mercredi 2 septembre 2015

Une campagne électorale pourrie et dégueulasse au Maroc

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TOUS POURRIS

Tout d'abord, il fallait être  totalement siphonné pour fixer la date des élections régionales et locales un 4 septembre. Date de la rentrée scolaire et de la rentrée des grandes vacances estivales.

Le gouvernement qui est censé oeuvrer pour le respect des familles marocaines et surtout des écoliers, a reculé cette rentré scolaire au début d'octobre 2015.

La campagne électorale qui a débuté vers le 25 août n'a intéressé que peu de monde tant la plupart des Marocains étaient allongés sur les transats des belles plages du royaume à savourer la dernière semaine des vacances d'été. (Moi aussi)

Ensuite, l'écrasante majorité de ces Marocains, écrasée par les augmentations des prix de denrées de première nécessité, était plongée dans les calculs d'apothicaire pour tenter de se retrouver dans les dépenses liées à cette rentrée scolaire et surtout à stresser pour l'achat du mouton de l'Aid.

Dès l'entame de cette campagne merdique, les candidats, tous partis confondus, avaient opté pour l'insulte, les attaques en dessous de la ceinture et la mobilisation des troupes pour agresser physiquement leurs concurrents.

On déplore des dizaines de blessés par sabre et par armes blanches un peu partout dans le royaume.

En guise de contenu programmatique, c'est l'invective, l'insulte, la dénonciation calomnieuse et la diffamation qui remplacent le débat d'idées et des programmes (des programmes inexistants).

Tous les membres du gouvernement national, dominé par les islamistes, ont déserté leur fonction exécutive pour foncer dans la "campagne", soit en étant eux mêmes candidats, soit en descendant sur le terrain pour soutenir leurs prétendants.

Les parlementaires en font de même, à telle enseigne qu'aucun parlementaire ni membre du gouvernement ne se trouve présent à la place où il doit être pour assumer sa fonction élective.

Il faudra des heures et des heures pour décrire cette ambiance fascisante et exécrable qui domine cette campagne, durant laquelle, chaque candidat et chaque parti accuse ses adversaires de pourris et de voyous et appelle à les juger sur la place publique.

L'argent coule à flot dans les tentatives d'achats des voix des électeurs.

Cette campagne censée concerner des questions locales s'est transformée en un appel de l'opposition pour la condamnation sans appel du bilan du gouvernement. 

Ce même gouvernement appelle de son coté les électeurs à plébisciter son action et son bilan.

Les observateurs politiques s'attendent à une désertion record du corps électoral (Les élections au Maroc ne sont pas obligatoires).

Ce qui fera reculer de plusieurs décennies la dynamique de l'ouverture politique au Maroc.



1 commentaire:

  1. Faut m'expliquer ce que certains clowns de "politiques" en Belgique (Rahali et Ahidar) font là-bas. Ils soutiennent des candidats en échange de faveurs ? Ils veulent enseigner aux Marocains l'important de voter et de participer aux élections ?

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