dimanche 18 octobre 2015

Après le Marocain Mezouar, vient le tour de Grine

.
.
...
FRANCE: UN MINISTRE ALGÉRIEN SOUMIS À UNE FOUILLE CORPORELLE À PARIS






Hamid Grine, ministre algérien de la com'


C’est un nouveau parfum de crise entre Paris et Alger. Hier samedi, le ministre de la Communication algérien a été soumis à une fouille corporelle à l’aéroport d’Orly. 

Alger aurait convoqué, aujourd’hui, l’ambassadeur français pour protester.

Hamid Grine, ministre de la Communication algérien, a dû subir une fouille corporelle à l’aéroport d’Orly. 

Selon la presse algérienne, cette fouille a aussi concerné ses bagages et effets personnels, sachant qu’il est détenteur d’un passeport diplomatique qui devrait, en principe, le mettre à l’abri de telles méthodes.

Toujours selon la presse algérienne, Ramtane Laâmamra, ministre algérien des Affaires étrangères, aurait protesté verbalement auprès des autorités françaises avant de le faire de manière officielle. 



Selon Le matin de ce dimanche 18 octobre, l’ambassadeur de France à Alger aurait d’ailleurs été convoqué au siège de la diplomatie algérienne.

Ce n’est pas la première fois que des ministres algériens sont soumis à des fouilles au corps dans des aéroports français.

 Avant Hamid Grine, Abdeslam Bouchareb et Abdelmajid Tebboune, ses collègues au sein de l’Exécutif algérien, ont subi le même sort dans des aéroports parisiens. 

Et avant eux, il y a près de deux ans, c’est Salaheddine Mezouar, chef de la diplomatie marocaine, qui a dû essuyer la même humiliation de la part de la Police de l'air et des frontières française 





Pourtant Hamid Grine s'exprime dans un français châtié (c'est présentement lui qui est châtié)

------------------------------



Drôle de communicateur, ce Hamid Grine

En  2001 il rentre en Algérie, enfin ! Hamid Grine se voit proposer le poste de head press chez Djezzy. 

C’est lui qui a la haute main sur les budgets publicitaires distribués par l’opérateur. 

Ce qui lui vaut de solides inimitiés au sein de la presse algérienne. 

« On m’a alors accusé d’instrumentaliser la presse. J’assume. C’était mon métier. Entre l’entreprise et les journalistes, c’est un rapport commercial. Je te donne de la pub, tu ne m’attaques pas. Un annonceur, ce n’est pas Mère Theresa ! » 

Chez Djezzy, il doit gérer deux crises : un match de football entre l’Algérie et l’Egypte qui tourne au pugilat, puis un redressement fiscal. 

Sa plume a néanmoins repris du service : entre 2003 et 2014, il publie quasiment un livre par an. Collectionne les prix.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Y a t il (encore) des ...