samedi 4 décembre 2021

Jean Demannnez...sa plus belle histoire

 .

...fut celle avec Francine Delépine


Ancienne gare de Saint Josse



Feue Francine Delépine, fut avant sa mort directrice et conservatrice du Musée Charlier




Jean a réussi à rester debout et à relativiser toutes  les épreuves qu'il a endurées depuis trente ans...


Il a surmonté les difficultés que lui avait posées son terrible  reniement de son parrain Guy Cudell, lorsque le vieux bourgmestre avait retiré sa confiance à son fils spirituel Jean.


Il a, après sa défaite face à Émir Kir en 2012 et son éviction du maiorat de Saint Josse, continué à s'adonner à la pratique du Jazz et à son attachement au Centre culturel Le Botanique.


En revanche, le coup qui lui fut fatal et auquel Jean Demannez n'a pas réussi à résister, fut sans conteste le décès en 2018, de son épouse Francine Delépine.


Une femme admirable que Jean a rencontrée durant sa prime jeunesse، au début des années 1970, à Saint-Josse.


Cudell fut celui qui fera que Francine rencontrera Jean Demannez en 1973, conseiller communal frais émoulu,  lorsque le successeur du catholique Saint Rémi prit la très jeune assistante sociale sous son aile protectrice et l'installa à la tête de la section ten noodoise des Jeunes socialistes. 


A cette époque, Jean Demannez effectuait des sorties à moto avec un groupe de motards auquel aimait se joindre Guy Cudell. 


Un groupe formé essentiellement de motards emargeant à la police communale ten noodoise.


Francine obtint de Guy Cudell un local situé à la rue de la Rivière et y installa le premier Foyer Culturel de Saint -  Josse, avant de transférer ce centre dans un beau bâtiment faisant le coin des rues de la Poste et Saint François, juste en face du Mrax et guère loin des locaux de la Maison des Jeunes le Clou.


Jean ne fréquentait ce foyer que pour rendre visite à Francine lorsqu'il passait donner un coup de main comme chauffeur à la section ten noodoise de la Croix rouge installée dans le bâtiment de la piscine de la commune sise rue Saint François. 


Mais déjà à cette époque, Demannez adorait jouer à la batterie au sein d'un groupe ten noodois Amazing Game avec notamment le jeune Francis Dedobbeleer qui deviendra plus tard, l'organisateur du festival bruxellois de l'érotisme.


Ce fut au foyer culturel géré par Francine Delepine que les Jazzmen en herbe se rencontraient pour s'adonner à leur activité musicale.


Luc Fremal, actuel président du CPAS ten noodois faisait partie tant de la section JS ten noodoise que de l'équipe du Foyer culturel communal de la rue de la Poste. 


Plus tard, en 1977, Jean prend un echevinat au sein du Collège et encore plus tard,  Delépine passera comme directrice à la Bibliothèque communale et créera les premiers canards de la commune, à savoir Stress et  Kiosk.


L'initiation au Jazz, Jean la contracta au contact  du journaliste du Peuple Sebastian De Raet.


Un parcours riche en rebondissements que fut celui de De Raet.



 Né à Saint Josse en 1928, le jeune Sébastien fréquenta l'école primaire et une partie de ses secondaires à Saint Josse avant de déménager à Anderlecht pour tâter du cuir oval comme rugbyman en 1ère nationale.


Ce libéral de gauche s'engage durant la seconde guerre mondiale dans l'armée puis la résistance. 


Sur le tard, il embrasse la profession de journaliste à la DH et écrira dans le Pourquoi Pas avant de bifurquer vers le PSB et de devenir éditorialiste à l'organe médiatique de ce parti Le Peuple 


Rares, très rares mêmes, les journalistes qui relèvèrent l'adoration de ce journaliste pour le Jazz et les très nombreuses couvertures dans les pages du Peuple, des concerts bruxellois de cette musique chère à Armstrong. Sebastian connaissait tout ce qui bougeait en Belgique dans le monde du Jazz.


Bien plus tard, il créera à la demande de Guy Cudell, le 1er club de Rugby du lycée communal de Saint - Josse


Il animera durant sa retraite au début des années 1980, une émission branchée sur le Jazz sur Radio  Micro - Climat dont les studios se situaient au 12 ème étage de l'immeuble Pacific de la Palce Saint Josse.


Présidés à Bruxelles par William Roelants, Présences et actions culturelles (PAC) et le GSARA (Groupe socialiste de réflexion sur l'audiovisuel) chapeautaient les programmes de cette radio


Jean Demannez passait très souvent tenir compagnie à Sebastian dont l'émission de deux heures prenait le relais d'un programme que j'animais sur cette même station. Ce qui me donnait l'opportunité d'ecouter de très beaux morceaux de la très dense collection de Jazz détenue par Sebastian De Raet.


L'introduction de Jean Demannez dans le monde du Jazz, le successeur de Cudell la doit à De Raet. C'est ce rugbyman qui présenta Demannez à Pol Lenders dont le café fréquenté par tout ce que Bruxelles comptait comme Jazzmen se situait à Ixelles.


Plus tard, lorsqu'il deviendra maieur, Demannez inaugurera une rue Pol Lenders à Saint Jazz dans la foulée de la belle réalisation que fut la Jazz Station, installée à l'ancienne gare ten noodoise de la Chaussée de Louvain





Jean Demannez, j'en fus témoin, fut le principal initiateur de la création au début des années 1980, de la Nouvelle école de la Place Saint Josse à laquelle, il confiera ses enfants comme beaucoup de parents, souhaitant placer leur progéniture dans un cadre mixte et un enseignement rompant avec celui dispensé dans les écoles ghettos de la commune.


Je faisais avec Jean, partie du comité des parents des élèves de cette nouvelle qui s'employa à promouvoir la méthode Freinet.


Mes mioches Mikhael et Leila fréquentaient la même classe que ceux de Jean 


A son éviction par le Turc Kir, Demannez organisait chaque année le Saint Jazz ten Noode sur la place du même nom.


Tout cet héritage que Demaneez eut l'avantage d'initier et de développer des décennies durant, sera détruit par Émir Kir....qui lui substitua avec la complicité des Medhoune, Jabbour, Smahi  Kadir et autres incultes, une culture de la Braderie et des  fêtes barbecues rythmées par des airs venus d'Emirdag ou du folklore Marrakchi.





2 commentaires:

  1. merci pour cet hommage à Jean DEMANNEZ qui fut un ami. J'ai bien connu sa maman et sa tante qui étaient des paroissiennes de Saint-Josse . Pour leur faire plaisir Jean et Francine ont accepté que leurs enfants soient baptisés à la crypte de l'église St-Josse, en toute discrétion!

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    1. J'ignorais cet acte. Jean était d'abord un être humain ouvert à tous. Il a aussi fait les scouts quand il était enfant et même jeune ado.

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