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"Le champ politique marocain est pourri"
A
peine constitué, le parti des Néo-démocrates souffre déjà de nombreuses
dissensions.
Les démissions se multiplient, notamment depuis la
formation du Bureau politique.
Pour le président de cette formation,
Mohamed Darif, cela n'est que la conséquence d'un champ politique
national «pourri».
Le coordinateur régional des Néo-démocrates à
Marrakech, Brahim Nassouh, a présenté sa démission du parti, dimanche 7
juin.
De nombreux autres militants pourraient lui emboîter le pas.
Ils seraient, selon des sources, plus de deux cents. Contacté par Le360, le président du parti, Mohamed Darif, récuse catégoriquement ce chiffre.
«Le fait, nous déclare-t-il, est que le Bureau politique du parti a décidé de limoger Barhim Nassouh qui n’a cessé de créer la zizanie au sein des militants.
Se voyant sur la sellette, ce dernier a pris les devants en présentant sa démission.»
Le président des Néo-démocrates regrette que Nassouh essaie de rallier à sa cause de nombreux militants en vue de rejoindre une autre formation politique.
Ces nouvelles dissensions interviennent au moment où le parti mène un travail d’envergure en procédant à l’ouverture des sièges et coordinations à travers les quatre coins du royaume et qui ont atteint jusqu’à aujourd’hui le nombre de cinquante-quatre ( 54).
Cependant, ce n’est pas la première fois que le parti, créé en septembre 2014, est sujet à des querelles intestines ayant poussé certains de ses membres à démissionner.
Pour Darif, cette situation est on ne peut plus normale.
«Certains ont rejoint le parti avec l’intention de figurer au sein du Bureau politique. D’autres, pour se présenter aux élections, reconnaît-il. Nous savions dès le départ que le champ politique national est pourri. S’il était sain, nous n’aurions pas formé de parti».
Par ailleurs, le président des Néo-démocrates ne rate pas l’occasion de décocher ses flèches contre le Parti de la Justice et du développement (PJD).
«Nous savons que notre formation est visée par le parti du Chef de gouvernement. Parce que notre projet ne lui sied pas et le dérange.», déclare-t-il à Le360.
De nombreux autres militants pourraient lui emboîter le pas.
Ils seraient, selon des sources, plus de deux cents. Contacté par Le360, le président du parti, Mohamed Darif, récuse catégoriquement ce chiffre.
«Le fait, nous déclare-t-il, est que le Bureau politique du parti a décidé de limoger Barhim Nassouh qui n’a cessé de créer la zizanie au sein des militants.
Se voyant sur la sellette, ce dernier a pris les devants en présentant sa démission.»
Le président des Néo-démocrates regrette que Nassouh essaie de rallier à sa cause de nombreux militants en vue de rejoindre une autre formation politique.
Ces nouvelles dissensions interviennent au moment où le parti mène un travail d’envergure en procédant à l’ouverture des sièges et coordinations à travers les quatre coins du royaume et qui ont atteint jusqu’à aujourd’hui le nombre de cinquante-quatre ( 54).
Cependant, ce n’est pas la première fois que le parti, créé en septembre 2014, est sujet à des querelles intestines ayant poussé certains de ses membres à démissionner.
Pour Darif, cette situation est on ne peut plus normale.
«Certains ont rejoint le parti avec l’intention de figurer au sein du Bureau politique. D’autres, pour se présenter aux élections, reconnaît-il. Nous savions dès le départ que le champ politique national est pourri. S’il était sain, nous n’aurions pas formé de parti».
Par ailleurs, le président des Néo-démocrates ne rate pas l’occasion de décocher ses flèches contre le Parti de la Justice et du développement (PJD).
«Nous savons que notre formation est visée par le parti du Chef de gouvernement. Parce que notre projet ne lui sied pas et le dérange.», déclare-t-il à Le360.
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