mercredi 9 mars 2016

Analyse de Bruxellois surement: Pourquoi Ban Ki Moon a exclu le Maroc de sa tournée ...

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...relative à la question du Sahara



Mohamed Abdelaziz sympathisant avec Ban K i Moon à Tindouf


Les autorités marocaines à tous les niveaux sont furax: cachant difficilement leur désappointement lié à l'exclusion du Maroc de la visite qui a conduit récemment Ban Ki Moon à Nouakchot, Alger puis au camp de réfugiés de Tindouf où il a rencontré le secrétaire général du F.Polisario, le Maroc officiel a attaqué durement le secrétaire général de l'ONU au sujet des déclarations que celui ci a faites à Tindouf


Qualifiant ces déclarations et les gestes posés par Ban Ki Moon, d'actes provocateurs à l'égard des sentiments du peuple marocain, le gouvernement de Rabat - très peu préoccupé ses derniers mois par autre chose que par la préparation des élections d'octobre 2016 - a vivement dénoncé les termes utilisés par Ban Ki Moon lorsque celui ci a utilisé le vocable "occupation" s'agissant de la présence marocaine sur un territoire que Rabat estime lui appartenir.

Certains analystes marocains ont été jusqu'à accuser Ban Ki Moon de s'être départi de la neutralité qui sied à une telle personnalité censée se conformer strictement aux décisions du Conseil de sécurité de l'ONU dans cette affaire 

D'autres ont diminué l'impact de ces déclarations en évoquant le départ prochain de Ban Ki Moon du secrétariat général de l'ONU

Lorsque le secrétaire général de l'ONU évoque lors de sa visite la nécessité d'organiser un référundum d'autodétermination dans les territoires qu'il estime disputés, il rejette dans les faits la proposition marocaine visant à accorder aux Sahraouis, une autonomie élargie sous souveraineté marocaine.


Cette proposition émise par le roi Mohamed VI ne semble pas accrocher les principales capitales occidentales, encore moins les capitales arabes qui observent une attitude équidistante entre le Maroc et l'Algérie dans cette affaire.

L'attitude marquée par la neutralité manifestée par les états du Golfe semble étonnante eu égard aux nombreuses ouvertures manifestées par le Maroc vis a vis de ces états, le Maroc n'hésitant pas à sacrifier ses fils pour défendre l'intégrité territoriale de l'Arabie saoudite contre les agressions des agents iraniens.

Toujours est il que cette visite vient s'ajouter aux divers camouflets dont l'Etat marocain est de plus en plus victime de la part d'institutions internationales, comme le récent arrêt de la Cour de justice européenne ou le parlement de l'UE.





Dans l'affaire du Sahara comme dans d'autres dossiers, la diplomatie marocaine est marquée par une attitude en permanence réactive et ne s'active que lorsque le feu est dans la maison comme ce fut le cas lors de la crise avec la Suède.

Lors de la visite de Ban Ki Moon à Tindouf (camp de réfugiés), le secrétaire général de l'ONU n'a pas pipé mot au sujet de ce que le Maroc qualifie de détentions par la force de populations marocaines ou à propos des détournements de fonds internationaux, accordés par diverses institutions internationales en faveur de ces réfugiés

Ban Ki Mooon est allé même plus loin que cela en prenant l'engagement d'organiser prochainement une rencontre internationale visant à collecter davantage de fonds en faveur des réfugiés de Tindouf

C'est dire que l'ensemble des griefs relevés par le Maroc à l'encontre du Polisario et de ses protecteurs algériens ont été omis par Ban Ki Moon.

Celui ci a même été jusqu'à relancer la mission de médiation de son envoyé spécial Christopher Ross, considéré comme persona non grata par le Maroc.

On peut objectivement conclure que la visite de Ban Ki Moon dans la région fut un franc succès pour les thèses défendues par Alger et le Polisario.

A part se plaindre et se morfondre dans les pages de la MAP et des organes de presse du pays, l'Etat marocain semble aujourd'hui sans ressources quant à un éventuel renversement de la tendance favorable au Polisario au niveau international

Seule la France qui continue à déverser sa ferraille sur le Maroc, semble attentive aux arguments de Rabat

Les Marocains du monde, à qui le statut de citoyens à part entière est définitivement refusé par les gouvernants de Rabat, ne s'estiment plus concernés par ce dossier et seuls quelques inconditionnels parmi eux, font semblant de soutenir les démarches officielles marocaines 




  

1 commentaire:

  1. mehdi mountather17 mars 2016 à 09:58

    Ni l'indépendance de Sahara occidental ni la fin de la drogue ni la fin de la sorcellerie ni l'application de la charia islamique par le roi du Maroc après ces séismes en Maroc normal un séisme plus 7 ou un tsunami en Maroc donc aux étrangers de quitter le Maroc aujourd'hui un homme averti en vaut deux.

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