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....pour nous quitter
Julien Jalal Addine Weiss,
l'un des derniers géants du chant soufi et du Qanoun, est monté au ciel sur le dos d'Al Buraq
l'un des derniers géants du chant soufi et du Qanoun, est monté au ciel sur le dos d'Al Buraq
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QUI FUT AL KINDI ?
Ya`qûb Ibn Ishâq Al-Kindi (Alkindus)
Abû Youssouf Ya`qûb
Ibn Ishâq Al-Kindi naquit à Al-Kûfah (Irak) vers 800 après J.-C. Son père était
fonctionnaire sous le règne de Hârûn Ar-Rashîd.
Al-Kindi fut un
contemporain d’Al-Ma’mûn, d’Al-Mu`tasim et d’Al-Mutawakkil. Il acquit une
grande renommée à Bagdad. Al-Mutawakkil le désigna comme son calligraphe
officiel.
Al-Kindi était un
philosophe, mathématicien, physicien, astronome, médecin, géographe et même un
expert en musique.
Il est étonnant qu’il ait contribué de manière originale à
tous ces domaines. Grâce à son œuvre, il fut réputé comme le philosophe des
Arabes.
En mathématiques, il
rédigea quatre livres sur le système numérique et posa les assises d’une grande
partie de l’arithmétique moderne.
Il n’y a nul doute que le système de
numération arabe fut essentiellement développé par Al-Khawarizmi, mais Al-Kindi
y apporta également une riche contribution.
En outre, il participa au développement de la
géométrie sphérique dont il avait besoin dans ses études d’astronomie.
En chimie, il
s’opposa à l’idée que des métaux de base puissent être transformés en métaux
précieux.
Contrairement aux idées alchimistes alors prédominantes, il mit
l’accent sur le fait que les réactions chimiques ne pouvaient provoquer la
transformation des éléments.
En physique, il
apporta une riche contribution à l’optique géométrique et rédigea un livre à ce
sujet. Ce livre guida et inspira par la suite d’éminents scientifiques tels que
Roger Bacon.
En médecine, sa
contribution capitale consiste au fait qu’il fut le premier à déterminer
systématiquement les doses de médicaments à administrer au patient.
Cela
résolut les vives divergences de dosage qui existaient entre médecins,
divergences qui rendaient difficiles la prescription des ordonnances.
Al-Kindi était très
peu connu à son époque pour son étude des aspects scientifiques de la musique.
Il remarqua que les différentes notes qui, accordées, produisent l’harmonie ont
chacune une hauteur spécifique. Ainsi, les notes qui ont une hauteur trop basse
ou trop élevée ne sont pas plaisantes à entendre.
Le degré d’harmonie
dépend de la fréquence des notes, etc. Il remarqua également que lorsqu’un son
est produit, il y a génération d’ondes sonores se propageant dans l’air et
faisant vibrer le tympan.
Son œuvre comprend
une notation pour la détermination des hauteurs.
Al-Kindi fut un
écrivain prolifique. Le total des livres qu’il a publiés atteint 241 livres,
dont les plus importants sont répartis comme suit :
Géométrie : 32 livres.
2. Médecine : 22 livres.
3. Philosophie : 22 livres.
4. Astronomie : 16 livres.
5. Physique : 12 livres.
6. Arithmétique : 11 livres.
7. Logique : 9 livres.
8. Musique : 7 livres.
9. Psychologie : 5 livres.
De plus, il rédigea
plusieurs monographies concernant les marées, les instruments d’astronomie, les
roches, les pierres précieuses et autres.
Il fut également l’un des tout
premiers traducteurs des œuvres grecques en arabe, mais ce travail fut
largement recouvert par ses nombreux propres écrits.
Malheureusement, la
plupart de ses ouvrages ont disparu mais ceux qui restent en disent long sur
son niveau d’érudition et sur ses apports. Il fut connu sous le nom d’Alkindus
au Moyen-Age en Europe.
Un grand nombre de
ses livres furent traduits en latin par Gérard de Crémone, dont
Risâlat Dâr
At-Tanjîm (Lettre de l’Observatoire),
Ikhtiyarât Al-Ayyam (Les Choix des
Jours),
Ilâhiyyât Aristou (Théodicée d’Aristote),
Al-Mûsîqâ (La Musique),
Madd
wa Jazr (Marée haute et Marée basse),
Adwiyah Murakkabah (Remèdes préparés).
L’influence
d’Al-Kindi sur le développement de la science et de la philosophie fut
significative : elle redonna l’élan aux sciences d’alors.
Au Moyen-Age, Cardano
le considéra comme l’un des douze plus grands esprits de l’humanité.
Ses œuvres
permirent, pendant des siècles, de pousser le développement de différents
domaines d’étude, notamment en physique, en mathématiques, en médecine et en musique
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