Berchem-Sainte-Agathe: une rue bloquée pour que les fidèles puissent prier (vidéo)
Rédaction en ligne La Capitale
Suite à un manque de place à la mosquée Al Inaba, située chaussée de Gand à Berchem-Sainte-Agathe (Bruxelles), les fidèles sont obligés de prier en rue.
Une initiative encadrée par le bourgmestre et la police locale, qui assure la fermeture au trafic de cette petite voirie le temps de la prière.
Les policiers interdisent le passage des voitures pour assurer la sécurité des fidèles.
«Nous bloquons la rue une fois par semaine pendant une heure.
Le désagrément causé est minime.
Par contre, grâce à cette initiative, nous avons un retour très positif de la communauté musulmane. Une véritable relation de confiance est née» explique l’inspecteur de quartier Patrick Motmans.
Communiqué des Initiatives citoyennes pour un islam de Belgique (ICIB)
"Appelons un chat un chat: la pratique d'un culte quel qu'il soit n'a pas de place sur l'espace public.
Cette décision du bourgmestre Riguelle est inique. Et rien ne peut la justifier
Il est du devoir d'une autorité communale de veiller à faciliter le trafic dans les rues de la municipalité et pas de contribuer à le rendre complexe par de telles décisions.
Que se passera t il si d'aventure, une ambulance se devait de se frayer en urgence un passage par cette rue, sachant qu'une prière islamique ne peut être interrompue sous aucun prétexte ?
On ne doit pas chercher à gagner la confiance des fidèles par de telles aberrations qui constituent du pain béni pour l'extrême droite et les islamophobes.
Les ICIB estiment qu'au lieu de recourir à de telles aberrations, il est du devoir d'une autorité communale de tout faire pour tenter d'aider toutes les franges de sa population à trouver des solutions structurelles à leurs problèmes.
Dans le cas d'espèce, la commune de Berchem se devait de soutenir la demande de ses citoyens musulmans, visant à trouver un lieu de culte plus spacieux que celui dont ils disposent actuellement.
Et pas imposer aux autres habitants, non musulmans et même musulmans, un désagrément (quoi qu'en dise Monsieur Riguelle) certain.
Les musulmans de Berchem qui ont sollicité cette "faveur", doivent vivre leur citoyenneté pleine et entière et revendiquer par les voies légales, un lieu de culte apte à contenir le nombre de fidèles qui fréquentent cette mosquée et pas contribuer par ce geste, à alimenter racisme et la méfiance à l'encontre de leur foi en ces temps déjà tendus.
D'autant que cette prière se déroule à la mi journée, heure où la population vaque à ses occupations citoyennes: travail, études, commerce ....
Aussi, l'image que les Musulmans de ce quartier berchemois donnent des membres de leur communauté (oisifs et sans emploi) est des plus négatives.
Enfin si l'on doit suivre ce modèle, rien n'empêchera demain, que d'autres communes permettent ce genre de manifestations dans des rues et sur des places publiques."
Les ICIB, 20 juin 2015
Les ICIB , avant de vouloir laver plus blanc que blanc, auraient dû se rendre sur place pour se rendre compte qu'il s' agit en réalité d'une ruelle peu fréquentée et qu'elle ne présente aucun risque pour la circulation... j'ai appris récemment que ICIB a fait alliance avec des juifs pour montrer quoi.... souvenons nous de l'expérience avec "paratge..." . Mr Khalil Zeguendi vous êtes un homme de bonne volonté; mais vous êtes dans l'errance....vous faîtes beaucoup de dégâts plus qu'qutre chose.....
RépondreSupprimerChère madame ou monsieur anonyme,
SupprimerCe que je suis, c'est un homme libre.
Je ne demande l'autorisation à personne quand je crois que ce que je fais va dans le sens de l'intérêt général.
Les expériences humaines ne réussissent jamais du premier coup. On commence, on tombe, on se lève et on recommence en essayant de faire mieux en s'inspirant des erreurs commises par le passé.
Ceux qui ne font rien sont assurés de ne commettre aucune erreur.
L'histoire de l'humanité est remplie de ces modèles