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...parce qu'ils sont musulmans, d'abord
Essaie de sensibiliser un jeune "marocain" de la troisième ou même de la quatrième génération, aux malheurs que vivent les Chrétiens en Irak, en Syrie ou ailleurs dans le monde arabe...
Essaie de susciter l'intérêt de ces jeunes au sujet des souffrances des Tutsis ou de minorités autres que musulmanes qui ploient sous le joug de féroces dictatures de par le monde...Tu n'obtiendras à coup sûr, aucun répondant compassionnel ou solidaire de sa part.
Tente, ne serait ce qu'une fois de créer un semblant de compréhension à l'égard des Tibétains, écrasés par la machine militaire chinoise...
Non seulement, tu n'obtiendras rien de ce jeune mais tu prends le risque d'être pris pour un illuminé.
Ne parlons pas seulement d'un jeune quidam de troisième génération, tout ce qu'il y a de plus "plat", mais élargissons ce constat à la caste islamiste qui se prend chez nous, pour le nombril de la terre, à l'instar de Privot, Saidi ou autre Lasri.
Jamais au grand jamais, ces "intellectuels" adeptes de maître Ramadan n'ont été pris en "défaut" de solidarité avec des peuples non musulmans ou tenté de monter avec les jeunes musulmans de chez nous une action solidaire en faveur de ces peuples.
Comme ils n'ont jamais pris la peine de regarder autour d'eux en Belgique, pour s'apercevoir de la présence de milliers de leurs "concitoyens" exclus et vivant d'expédients.
Vous les verrez, avec leur officine de collecte de fonds islamistes "Islamic relief", bras financier puissant des frères musulmans, porter secours à tous les Musulmans de la planète, mais vous ne les surprendrez jamais occupés à secourir des Belges sinistrés suite à la crue d'un fleuve ou les ravages causés par une tempête.
(Saidi prétend même avoir construit un puits au Maroc pour "voler" au secours des assoiffés d'un village du nord marocain).
Sans qu'ils sachent la position géographique ni les réalités sociales, culturelles ou politiques prévalant en Birmanie, les acteurs islamistes de chez nous, répondront présents à un appel visant à se solidariser avec les malheurs des Rhoyingas musulmans, discriminés dans ce très lointain pays.
La solidarité que manifestent les arabes et même les Amazigh de par le monde en cela compris chez nous avec la lutte du peuple palestinien, ne constitue pas une solidarité envers un peuple discriminé et luttant pour le recouvrement de ses droits nationaux, mais une solidarité d'abord islamique, privilégiant le soutien à accorder au Hamas qui bannit l'existence de l'état d'Israel.
Un intéressant sondage ayant été réalisé en Belgique en 2009 sur les préférences en termes d'allégeance des musulmans de chez nous, avait révélé que l'allégeance à l'islam l'emporte sur les autres appartenances de ce public, qui s'estimait à cette époque, d'abord musulman, ensuite marocain et enfin belge
Après une présence "marocaine" et turque en Belgique qui dépasse un demi siècle, il y a de se poser la question suivante:
Comment se fait il que des jeunes nés en Belgique de parents eux mêmes nés en Belgique, persistent à considérer leur appartenance et leur allégeance à ce pays comme subsidiaire, lui préférant une allégeance d'abord islamique ?
Et surtout comment des jeunes Belges ou Français de troisième génération en arrivent à massacrer leurs compatriotes dans des attentats sanglants comme ceux de Paris ou de Verviers ?
S'il est vrai que beaucoup de ces jeunes, émargeant peu ou prou à la religion musulmane, se sentent d'une manière ou d'une autre discriminés sur les lieux de leur travail ou dans leur environnement social, cette entrée, chère aux victimaires de tout poil, ne peut à elle seule expliquer la hargne qu'expriment une minorité de ces jeunes à l'encontre de leur société belge ou française.
Tous les jeunes discriminés ne recourent pas à l'usage de la violence mais tentent vaille que vaille de se battre pour s'assurer un avenir réussi.
D'autant que, comme l'ont révélé les médias suite aux attentats de Paris, la majeure partie des assassins terroristes qui ont endeuillé nos villes et nos familles, n'émargent pas forcément à la frange de la jeunesse vivant les exclusions (ils ont des voitures, des commerces, des nanas, du fric...etc)
L'explication liée à ce repli identitaire islamique est à chercher dans la mise sous coupe réglée des communautés musulmanes de chez nous, au vu et au su de nos autorités belges qui restent aveugles à ce jour, par les groupes activistes islamistes qui se sont rendus maîtres depuis les années 1980, des mosquées de notre pays et imposé leurs programmes de formation à la haine et au repli, au sein des écoles coraniques des quartiers ghettos.
Durant les années 1970, alors que les intégristes et les djihadistes n'avaient pas encore fait leur apparition sur la place belge, les Marocains de Belgique défilaient dans les rues de Bruxelles, à l'appel de leurs organisations démocratiques et progressistes, pour apporter leur soutien et leur solidarité aux peuples espagnol, portugais, grec, chilien et vietnamien. Tous peuples luttant pour leur émancipation du colonialisme et des dictatures.
A cette époque, la participation des Marocains de la première génération aux luttes syndicales et sociales en Belgique fut une réalité objective et palpable.
Les groupes islamistes ont tué cette dynamique et lui ont substitué une approche haineuse de nos sociétés démocratiques
Comment expliquer alors qu'il s'agit de la communauté qui a le plus de diplômes mais qui est pourtant la plus discriminée sur le marché de l'emploi. Des centaines d'études ont été faites à ce sujet et montrent clairement qu'une personne ayant un nom à connotation arabo-musulmane a plus de difficultés à trouver un emploi. Après on vient dire à ces gens : arrêtez de faire les victimes. Faut pas déconner...
RépondreSupprimerVous avez des sources étayant ces chiffres étonnants selon lesquels la communauté musulmane a le plus de diplôme? Je suis d'autant plus surpris que jamais ce fait n'aurait jamais été utilisé par la dite "communauté".
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