sein qu’en dehors de la
communauté musulmane.
Vendredi dernier, au micro du journaliste Martin Buxant, Noureddine Smaili a indiqué qu’il était en faveur de l’assimilation des personnes de confession islamique.
« Ils s’assimilent ou ils partent », a-t-il déclaré, reprenant la rhétorique du polémiste Eric Zemmour.
Tout d'abord, ni le président de cet organe chef du culte islamique en Belgique, ni aucun autre responsable de l'EMB, n'ont à s'exprimer au nom de cette instance, en dehors des missions strictes, dévolues par l'arrêté reconnaissant cette entité administrative;
Les missions de l'EMB émargent au seul aspect lié à la gestion du temporel du culte islamique.
En d'autres termes, cette officine est exclusivement administrative et ne dispose d'aucune autorisation légale ni d'aucune aptitude thélogique ou politique pour parler au nom des Musulmans de Belgique, pour ce qui concerne leurs rapprorts à la société belge ou leurs vie religieuse et cultuelle;
Ce dépassement de missions n'est pas le premier dans le chef de cet organe, puisque déjà par le passé, d'autres présidents de cet Exécutif, encouragés par des hommes politiques irresponsables comme Onkellinkx, Hazette, Hasquin ou Wathelet père, se sont arrogés le droit de promulguer des fatwas au sujet de questions relevant de la sphère cultuelle
A chaque fois qu'une tension liée à l'islam fait son intrusion dans l'espace du débat en Belgique, les hommes politiques recourent systématiquement à cet exécutif pour l'instrumentaliser en faveur de leurs thèses politiques ou électoralistes
Ceci tout en sachant qu'ils poussent cet organe à outrepasser ses prérogatives liées à la gestion temporelle (administrative ) du culte islamique.
La championne toutes catégories dans ce domaine n'est autre que Joelle Milquet, ancienne ministre de l'intérieur, qui n'a jamais hésité à convier des individus peu ou prou liés à cet organe, à l'instar de l'homme du Makhzen marocain, Salah Echallaoui, pour débattre de questions liées à la théologie ou aux aspects cultuels de l'islam.
La présente sortie de Nordin Smaili, homme de paille d'Echallaoui, a eu pour effet d'enfoncer davanatge l'EMB dans les divisions qui le minent depuis les dernières élections de cet organe en juin 2014.
Nombre de journalistes de la presse, tant écrite que radio télévisuelle, bien que sachant les missions de l'organe chef du culte islamique, recourent régulièrement à l'invitation de membres de l'EMB, les poussant ainsi à s'occuper de domaines qui ne ressortissent nullement à leur prérogatives, encore moins à leurs connaissances ou compétences
Vendredi dernier, au micro du journaliste Martin Buxant, Noureddine Smaili a indiqué qu’il était en faveur de l’assimilation des personnes de confession islamique.
« Ils s’assimilent ou ils partent », a-t-il déclaré, reprenant la rhétorique du polémiste Eric Zemmour.
Ce
discours dur (à voir ici)
n’a pas plu au sommet de l’Exécutif.
Mohamed Achaïbi, vice-président de l’instance : « Je ne suis pas d’accord avec le fait que les musulmans s’assimilent.
Le président a certainement parlé en son nom personnel mais pas au nom de l’Exécutif.
Car la question n’est pas l’assimilation mais l’intégration. Tant les musulmans que les non-musulmans le savent : on peut conserver son identité, sa religion tout en respectant les valeurs du pays, de la démocratie ou encore de liberté d’expression. ».
Mohamed Achaïbi, vice-président de l’instance : « Je ne suis pas d’accord avec le fait que les musulmans s’assimilent.
Le président a certainement parlé en son nom personnel mais pas au nom de l’Exécutif.
Car la question n’est pas l’assimilation mais l’intégration. Tant les musulmans que les non-musulmans le savent : on peut conserver son identité, sa religion tout en respectant les valeurs du pays, de la démocratie ou encore de liberté d’expression. ».
Commentaires de Bruxellois, surement
Tout d'abord, ni le président de cet organe chef du culte islamique en Belgique, ni aucun autre responsable de l'EMB, n'ont à s'exprimer au nom de cette instance, en dehors des missions strictes, dévolues par l'arrêté reconnaissant cette entité administrative;
Les missions de l'EMB émargent au seul aspect lié à la gestion du temporel du culte islamique.
En d'autres termes, cette officine est exclusivement administrative et ne dispose d'aucune autorisation légale ni d'aucune aptitude thélogique ou politique pour parler au nom des Musulmans de Belgique, pour ce qui concerne leurs rapprorts à la société belge ou leurs vie religieuse et cultuelle;
Ce dépassement de missions n'est pas le premier dans le chef de cet organe, puisque déjà par le passé, d'autres présidents de cet Exécutif, encouragés par des hommes politiques irresponsables comme Onkellinkx, Hazette, Hasquin ou Wathelet père, se sont arrogés le droit de promulguer des fatwas au sujet de questions relevant de la sphère cultuelle
A chaque fois qu'une tension liée à l'islam fait son intrusion dans l'espace du débat en Belgique, les hommes politiques recourent systématiquement à cet exécutif pour l'instrumentaliser en faveur de leurs thèses politiques ou électoralistes
Ceci tout en sachant qu'ils poussent cet organe à outrepasser ses prérogatives liées à la gestion temporelle (administrative ) du culte islamique.
La championne toutes catégories dans ce domaine n'est autre que Joelle Milquet, ancienne ministre de l'intérieur, qui n'a jamais hésité à convier des individus peu ou prou liés à cet organe, à l'instar de l'homme du Makhzen marocain, Salah Echallaoui, pour débattre de questions liées à la théologie ou aux aspects cultuels de l'islam.
La présente sortie de Nordin Smaili, homme de paille d'Echallaoui, a eu pour effet d'enfoncer davanatge l'EMB dans les divisions qui le minent depuis les dernières élections de cet organe en juin 2014.
Nombre de journalistes de la presse, tant écrite que radio télévisuelle, bien que sachant les missions de l'organe chef du culte islamique, recourent régulièrement à l'invitation de membres de l'EMB, les poussant ainsi à s'occuper de domaines qui ne ressortissent nullement à leur prérogatives, encore moins à leurs connaissances ou compétences
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire