lundi 4 avril 2016

Pour l'état marocain, les MRE sont une pompe à fric et rien d'autre...

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Leur citoyenneté, les "MRE" doivent la vivre ici en Europe!



Combien de fois le roi Mohammed VI n'a pas dit et répété que les Marocains résidant à l'étranger, sont des citoyens à part entière et qu'à ce titre, ils ont accès aux mêmes droits que les Marocains de l'"intérieur"

Combien de fois les partis politiques marocains n'ont ils pas ressassé les mêmes propos.

Nombre d'entre ces partis ont même "monté" des sections de leurs formations en Europe, en prévision des élections de 2016, conformément aux dispositions du doustour (constitution) marocain de 2011.

Doustour pour lequel les MRE du monde ont été appelé appelés à ...voter.

Dans la hâte; les MRE de Belgique avaient du en juillet 2011, voter dans des mosquées du plat pays...commettant ainsi une grave infraction aux préceptes religieux coraniques

Le verset suivant est on ne peut plus clair : 

"Les mosquées sont consacrées à Allah, n'y invoquez donc personne avec Allah"

En d'autres termes, pas de politique au sein des lieux du culte...Mais passons. 

Cinq années plus tard et 10 années après le discours de 2006, prononcé par le roi Mohammed VI en faveur de la participation politique des "immigrés" marocains, que du vent...

Les quelques dizaines d'"associatifs" marocains d'Europe, quasi tous pensionnés, qui essaient en rangs très dispersés et en pleine désorganisation de s'accrocher à l'espoir de voir se concrétiser cette promesse par l'état marocain, sont aujourd'hui désespérés et ne savent plus quoi faire depuis que le gouvernement et le parlement de Rabat ont décidé de jeter dans la poubelle de l'histoire, les dispositions constitutionnelles liées à cette participation.

Ils savent désormais que pour les élections de 2016, il n y aura rien.

Ils savent aussi que seuls quelques opportunistes d'entre eux, comme les charlatan Tijjini, Khetouta ou l'escroc Chelbat ou l'homme d'"affaires" Bouda, décrocheront probablement un siège au prochain parlement de Rabat...because, ces petits malins ont bien assuré leurs arrières en disposant d'une adresse au Maroc qui leur permettra de figurer sur les listes de certains partis politiques lors du scrutin du 7 octobre prochain

Quant à Mahou, Saret, Mnebhi et autres vieux briscards de l'immigrationnisme misérabiliste, ils attendront 2022, lorsque le Qatar accueillera la phase finale de la Coupe du monde du football.

Sauf que comme l'a si bien souligné un facebooker, ils auront d'ici là, contracté l'Alzheimer 

Récemment, lors de la visite du roi Mohammed VI en Hollande, je m'attendais à ce que ces vaillants "cadres" se présentent à lui devant l'hôtel où il résidait pour lui remettre un mémorandum lié à cette promesse jamais tenue.

A part manger des K3ibate et déguster du thé à la menthe, les rares "militants" (j'en ai aperçu quelques uns sur place à la télé) présents à cette occasion se sont tus dans toutes les langues du Maroc


Depuis le temps que je le leur dis et le répète sans cesse que l'état marocain ne s'intéresse qu'aux deniers des RME et que les places au sein des institutions marocaines sont depuis longtemps réservées aux frères, soeurs, fils, filles, maîtresses et amants des dirigeant(e)s du PJD, RNI, USFP, MP, PPS, Istiqlal et tutti quanto...,ils sont tellement bêtes qu'ils ne comprennent pas que le Maroc a décidé d'avancer sans eux... 

C'est comme ça...

Ils n'ont pas compris non plus que cette participation politique au Maroc est la dernière des préoccupations des belgo marocains et de tous les citoyens issus du Maroc installés en Europe.

Pour ces citoyens, arnaqués par les promoteurs immobiliers du "plus beau pays du monde" et rabroués par les administrations marocaines, le Maroc est avant et après tout un pays de vacances et point un pays pour investir ou participer politiquement.   




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La constitution de 2011



Article 16

Le Royaume du Maroc Œuvre à la protection des droits et des intérêts légitimes des citoyennes et des citoyens marocains résidant à l’étranger, dans le respect du droit international et des lois en vigueur dans les pays d’accueil. Il s’attache au maintien et au développement de leurs liens humains, notamment culturels, avec le Royaume et à la préservation de leur identité nationale. Il veille au renforcement de leur contribution au développement de leur patrie, le Maroc, et au resserrement des liens d’amitié et de coopération avec les gouvernements et les sociétés des pays où ils résident ou dont ils sont aussi citoyens.

Article 17
Les Marocains résidant à l’étranger jouissent des droits de pleine citoyenneté, y compris le droit d’être électeurs et éligibles. Ils peuvent se porter candidats aux élections au niveau des listes et des circonscriptions électorales locales, régionales et nationales. La loi fixe les critères spécifiques d’éligibilité et d’incompatibilité. Elle détermine de même les conditions et les modalités de l’exercice effectif du droit de vote et de candidature à partir des pays de résidence.

Article 18
Les pouvoirs publics Œuvrent à assurer une participation aussi étendue que possible des Marocains résidant à l’étranger, aux institutions consultatives et de bonne gouvernance créées par la Constitution ou par la loi.


Extraits du discours du roi Mohammed VI du 6 novembre 2006 (31 ème anniversaire de la Marche verte)

Cher peuple. La volonté qui Nous anime de traduire en réalité concrète et tangible nos options en matière de démocratie et de développement, ne se limite pas à la consolidation de notre intégrité territoriale. 

Elle concerne également toutes les questions nationales majeures. En effet, pour les traiter, nous avons adopté la même démarche consultative et inclusive, fondée sur la mise à contribution de toutes les parties concernées pour proposer les solutions les plus adaptées en la matière. 

Aussi avons-Nous tenu à ce que les questions afférentes à notre communauté établie à l'étranger, soient suivies avec la plus haute attention et fassent l'objet d'une nouvelle politique de l'émigration, comportant deux dimensions:. La première est externe. 

Nous y oeuvrons pour défendre les droits de cette communauté dans les pays d'accueil et veillons à lui en assurer la jouissance à l'abri de toute discrimination. 

Cette démarche se fait dans le cadre des accords bilatéraux, conclus notamment avec les pays d'Europe. A cet égard, Nous rendons hommage à nos citoyens expatriés, qui sont respectueux des lois en vigueur dans les pays d'immigration. 

Nous sommes, tout autant, attaché à la préservation de leur identité culturelle et religieuse, authentiquement marocaine, identité qui se fonde sur les principes de tolérance, de modération et de respect de la différence, ainsi que sur le souci d'incarner les valeurs constructives de l'Islam. 

 La seconde dimension est d'ordre interne et national. Elle se caractérise par l'adoption d'une nouvelle politique équitable à l'égard de notre communauté à l'étranger. 

Celle-ci bénéficie, en effet, d'une sollicitude particulière de Notre Majesté, en reconnaissance de la position d'avant-garde qu'elle occupe parmi les forces vives qui contribuent activement au développement et à la modernisation du Maroc, à son rayonnement civilisationnel, à sa cohésion sociale et à son essor démocratique. 

C'est dans cet esprit que Nous avons réaffirmé la nécessité d'assurer, pour les membres de notre communauté à l'étranger, les conditions propices à l'exercice plein et entier de leur citoyenneté, en veillant à élargir leur adhésion et leur participation dans tous les secteurs d'activité de la nation. 

A cet égard, Nous sommes très fier de l'écho positif que Notre initiative a trouvé auprès de notre communauté. Voilà pourquoi, en réponse à l'aspiration de ses membres qui souhaitent s'impliquer effectivement dans cette dynamique participative, Nous avons décidé de suivre la même démarche démocratique graduelle qui a prévalu jusqu'ici. 

Ainsi, après avoir octroyé à cette communauté le droit à la participation politique, en permettant à ses membres de devenir électeurs et éligibles dans leur patrie, Nous conforterons cet acquis démocratique par la mise en place du Conseil Supérieur de la Communauté Marocaine à l'Etranger.

 A cet égard, Nous avons décidé de confier au Conseil consultatif des Droits de l'Homme -institution nationale plurielle et indépendante, chargée, entre autres missions que Nous lui avons assignées, de défendre les causes des Marocains résidant à l'étranger- le soin de mener de larges consultations avec toutes les parties concernées en vue d'émettre un avis consultatif concernant la création de ce nouveau Conseil, qui se doit d'allier, dans sa composition, les exigences de compétence, de représentativité, d'efficacité et de crédibilité. 


    



1 commentaire:

Le Maroc ne fut jamais autant isolé...