2 à 0 en faveur de la Tunisie et des échauffourées entre flics tunisiens et joueurs marocains
Les réseaux sociaux marocains se sont déchaînés depuis qu'hier, un arbitre a sifflé en fin de match Tunisie - Maroc, un coup de réparation en faveur de la sélection de tunisienne.
Au Maroc, c'est haro sur l'arbitre et sur la police tunisienne qui a du intervenir, pour en fin de rencontre, secourir ledit arbitre, sérieusement menacé par des joueurs du Maroc sur le terrain.
Des hackers marocains en sont même arrivés à attaquer des sites de la police tunisienne suite à cet incident
Nul au Maroc ne s'est posé la question de savoir comment une si valeureuse équipe marocaine n'a pas réussi à marquer ne serait ce qu'un petit but durant les 90 minutes du match et les 5 minutes rajoutées comme temps perdu durant la rencontre?
Nul n'a d'ailleurs émis le moindre doute sur la légalité du premier but tunisien et sur la médiocrité du jeu marocain durant cette rencontre.
Il a fallu que l'arbitre prenne une décision en fin de match pour que les Marocains, mauvais perdants, créent au complot arbitral.
Il est fort possible que le coup de réparation eut été sifflé avec une certaine légèreté, mais cela se passe dans quasi la moitié des rencontres internationales.
Sauf que poursuivre l'arbitre à l'issue du match, dénote dans le chef des joueurs marocains un manque certain de professionnalisme.
Comme si cette attitude agressive et imbécile allait faire revenir cet arbitre sur une décision prise durant le match
Sans jamais avoir été une foudre de guerre, le foot marocain, somme toute très modeste, traverse depuis de nombreuses décennies une crise profonde que chaque spectateur lambda, assis sur sa chaise en bois dans un café de quartier, analyse à sa façon.
Mais une chose sur laquelle quasi tous les Marocains sont d'accord quant à l'état déglingué de leur sélection, est que le monde entier en veut au Maroc et à son football: la théorie du complot, quoi...!
Viré Henri, licencié Gerets, fortement critiqué Zaki. Il leur faut un bouc émissaire pour lui jeter leur colère à la figure.
Voilà un pays où plus la moitié de la population ne dépasse pas les trente ans, un pays où la longueur des cotes atteint les 3000 kilomètres, un blad où la frime et tberguigue et la pseudo virilité bat tous les records d'audience, et où pas même une médaille internationale n'est venue depuis longtemps conforter ou réconforter les habitants.
C'est toujours la faute aux autres
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