dimanche 25 avril 2021

Comment se sont constitués les ghettos etniques à Bruxelles...

 .

...Et est il possible de les démanteler ?



Les écoles coraniques à Bruxelles, de véritables vecteurs de l'anti citoyenneté 

Marché de Molenbeek, où les Marocains dominent

Dans le précédent article, j'avais succinctement abordé le processus ayant amené les immigrés des premières générations venant du sud de l'Europe et du Maroc à opter pour le sud bruxellois (Gare du midi) pour s'y établir.


Pour les Espagnols,  Portugais et autres Grecs dont l'une des motivations les ayant conduits à émigrer fut d'ordre politique (Franco en Espagne, Salazar au Portugal et le régime des colonels en Grèce), l'on a assisté dès la chute vers le milieu des années septante du siècle écoulé, de ces régimes fascistes et dictatoriaux, à un reflux de milliers d'immigrés venus de ces pays, en direction de leurs patries d'origine.


Tous les Espagnols, les Portugais et les Grecs de Belgique n'étaient pas des réfugiés ou des exilés politiques. Il n'empêche que le vent de liberté et de  démocratie ayant soufflé sur ces sociétés, a contribué à une vague importante de retours de très nombreuses familles vers les pays qui les ont vu naître. 


Ce vent n'a hélas pas soufflé sur le Maroc, bien au contraire, puisque la main lourde du dictateur Hassan II et les vagues de répression que ce despote de droit divin fit s'abattre contre ses opposants et les couches populaires, contribuera à faire fuir des milliers de Marocains vers l'Europe et la Belgique en particulier.


Cette émigration continue à affluer à ce jour vers nos contrées.


Aujourd'hui, dans les quartiers du centre bruxellois où se concentrent les populations issues du Maroc, la réalité du ghetto est on ne peut plus figée. 


La mosquée côtoie la pharmacie tenue par un ou marocaine, de même que la boulangerie, la boucherie halal, le café,  le snack, le resto, l'agence de la banque Chaabi ou Wafa, le salon de coiffure pour hommes et celui pour femmes, également propriétés de jeunes maroxellois.


Comme si de véritables quartiers de Tanger, de Nador ou d'Oujda s'étaient déplacés et établis dans ces zones devenues progressivement "marocaines" de par la conjonction de nombreux faits et évènements indépendants de la vie de ces nouveaux habitants.

Ces situations favorisent indéniablement les activités suspectes voire dangereuses, entreprises par les individus ou les groupes islamistes venant d'Orient ou du Maghreb.

Des groupes aguéris et formés à l'endoctrinement politico-religieux, contre la pénétration desquels, les familles, issues du Maroc se trouvent particulièrement démunies.

D'autre part, et en dehors de certains contacts limités avec les citoyens non musulmans, le ghetto ainsi établi, ne permet aucun échange à caractère culturel avec le reste de la population bruxelloise, puisqu'a Saint Josse et dans des zones situées à Molenbeek, Schaerbeek ou Forest, le pourcentage des enfants émargeant aux familles maroxelloises fréquentant les écoles dans ces zones, dépasse les 70% du nombre global des gosses confiés à ces établissements.


Avec en prime, la fréquentation massive par ces enfants, les mercredi après midi, les samedi et dimanche, des écoles coraniques installées au sein des mosquées. 


https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.lalibre.be/regions/bruxelles/un-enfant-de-6-ans-decede-dans-une-ecole-de-devoirs-coranique-a-st-josse-5504995335707e3e93e45342&ved=2ahUKEwiK-KWAy5nwAhWH26QKHeAsAHQQFjAEegQIGhAC&usg=AOvVaw2yJ6ctwf6QTRUn8DKGpTD4


Quand on sait qu'à Bruxelles, plus de 70 mosquées se concentrent dans 6 ou 7 communes et accueillent dans leurs écoles des milliers d'enfants en week-end  et les jours fériés, on ne peut qu'être interpellé par le peu de temps laissé à ces bambins pour se familiariser avec la société bruxelloise dans toute sa complexité mais aussi sa richesse culturelle.


https://www.rtbf.be/info/societe/detail_formation-radicale-a-la-grande-mosquee-le-directeur-dement?id=9929142


D'autant que beaucoup de ces écoles coraniques utilisent des manuels scolaires venus tout droit du Koweit, du Qatar et de l'Arabie saoudite et emploient des enseignants dépourvus de toute formation pédagogique dont nombre sont en Belgique en situation irrégulière de séjour. 

Ceci au su et au vu et même avec l'encouragement et la bénédiction du Conseil des ulémas chapeauté par Salah Echallaoui, président de fait de l'exécutif des Musulmans de Belgique et néanmoins espion à la solde du commandeur des croyants qui règne sans partage sur le destin du peuple marocain.


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EST IL ENCORE POSSIBLE DE DEMANTELER LES GHETTOS MAROCAINS.?


Ma réponse est OUI. Aux conditions douloureuses et extrêmement indispensables que je développerai dans le 3ème et dernier chapitre relatif à cette problématique.

Cette dernière partie sera disponible mardi prochain sur les pages du blog "Bruxellois, sûrement "



1 commentaire:

  1. Merci pour tes constatations; mais le regroupement par origine culturelle, n'a-t-il que de effets négatifs ? Il me smble qu'il engendre aussi de la joie de vivre,un sentiment d'être "chez soi", qui peut être un remède aux troubles psychiques engendrés par l'exil??

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