jeudi 31 mars 2016

Mais où est parti le fric collecté par Charlie Hebdo ? (5 millions d'€)


Le titre orange, ci dessus, est de Bruxellois surement
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Carte blanche: «Charlie Hebdo», faillite où t’es?


Carte Blanche d'Etienne Dujardin juriste et chroniqueur


«Papa où t’es?»: la famille de Stromae choquée par la Une de  Charlie Hebdo

Dans leur 1236e numéro, paru ce mercredi 30 mars dans les kiosques, les journalistes de Charlie Hebdo se sont encore fait remarquer et continuent à se complaire dans la nocivité gratuite. 

Pour représenter les attentats de Bruxelles, ils ont croqué le chanteur Stromae cerné par des membres humains déchiquetés. 

Sur fond de drapeau belge, l’artiste se demande «  Papa où t’es  ? », tandis qu’un bras, une jambe et un œil lui répondent en chœur : «  Ici  », «  Là  », «  Et là aussi  ».

La Une polémique.

Nous ne sommes pas choqués par cette Une. Nous la trouvons simplement idiote, méchante, inintéressante, sans aucune compassion pour les victimes, pour les blessés graves ou légers ou pour toutes les familles éprouvées. 

Les autres numéros qui ont insulté toutes les religions ou certaines corporations ne valent pas mieux. 

Ce journal propose des dessins recherchés et talentueux, mais ne sait jouer que sur le registre de la provocation. 

Ce n’est pas suffisant dans une société qui prône l’union et la tolérance comme valeurs fondamentales. Le lecteur ne s’y était d’ailleurs pas trompé… 

Fin 2014, ce journal était au bord de la faillite, les abonnés étaient en chute libre, et rares étaient ceux qui l’achetaient en kiosque. 

Les attentats ignobles contre sa rédaction ont ressuscité cet hebdomadaire. Le monde entier s’est déclaré « Charlie », non pas essentiellement en soutien des provocations du journal, mais par union face à la barbarie qui l’a touché au cœur et pour défendre la liberté d’expression.


Quelle utilité ?

Soyons clairs, on ne conteste nullement le droit au blasphème ou même le droit à la provocation gratuite. 

La liberté d’expression doit rester absolue tant qu’elle demeure dans les limites des prescrits légaux. 

Cependant, on cherche toujours en quoi insulter les musulmans, pisser sur les flics, caricaturer les juifs, se moquer de manière éhontée des victimes d’un attentat et d’autres inepties du genre pourraient être de la moindre utilité pour la société ou faire avancer de manière positive le débat d’idée.

La dernière Une a réussi son coup à savoir : faire parler d’elle, mais elle en restera là comme seul fait d’armes. 

L’entourage de Stromae a été indigné par le dernier numéro du journal. En effet, le père du chanteur a été découpé en morceaux durant le génocide rwandais de 1994. 

Quelle finesse, ce journal… Une des victimes belges des terribles attentats a réagi fortement aussi en déclarant : 

«  … aujourd’hui, au nom de la liberté d’expression, Charlie nous offre cette parodie. Je suis sur mon lit d’hôpital, j’ai perdu une jambe, je m’associe à toutes les autres victimes de l’attentat qui ont été brûlées, ont perdu la vie ou ont perdu des membres de leur corps. 
N’achetez pas ce torchon, vivement la faillite de ce papier toilette ! Que reste-t-il du respect, de la dignité humaine ? Il y a des limites tout de même à la connerie !  »


Attentats de Bruxelles: l’hommage des caricaturistes de presse
La liberté d’expression est l’un des biens les plus précieux que l’on puisse chérir dans une démocratie, on le voit spécialement aujourd’hui où des journalistes ou opposants meurent par centaines chaque année sous le joug des régimes totalitaires. 

Si nul ne peut contester à Charlie Hebdo leur droit de violer le deuil des familles des victimes et la mémoire des morts, personne ne peut non plus contester le fait qu’on n’est pas obligé d’être Charlie. 

Si être Charlie dans le sens de soutenir la liberté d’expression est un devoir, faire retourner Charlie Hebdo à son statut de journal en presque faillite pourrait être, lui aussi, un acte tout aussi noble.....



Commentaire de Bruxellois surement

Qu'insinue Charlie Hebdo par "Virus"?


Merdique Hebdo: tel devrait être le nouvel intitulé à accoler à ce torchon puant.

Mais où sont passés tous ces millions ramassés par les rescapés de Charlie ? Nul ne le sait... 




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