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Ils ont Depardieu, les Marocains ont
Zniber
Les Caves de Meknes
Les Caves de Meknes
La route du vin, un voyage séculaire
à travers les grandes caves du Maroc
Plus de 75% de la production
concentrée à Meknès et à El Hajeb
Le groupe Zniber et les Brasseries du
Maroc, les grands opérateurs du secteur
L’Oriental et le Sud se contentent de
petites caves
Le Maroc a toujours été une terre de
vin, depuis l’Antiquité.
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La route du vin, un voyage séculaire
à travers les grandes caves du Maroc
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La culture de la vigne et l’usage du
vin ont été introduits pendant l’Antiquité avec l’occupation romaine de
l’Afrique du Nord.
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Au Maroc, la route du vin a dû démarrer depuis Meknès où les
traces archéologiques attestent de cette activité, notamment près du site de
Volubilis ainsi que l’indique le professeur d’histoire sociale Mohamed
Houbaida
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La vigne y avait été introduite par
les Carthaginois, il y a plus de 2.500 ans.
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Mais ce n’est que durant le
protectorat que la vigne de cuve a été replantée au Maroc après sa destruction
au 19e siècle par le phylloxéra, un insecte ravageur.
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• La région de Meknès, grenier du
pays
Notre parcours prend départ à partir
de la région
La route du vin, un voyage séculaire
à travers les grandes caves du Maroc
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Dans la région de Meknès, le groupe
Zniber exploite des champs de vigne d’une superficie dépassant les 2.000 ha.
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Ci-contre une partie de la cave située en sous-sol du Château Roslane d’une
capacité de 70.000 hl
de Meknès et précisément El Hajeb
dans laquelle se concentre le plus grand nombre de caves qui assurent plus de
60% de la production nationale de vin.
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La performance de cette région trouve
son explication dans l’histoire du vin au Maroc du fait qu’elle a abrité les
premiers champs de vigne implantés par les Romains lors de leur occupation de
l’Afrique du Nord.
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Aujourd’hui, grâce à un sol approprié et des atouts
climatiques, la région a drainé de grands opérateurs du secteur pour y
développer leur activité.
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A leur tête, le groupe Zniber qui a fondé les
Celliers de Meknès en 1967, ce qui a permis de développer les premiers vins
d’appellation d’origine Guerrouane et Beni M’Tir, terroirs parmi les plus
réputés du Maroc.
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En 1991, le groupe introduit des cépages nobles comme
Cabernet Sauvignon, Syrah et Chardonnay.
«Nous exploitons près de 2.000 ha de
vignes répartis sur les plus prestigieuses AOG (appellation d’origine garantie)
du Maroc dont celles de Guerrouane et Beni M’Tir ainsi que l’unique AOC
(appellation d’origine contrôlée) du pays, à savoir les Coteaux de l’Atlas»,
indique Oussama Aissaoui, DG des Celliers de Meknès.
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Au cœur du domaine de Zniber, qui s’étend au pied de l’Atlas, émerge le Château Roslane, premier «château» vitivinicole au Maroc.
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Cet édifice comprend, entre autres, une cave d’une capacité de 70.000 hectolitres (hl) dont 11.000 en cuverie inox thermo-régulée, trois tables de tri pour la réception des raisins et un échangeur coaxial pour le refroidissement de la vendange entière.
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Sans oublier des pressoirs pneumatiques, des chais d’élevage enterrés avec contrôle permanent de la température et de l’hygrométrie avec une capacité de 3.000 fûts de chêne et de 3 millions de bouteilles couchées.
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Le Château Roslane, c’est aussi plus de 700 hectares de vignoble, des jardins, des riads, des fontaines, des salons marocains de réception. A une dizaine de kilomètres du Château Roslane, cap sur le domaine de la Zouina.
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Au cœur du domaine de Zniber, qui s’étend au pied de l’Atlas, émerge le Château Roslane, premier «château» vitivinicole au Maroc.
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Cet édifice comprend, entre autres, une cave d’une capacité de 70.000 hectolitres (hl) dont 11.000 en cuverie inox thermo-régulée, trois tables de tri pour la réception des raisins et un échangeur coaxial pour le refroidissement de la vendange entière.
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Sans oublier des pressoirs pneumatiques, des chais d’élevage enterrés avec contrôle permanent de la température et de l’hygrométrie avec une capacité de 3.000 fûts de chêne et de 3 millions de bouteilles couchées.
