.
Les jeunes artistes "marocains" de Belgique ne parviennent pas à se libérer de leur statut d'"immigrés" et de Musulmans
Rhimou, un musulman d'ici, Ahmed Gassiaux (t'as pas Mademoiselle Beulemans dans tes projets, des fois ?)
---------------------------
Décollez un peu et soyez aussi de ce pays: on vous a assez vus en victimes
L'espace Magh, soit disant "intégré", de même que Fadila Laanan ont soutenu et promotionné ces productions
Qu'ils soient comédiens, one men showers, peintres, photographes, chanteurs ou musiciens, les "créateurs" issus de l'immigration marocaine restent accros à leur condition d'artistes typés et de seconde zone
Ben Hamidou, Mohamed Ouchen, Ismail Saidi, Mourad Boucif et bien d'autres jeunes et moins jeunes ayant choisi de s'investir dans l'art et la culture, donnent l'impression - plus que l'impression - de ne savoir rien réaliser d'autre que des pièces, chansons, toiles ou films se rapportant à l'immigration...
Après 50 ans de présence en Belgique, ce sont toujours les sujets et les thématiques liés à cette condition qui dominent chez ces artistes.
Plus inquiétant encore, ce sont des sujets présentant, non pas les évolutions positives et les réussites engrangées par des milliers de personnes issues de cette immigration qui sont mis en exergue, mais des thématiques très souvent marquées par la plainte, la complainte et la victimisation.
Que ce soit pour dénoncer l'"islamophobie" ou pour requérir une reconnaissance qu'ils estiment difficile à gagner par d'autres biais, ces artistes n'ont pas compris, contrairement aux familles Belgo - marocaines, que cette reconnaissance s'obtient davantage par l'exercice de la citoyenneté et par l'implication dans la vie sociale, culturelle et politique de notre pays.
Ils préfèrent rester sur la marge et s'exprimer comme un corps extérieur à la société belge en accordant l'essentiel de leur expression aux aspects misérabilistes de l'immigration.
Ils ne voient pas qu'autour d'eux, de très nombreux jeunes issus de l'immigration marocaine, après avoir lutté et persévéré, évoluent dans le journalisme, le monde médical et judiciaire, dans les espaces académiques et dans les secteurs économiques de notre pays.
Leur appartenance à la Belgique n'est nullement visible dans leurs productions artistiques et leur solidarité à l'égard d'autres composantes de notre société, autres que musulmanes ou marocaines, n'a aucun droit au chapitre.
Faudra t il attendre 50 autres années pour voir émerger des créateurs émancipés de leur condition d'immigrés misérables ?
Un bon coup de gueule. Tu as raison.
RépondreSupprimer