dimanche 10 avril 2016

Archive de Bruxellois, non peut être


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Je (re) poursuis la publication ...


...des "meilleurs posts" que le défunt "Bruxellois, non peut être" avait réussi à publier entre 2006 et 2010, avant d'être sucré par une coalition d'ennemis à sa ligne rédactionnelle

Le contenu de Bruxellois, non peut être a été récupéré grâce à l'aide efficace de mon ami Ibrahim Raiss, gestionnaire du blog ten noodois : 





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Article publié le 07 février 2010 sur Bruxellois, non peut être

Ils ne feront pas de bons "Belges"

                     Comment votent les "Arabo-musulmans"!!

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.07 février 2010
Ils ne feront pas de bons "Belges"

Comment votent les "Arabo-musulmans"!!

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1- Ils votent d'abord pour l'autorité

Cela veut dire en clair que la plupart des électeurs issus de ces communautés ont tendance à se sentir à l'aise dans la proximité avec l' " Autorité" , c'est à dire de ceux qui sont au pouvoir au niveau d'une commune ou d'une Région.

Ce comportement est avant tout culturel mais relève également de la relation qu'établissent les politiciens au pouvoir avec ce public et vice-versa.

Au Maroc comme dans d'autres pays où les peuples n'ont pas encore assimilé le fonctionnement du jeu démocratique, ce genre de comportement basé sur le clientélisme, la servilité politique, et la courtisanerie est monnaie courante.

Les électeurs ne votent pas en fonction d'un programme ou d'idées politiques mais établissent avec leurs élus et leurs édiles au pouvoir une relation de dépendance et de "services à rendre".

Ainsi, lors d'une élection, l'on trouve des milliers de personnes rouler pour un candidat plutôt sortant ayant gardé sa porte ouverte aux doléances matérielles des citoyens durant la législature écoulée.

Et il n'est pas rare d'entendre les gens dire et répéter que tel candidat est un homme ou femme " bien" car toujours prêt à rendre des services aux citoyens et à les recevoir lors de sa permanence " sociale ".

Les situations de pauvreté, de dénuement et de précarité rendent cette relation plus prépondérante entre l'élu au pouvoir et les administrés.

Il en va de même en Belgique où les électeurs - à Bruxelles et en Wallonie plus particulièrement- restent  très fidèles au PS, parti passé maître dans la culture des relations de dépendance et de clientélisme.

La proximité de l'autorité et la culture de la dépendance vis à vis des gens au pouvoir constitue un héritage importé des pays d'origine par les Nouveaux Belges issus de pays de démocratie de façade.

Surtout si la provenance de ces personnes ou de ces familles est d'origine campagnarde turque ou marocaine ou même subsaharienne.

Que de fois n'ai je pas vu lors de mariages turcs à Schaerbeek ou à Saint Josse des enfants issus de cette communauté habillés en costume de haut officier militaire ( Général ou colonel ).

Ceci dénote cet attachement à l'autorité du pays d'origine.

Et il n'est un secret pour personne que les Turcs de Belgique marchent au son du clairon des instructions données par monsieur l'ambassadeur du gouvernement d'Ankara ou des très officielles Diyanet.

Même les politiciens turcs les plus en vue comme Kir se doivent d'accorder un droit de cuissage à monsieur l'ambassadeur de Turquie et au gouvernement d'Ankara.

2 - Un comportement culturel

Avant d'être un effort intellectuel ou livresque, le comportement citoyen et démocratique est avant tout un acquis culturel.

L'on ne décrète pas la démocratie ou sa pratique par les citoyens au travers de textes ou de discours.

Ce comportement est le fruit d'une assimilation de tous les instants par ces mêmes citoyens, d'une pratique au quotidien de principes, de gestes et de confrontations.

Ces principes sont en Europe, le fruit, non pas du seul apprentissage scolaire ou théorique mais constituent la résultante d'un processus participatif concret, d'une lutte forcément conflictuelle entre le progrès, la réaction et l'obscurantisme, entre le modernisme et le despotisme...

Ce processus n'a pas marqué de manière déterminante et significative à ce jour, la vie des peuples provenant de l'autre rive de la Méditerranée ou extérieurs aux révolutions ayant secoué l'Occident et façonné les relations critiques et de responsabilités entre les citoyens et la politique.

Ce qui est regrettable réside dans le fait que les générations issues de l'immigration arabo-musulmane reproduisent les mêmes comportements conduisant à leur marginalisation et à leur mise à l'écart: manifestations nationalistes exacerbées, allégeances serviles aux gouvernements des pays d'origine, attachement à des valeurs réactionnaires en termes des droits des femmes et des droits de l'homme de manière générale.

Kir, özkara, Ikazbane,    Bouhlal ou Boussetta ...qui excellent dans ce comportement d'allégeance aux Etats de leur pays d'origine font partie de cette seconde génération issue des immigrations turque et marocaine.

Ils ont suivi les pas des Saret ou Ait Baala, et les autres débris des amicales qui se projettent dans un passé peu glorieux d'allégeances inconditionnelles...

Leur repli identitaire et leur propension à agir en ghetto culturel et ethnique et leur servilité à des régimes " étrangers " constituent un échec flagrant des politique mises en place en Belgique pour " favoriser " la réelle participation citoyenne dans notre pays.

Paradoxalement, les élites militantes progressistes et démocratiques ayant accompagné et encadré les immigrés de la première génération, faisaient davantage preuve d'ouverture participationniste et citoyenne durant les années soixante et sepatnte que ne font les Boussetta, les El Karrouni et autres Fadila Laanane si ministre soit elle



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