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Le Château Roslane, c’est aussi plus de 700 hectares de vignoble, des jardins, des riads, des fontaines, des salons marocains de réception. A une dizaine de kilomètres du Château Roslane, cap sur le domaine de la Zouina.
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En 2001, Gribelin et Gervoson, viticulteurs dans le
bordelais tombent amoureux de ce site, berceau des vins Volubilia.
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Les
premières implantations de la vigne ont eu lieu en 2002. Et il a fallu attendre
quatre ans pour que la gamme Volubilia voit le jour et que ne soit entamée
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La route du vin, un voyage séculaire
à travers les grandes caves du Maroc
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La région de Benslimane arrive en
deuxième position dans la production du vin grâce au domaine des Ouled Taleb de
la société Thalvin
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la commercialisation des premières
bouteilles au Maroc. Un second produit vient enrichir la gamme du domaine en
2010. Il s’agit d’Epicuria, un vin monocépage.
«De nouvelles parcelles seront
ouvertes à la production l’année prochaine, mais notre production n’ira pas
au-delà de 80 hectares (ha), taille optimale pour la maîtrise de notre
vignoble», indique un responsable du domaine.
Les crus de Benslimane, seconde production du Maroc
«Pour réussir un bon vin, le
producteur doit tenir compte du terroir (sol et climat), du savoir-faire
disponible et de la technique», explique Christophe Gribelin, DG du domaine
Zouina.
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Il rappelle que «la conduite de la vigne doit tenir compte des
variations de températures avec les gelées d’hiver et les grosses chaleurs de
l’été qui ont atteint près de 40°C cette année».
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Selon les données de l’Aspram
(Association des producteurs de raisins au Maroc), la production du domaine
Zouina a atteint près de 3.200 hl de vin durant la campagne 2014-2015 dont plus
de 50% de vin rouge.
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La région de Meknès abrite un autre grand producteur. Il
s’agit des Brasseries du Maroc via sa filiale SVCM (Société de Vinification et
Commercialisation du Maroc).
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Cette dernière dispose dans cette région de trois
sites: la cave Cépages à Sebaa Ayoune d’une capacité de 100.000 hl, la cave Sahari à Al Hajeb (15.000 hl) et une
unité de production à Sebaa Ayoune d’une capacité de 6.000 bouteilles par
heure.
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La superficie de la vigne exploitée par la filiale des Brasseries du
Maroc dans cette région s’élève à 1.160 ha et une production de vin de près
68.000 hl de la cave Cépages lors de la dernière campagne.
• A Rabat, les vignobles renaissent
Après Meknès, on se dirige vers la
région de Rabat et précisément le domaine de la Ferme
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La route du vin, un voyage séculaire
à travers les grandes caves du Maroc
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Après une expérience de près de 40
ans dans la culture de la vigne en France dans la région bordelaise, Driss est
revenu au Maroc pour travailler avec le domaine de Zouina en tant que chef de
culture
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Rouge à Had Brachoua, situé en plein
cœur de Zaër. Dans ce territoire (site Merchouch), non loin de la capitale à
espace près d’une soixantaine de kilomètres, cohabitent deux types de sols: Le
tirs de couleur noire et le hamri (rouge).
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Une terre fertile sur laquelle la
Ferme Rouge a élu domicile à quelque 450 mètres d’altitude, bénéficiant ainsi
d’un climat tempéré et d’une forte influence océanique.
«Tous ces atouts nous
ont permis de produire un vin de qualité et coller au marché avec une gamme
assez étendue», avance un responsable du domaine.
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Ce dernier rappelle que
depuis la première vinification en 2009, le domaine enregistre une forte production
soutenue.
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La production du domaine a dépassé 11.000 hl lors de la campagne
2014-2015. Le management prévoit d’accroître la capacité de la cave ainsi que
la superficie dédiée à la culture de la vigne pour accompagner l’accroissement
de la production.
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Pour ce site, il convient de rappeler que sa première
configuration remonte à l’année 1908.
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La cave a été construite en 1933,
date de production du premier millésime. En 1970, la Ferme Rouge retrouve, au
fil des ans, sa vocation de producteur de raisins.
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Il faudra attendre 2001 pour
que l’ensemble du domaine retrouve son entité originelle. Huit ans plus tard,
c’est le renouveau vinicole pour ce domaine qui retrouve sa vigueur.
