Au coeur de Bruxelles...
Rien n’a changé à Molenbeek, malgré le départ de Philippe
Moureaux
Nous sommes dans les entrailles de Bruxelles, capitale de
l’Union européenne.
Une ville qui symbolise la démocratie et le progrès humain
Dans une ville où le cultuel est censé relever de la sphère
privée de tout un chacun et où chaque culte et religion dispose librement de ses lieux de prières et d’adoration
Ce dimanche 18 octobre 2015, comme une provocation
envers les fidèles du culte catholique, une foule de plusieurs centaines de
musulmans chiites, décident de se rassembler au pied d’une église : celle
de Saint Jean Baptiste
Que l’on imagine un seul instant une procession catholique
ou orthodoxe qui choisirait pour pôint de ralliement le seuil d'une mosquée bruxelloise, et l’on verrait une levée de boucliers généralisée de tout ce que
compte Bruxelles comme associations
islamistes et anti racistes, pour dénoncer un acte islamophobe majeur
Et comme pour faire un pied de nez à notre modèle
démocratique qui défend, de moins en moins d’ailleurs, la mixité et l’égalité
hommes femmes, les hommes Musulmans chiites, escortés par une élue communale « libérale »
de Molenbeek, décident de reléguer leurs femmes, vêtues de Tchadors, à
l’arrière de leur procession.
Une élue
« libérale » madame Manzoor », qui avant le début de cette marche religieuse
avait pris place sur le siège avant d’une voiture de la police molenbeekoise, qu'elle ne quittera que vers la fin de cette procession.
Non Madame Schepmans, rien n'a changé sous votre mandat et ce que vous semblez reprocher à Philippe Moureaux, continue de marquer votre politique communale
Non Madame Schepmans, rien n'a changé sous votre mandat et ce que vous semblez reprocher à Philippe Moureaux, continue de marquer votre politique communale
La ilaha illa Allah, chahid Habib allah (il n y a de dieu qu'Allah et le martyr est le plus aimé d'Allah,) scandent les participants à cette procession
Face à l'église Saint Jean Baptiste
Des enfants en bas âge sont associés à cette marche religieuse
On se frappe le torse pour exprimer la colère et surtout la culpabilité des chiites de ne pas avoir sauvé de la mort l'imam Hussein, fils d'Ali ibnou abi Talib et de Fatima Zahra
La bannière Ya Fatima Zahra flotte au sein de la procession
Rappelez vous, lorsqu'il y a 1 ans et demi les médias ont faits tout un bruit sur les logements communaux de Molenbeek, s'étaient donnés à coeur de traîner dans la boue les locataires de ces domiciles qui sont des citoyens comme les autres, de vouloir entamer leur dignité comme si ils étaient des criminels, d'avoir décrétés que ces occupants avaient des casquettes socialistes et dont votre site fait partie de tous ceux qui ne sont pas gênés à faire des commentaires déplacés sur cette histoire.
RépondreSupprimerSans cautionner bien sûr le comportement d'un des frères Abdeslam d'avoir fracassé la porte du bureau de l'échevin, mais ce dernier n'avait pas à agir ainsi. Mais aujourd'hui, cette famille n'a plus la même situation de revenus que les années précédentes, ce qu'il fait qu'ils remplissent de nouveau la totalité des critères du logement social. Le père ne travaille plus, il est pensionné, la mère non plus, elle est désormais mère au foyer. Ils ont réintégrés il y a quelque mois leur logement de la place communal.