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Ou quand l'athlétisme arabo berbère touche le fonds
18 médailles dont 5 en or pour 23 pays membres de la Ligue arabe
Un pays ceint d'une mer, la Méditerranée, et d'un océan, l'Atlantique, au total 3000 km d'eau, qui n'est même pas présent dans les épreuves athlétiques de natation.
Certains me retorqueront que mers et océans ne constituent pas des espaces de formation à la natation athlétique.
Je veux bien admettre l'argument, sauf que le Maroc en tant que pays touristique dispose de milliers d'hôtels de classe internationale، dont la moitié sont vidés depuis un.an et demi, des hôtels offrant des piscines susceptibles de servir, si l'on y met les moyens, à initier et à perfectionner la pratique de la natation.
De plus, les diverses formes d'acrobaties en rapport avec les piscines qu'exécutent des athlètes, ne demandent que de la précision et de la maestria.
D'autant qu'en été, sur toutes les hauteurs surplombant les criques, des milliers de jeunes marocains rivalisent dans l'art du plongeon, du salto et de toutes sortes d'acrobaties aussi spectaculaires voire périlleuses les unes que les autres.
Passons au cheval, ou plus exactement a l'équitation en tant que discipline athlétique.
S'il est vrai que pratiquer ce sport exige des moyens financiers qui ne sont pas à la portée de tout le monde, à commencer par un bon cheval, qui plus est doit être ultra intelligent et formé aux astuces des obstacles multiples et divers, il n'en reste pas moins que les centaines de cavaliers militaires qui fréquentent les espaces équestres de Dar Salam et qui se gaussent de leurs performances lors des semaines du cheval, n'ont rien montré de leur savoir faire lors des grandes manifestations internationales.
Au total, les pays arabes ont récolté à Tokyo 18 médailles dont 5 en or et le reste entre argent et bronze: une misère comparée à un pays lilliputien comme la Hollande (36 medailles) ou Cuba (15 medailles).
Quant aux disciplines dans lesquelles s'illustrent les athlètes arabes et berbères, seuls quelques sports trouvent grâce aux yeux des fédérations nationales de l'athlétisme de ces pays: arts martiaux, courses de fonds, boxe (Un jeune boxeur marocain a confondu à Tokyo, l'oreille de son adversaire avec un steak)...
Quant aux dizaines de disciplines (natation, saut en hauteur, en longueur, heptatlon, javelot, disque, marteau, haltérophilie, volley, handball, vitesse, cyclisme, équitation, perche, basket....etc) dans lesquelles s'illustrent des centaines d'athlètes provenant de tous les coins de la planète, nulle présence arabe ou berbère n'est relevée.
Ne feraient ils pas mieux, ces dizaines d'athlètes et cette centaine d'accompagnateurs les encadrant, de rester chez eux au Maroc et d'épargner au trésor public le gaspillage du budget consacré à cette participation plus que médiocre?
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