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Un
renouveau qui s’opère dans le pur respect de l’architecture de naissance de la Ferme
Rouge avec la restauration de la cave de vinification, des chais de production,
de stockage et d’élevage pour vinifier de nouveau.
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Pour les principaux cépages
en rouge plantés dans le domaine, on retient notamment ceux de
Cabernet-Sauvignon, Cinsault, Carignan et Syrah,
• Benslimane, deuxième producteur de
vin au Maroc
Notre périple se poursuit en
descendant vers les plaines de la région de Casablanca et précisément à
Benslimane qui constitue le deuxième producteur du vin au Maroc à travers la
société Talvin rachetée par le groupe Zniber.
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La route du vin, un voyage séculaire
à travers les grandes caves du Maroc
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Selon les données de l’Aspram, les
régions de Meknès et El Hajeb arrivent en tête avec une part de 68% de la
production nationale.
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Elles sont suivies par les sites de Benslimane et Had
Brachoua (16%), le Gharb (10%), Boulaouane (5%), sans oublier les régions de
Essaouira et Berkane.
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La production enregistrée lors de la campagne 2014-2015
dépasse 400.000 hl, soit un accroissement de 5% par rapport à la campagne
précédente.
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Le grand lot revient au vin rouge avec une part de près 78% suivi
du rosé/gris et le blanc (6,5%)
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Cette société gère le domaine des
Ouled Thaleb. Les vendanges dans ce domaine remontent aux années 20 du siècle
précédent avec l’arrivée du protectorat.
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La production de cette cave a dépassé
51.000 hl lors de la campagne 2014-2015 dont plus de 30.000 hl pour le rouge.
• Les caves du Sud
La route continue de serpenter en
direction du Sud avec la première escale à Sidi Bennour, près d’El Jadida pour
découvrir la cave de Boulaouane appartenant à la SVCM.
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D’une capacité de 20.000
hl, cette cave a réalisé lors de la campagne précédente une production de près
de 16.000 hl, en majorité rosé et gris.
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La matière première vient des champs de
vigne du domaine de Boulaouane dont la superficie avoisine 300 ha.
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Notre
périple vers le Sud prendra fin à Ounagha, située à 23 km d’Essaouira, ancienne
Mogador.
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Cette commune abrite la cave d’Ounagha appartenant au domaine de Val
d’Argan.
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«C’est ici que Charles Melia, vigneron à Château Neuf-du-Pape, a
planté en 1995 cinq hectares de vignes (augmenter à 45 hectares a fin 2012)
pour y produire l’unique vin marocain en agriculture biologique», rappelle un
responsable du domaine.
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La gamme de ce dernier est composée
de 4 produits : la Gazelle de Mogadr, El Mogador, le Val d’Argan et l’Orian du
Val d’Argan.
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Selon la direction du domaine, le volume de production annuelle
est d’environ 180.000 bouteilles soit 1.200 hl, dont environ 2% sont destinés à
l’export.
• L’Oriental perd du terrain
Pour terminer ce riche parcours, cap
vers l’Oriental en destination de la cave du Coteaux de Saïdia dont la
production avoisine 1.000 hl par an.
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Il faut noter que plusieurs caves ont
fermé ces dernières années.
L'économiste Maroc
La dynastie ZNIBER, à travers l'histoire du Maroc
Source Wiképédia
Les Znabra: Muftis, musiciens, résistants, sportifs, ambssadeurs, commerçants, producteurs de vins...et piliers du Makhzen
La famille Zniber est l'une des familles anciennes de Salé,
au Maroc, installée dans la ville à partir de la fin du XVe siècle.
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Selon l'historien marocain Mohamed Ibn Ali Doukkali,
l'origine de la famille Zniber remonte à bien avant la conquête d'Al-Andalus, à
la suite de laquelle elle s'installe à Grenade. À la fin du XVe siècle, elle
s'installe à Salé à la suite de la chute du Royaume de Grenade.
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Selon l'écrivaine marocaine Mouna Hachim, une partie de la
famille se serait établie dans le Pays Ghomara, le plus grand groupe familial
s'étant néanmoins établi à Salé, soit depuis Tétouan soit directement depuis
Grenade.
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Il a aussi pu être noté que :
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au début du XVIIIe
siècle, la famille Zniber s'est exilée à Rabat à la suite de la perte de l'un
de ses membres, dans le cadre d'une rivalité avec la famille Fennich, puis
obtint du sultan le droit de se venger, mais ne l'utilisa pas, ne désirant pas
faire périr d'autres Salétins
.
dans les années
1920, elle était estimée comme la famille salétine la plus nombreuse, avec
environ 300 membres tous sexes et âges confondus.
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D'après Robert
Chastel, à l'époque du Sultan Moulay Hassan la famille Zniber comptait parmi
les plus grandes fortunes de Rabat avec les Sabounji, Hassan et Ben Chentouf
.
Dès la première heure, plusieurs de ses membres furent des
nationalistes menant une lutte contre la politique coloniale du protectorat
français au Maroc. Par exemple
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En 1930, la
promulgation du dahir berbère suscita une vague de mécontentement et la
rédaction de plusieurs pétitions contre son application; à Salé, une pétition
de protestation contre ledit Dahir rédigée par Abu Bakr Zniber, mufti de Salé
et signée par des intellectuels, des fonctionnaires et des commerçants de la
délégation salétine: Ahmed Al-Jirari (ou Jariri), Ahmed Hajji (le père de Saïd
Hajji) et Ahmed Sabounji.
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Plusieurs autres Znabra (pl. de Zniber) figurent
comme signataires: Abbas Ben Mohammed Zniber, Abdelmajid Ben Mohammed Zniber,
Ahmed Zniber, Boubker Ben Tahar Zniber, Larbi ben Boubker Zniber, Mohammed Ben
Abdelhadi Zniber et Omar Ben Ahmed Zniber.
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En 1944, Tahar
Zniber (fils du mufti Abu Bakr Zniber), qui avait rejoint la cellule
clandestine dite « Taïfa » quelques années auparavant, fit partie des
signataires du manifeste de l'indépendance du 11 juin.
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L'ODAT, milice
française contre les cellules nationalistes clandestines distribua un tract où
figurait une liste de Français (traîtres à ses yeux) et Marocains à abattre
dont figurait le Docteur en médecine Abderrahmane Zniber, l'historiographe et
médecin Delanoë ou encore Mehdi Ben Barka.
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L'architecte Jean-François Zevaco a longtemps servi la
famille Zniber
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Dans son roman Le Morisque, Hassan Aourid nomme l'un de ses
personnages : "Cheikh Zniber".
Patronyme
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Cour de la maison du Pacha Abdelhadi Zniber près de la
Grande mosquée à Salé
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Abdelhadi Zniber, pacha de Salé pendant la première moitié du XIXe siècle
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Mohamed Ben
Abdelhadi Zniber(1855-1919), petit-fils du précédent, riche commerçant traitant
avec Manchester, il remplit la fonction d'amine (trésorier) du Diwan sous
Moulay Abd el Aziz pendant trois ans puis amine du Makhzen de tout le royaume
pendant huit ans.
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Il devient aussi adjoint du ministre de la guerre El Manbahi
puis ambassadeur du Maroc à Madrid au début du XXe siècle siècle.
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Après en
avoir beaucoup fait pour la famille royale, il gagne la confiance du Sultan
Moulay Abd al-Hafid.
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À la suite de l'arrivée du protectorat il perd tous ses
titres et retourne à son commerce initial jusqu'au lit de mort
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Hajj Ali Zniber,
(1844-1914), écrivain, poète et nationaliste marocain
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Le mufti Abu Bakr
Zniber (vers 1879-1956), jurisconsulte et nationaliste marocain, signataire et
initiateur d'une pétition contre le dahir berbère ;
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Mohamed Zniber,
(1923-1993), fils d'Abu Bakr Zniber, écrivain et historien marocain ;
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Tahar Ben El Fqih
Abi Bakr Zniber fils d'Abu Bakr Zniber, nationaliste marocain et signataire
du Manifeste de l’Indépendance
.
Larbi Zniber,
(1916-1989) alias Ba-Arroub, gardien de but et entraîneur du club ASS de Salé ;
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Hajj Ahmed Zniber, maître compositeur de
musique arabo-andalouse, ayant introduit le qanûn dans le malhoun. Il a été
maître de Salah Cherki.
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Abderrahmane
Zniber, premier ambassadeur marocain en République populaire de Chine.
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Brahim Zniber,
viticulteur et homme d'affaires.
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Omar Zniber,
ambassadeur marocain à Berlin puis à Vienne
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